Quand les gens racontent une histoire, ils racontent normalement les événements dans l'ordre où ils se sont passés. Cette séquence d'événements constitue le récit. Le récit est rempli de verbes d'action qui font évoluer l’histoire. Mais parfois, un auteur peut faire une pause dans le récit et donner des informations pour aider ses auditeurs à mieux comprendre l'histoire. Ce type d’information est appelé information d'arrière-plan. L’information d'arrière-plan peut concerner des événements antérieurs aux événements dont il a déjà parlé, peut expliquer quelque chose dans l’histoire, ou pourrait expliquer quelque chose qui arriverait beaucoup plus tard dans l'histoire.
Exemple - Les phrases soulignées dans l'histoire ci-dessous sont toutes des informations d'arrière-plan.
Pierre et Jean sont partis en chasse parce que leur village allait avoir une fête le lendemain. Pierre était le meilleur chasseur du village. Une fois il a tué trois cochons sauvages en un jour ! Ils ont marché pendant des heures dans des buissons bas jusqu'à ce qu'ils aient entendu un cochon sauvage. Le cochon a couru, mais ils ont réussi à tirer le cochon et à le tuer. Puis ils lui ont attaché les jambes avec une corde qu’ils avaient apporté avec eux et l’ont emporté à la maison sur une perche. Quand ils l'ont apporté au village, le cousin de Pierre a vu le cochon et s'est rendu compte que c'était son propre cochon. Pierre avait tué le cochon de son cousin par erreur.
Souvent, l'information d'arrière-plan utilise les verbes « être » comme « était » et « étaient » plutôt que des verbes d'action. « Pierre était le meilleur chasseur du village » et « il était son propre cochon ».
Les informations d'arrière-plan peuvent aussi être marquées avec des mots qui indiquent au lecteur que ces informations ne font pas partie du canevas de l'histoire. Dans cette histoire, certains de ces mots sont « parce que », « une fois » et « avaient ».
Pour aider leurs auditeurs à s'intéresser à l'histoire
Pour aider leurs auditeurs à comprendre quelque chose dans l'histoire
Pour aider les auditeurs à comprendre pourquoi quelque chose est important dans l'histoire
Pour décrire le cadre d'une histoire
Le cadre de l’histoire comprend :
Agar enfanta un fils à Abram; et Abram donna le nom d’Ismaël au fils qu’Agar lui enfanta. Abram était âgé de quatre-vingt-six ans lorsqu’Agar enfanta Ismaël à Abram. (Genèse 16:15-16 LS)
La première phrase parle de deux événements. Agar a donné naissance et Abraham a nommé son fils. La deuxième phrase est une information d'arrière-plan sur l'âge d'Abram lorsque ces choses se sont passées.
Quand Jésus débuta son ministère, il avait environs trente ans. Il était (comme on le croyait) le fils de Joseph, le fils d’Héli, (Luc 3:23 ULB)
Les versets qui précèdent parlent du moment où Jésus a été baptisé. Cette phrase introduit des informations d'arrière-plan sur l'âge et les ancêtres de Jésus. L'histoire reprend au chapitre 4 où elle parle de Jésus se rendant au désert.
Or, Jésus traversait des champs un jour de sabbat et ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir frotté dans leurs mains. Mais certains pharisiens dirent … (Luc 6:1-2a ULB)
Ces versets donnent le cadre de l'histoire. Les événements se sont déroulés dans un champ de céréales le jour du sabbat. Jésus, ses disciples et des pharisiens étaient présents et les disciples de Jésus cueillaient des grains de blé et les mangeaient. L'action principale de l'histoire commence par la phrase suivante : « Mais certains des pharisiens ont dit ».
Pour que les traductions restent claires et naturelles, vous devrez étudier comment les gens racontent des histoires dans votre langue. Observez comment votre langue marque les informations d’arrière-plan. Vous devrez peut-être écrire quelques histoires pour étudier cela. Observez le type de verbe utilisé par votre langue pour les informations d’arrière-plan et les types de mots ou d’autres indicateurs signalants qu’il s’agit d’une information d’arrière-plan. Faites les mêmes choses lorsque vous traduisez, afin que votre traduction soit claire et naturelle et que les gens puissent la comprendre facilement.
Utilisez la façon de parler de votre langue pour montrer que certaines informations sont des informations d’arrière-plan. Les exemples ci-dessous expliquent comment cela a été fait dans les traductions anglaises ULT.
L'anglais utilise le mot « maintenant » pour montrer qu'il y a une sorte de changement dans l'histoire. Le verbe « était » montre qu'il s'agit d'informations d’arrière-plan.
Les phrases soulignées se sont passées avant la réprimande d'Hérode par Jean. En anglais, le verbe auxiliaire « avait » dans « avait fait » montre qu'Hérode a fait ces choses avant la réprimande de Jean.
Réorganisez les informations afin que les événements antérieurs soient mentionnés en premier.
Agar enfanta un fils à Abram; et Abram donna le nom d’Ismaël au fils qu’Agar lui enfanta. Abram était âgé de quatre-vingt-six ans lorsqu’Agar enfanta Ismaël à Abram. (Genèse 16:15-16 LS)
Mais Hérode le tétrarque, étant repris par Jean au sujet d'Hérodias, femme de son frère, et pour toutes les mauvaises actions qu'il avait commises, ajouta encore à toutes les autres celle d'enfermer Jean dans la prison. (Luke 3 :19-20) LS - La traduction ci-dessous réordonne la réprimande de Jean et les actions d'Hérode.
Il existe différents types d'informations qui pourraient être fournis à la fin d'une histoire. Ce sont souvent des informations d’arrière-plan. Cette information de base est généralement différente des actions qui constituent la partie principale de l'histoire. Un livre de la Bible est souvent composé de nombreuses histoires plus petites qui font partie de la plus grande histoire du livre lui-même. Par exemple, l’histoire de la naissance de Jésus est une histoire plus petite dans la plus grande histoire du livre de Luc. Chacune de ces histoires, qu'elle soit grande ou petite, peut avoir des informations d’arrière-plan à la fin.
Différentes langues ont différentes manières de présenter ces genres d'informations. Si les traducteurs n’utilisent pas les méthodes de leur langue pour présenter ces genres d'informations, les lecteurs risquent de ne pas comprendre ce qui suit :
Ensuite, le reste des hommes suivront sur des planches ou autres débris du navire. C'est ainsi que nous arrivâmes tous sains et saufs par terre. (Actes 27 :44 ULB)
Beaucoup de ceux qui avaient pratiqué les arts magiques apportèrent leurs livres et les brûlèrent à la vue de tout le monde. Quand ils estimèrent leur valeur, elle fut cinquante mille pièces d'argent. Ainsi, la parole du Seigneur se propagea largement avec puissance. (Actes 19 :19-20 ULB)
Alors Marie dit : « Mon âme loue le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur…» Marie demeura avec Elisabeth à peu près trois mois, après cela, elle retourna chez elle. (Luc 1 :46-47, 56 ULB)
Tous ceux qui les entendirent furent étonnés de ce que leur disaient les bergers. Quant à Marie, elle réfléchissait à toutes ces choses qu'elle avait entendu, les chérissant dans son cœur . (Luc 2 :18-19 ULB)
Malheur à vous enseignants des lois juives, car vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous n'y entrez pas vous-mêmes et vous bloquez ceux qui y entrent. » Quand Jésus fut sorti de là, les scribes et les Pharisiens s'opposèrent à lui et se disputèrent avec lui au sujet de beaucoup de choses, en essayant de le piéger par ses propres mots. (Luc 11 :52-54 ULB)
« Si le soleil cessait de briller… », « Et si le soleil cessait de briller… », « Supposons que le soleil cesse de briller… », « Si seulement le soleil n'avait pas arrêté de briller. » Nous utilisons ces expressions pour créer des situations hypothétiques, imaginant ce qui aurait pu se passer ou ce qui pourrait arriver dans le futur mais ne va probablement pas prendre place. Nous les utilisons aussi pour exprimer des regrets ou des souhaits. Ceux-ci se trouvent souvent dans la Bible. Nous devons les traduire de manière à ce que les gens sachent que l'événement ne s'est pas réellement passé et qu'ils comprendront pourquoi l'événement a été imaginé.
Les situations hypothétiques sont des situations qui ne sont pas réelles. Elles peuvent être dans le passé, le présent ou le futur. Les situations hypothétiques du passé et du présent ne se sont pas passées et celles du futur ne devraient pas arriver.
Les gens parlent parfois des conditions et de ce qui se passerait si ces conditions se présentaient, mais ils savent que ces choses ne sont pas passées ou ne se passeraient probablement pas. (Les conditions sont la phrase qui commence par « si ».)
Les gens expriment parfois des souhaits au sujet de choses qui ne se sont pas passées ou qu’on ne s’attend pas qu’elles vont se passer.
Les gens expriment parfois des regrets au sujet de choses qui ne se sont pas passées ou qui ne devraient pas arriver.
Situations hypothétiques dans le passé
« Malheur à toi, Chorazin ! Malheur à toi, Bethsaïda ! Si les grandes œuvres avaient été faites dans Tyr et Sidon comme elles ont été faites chez vous, ils se seraient repentis depuis longtemps en prenant le sac et les cendres. (Matthieu 11 :21 ULB)
Ici, dans Matthieu 11 :21, Jésus a dit que si les habitants des anciennes villes de Tyr et de Sidon avaient pu voir les miracles qu’il avait accomplis, ils se seraient repentis depuis longtemps. Les habitants de Tyr et de Sidon n’ont pas vu ses miracles et ne se sont pas repentis. Il a dit cela pour réprimander les habitants de Chorazin et de Bethsaïda qui avaient vu ses miracles mais ne se sont pas repentis.
Marthe dit alors à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. (Jean 11 :21 ULB)
Martha a dit cela pour exprimer son désir que Jésus soit venu plus tôt. Mais Jésus n'est pas venu plus tôt et son frère est mort.
Situations hypothétiques dans le présent
Et personne ne met du vin nouveau dans des vieilles outres, autrement le vin nouveau fait éclater les outres, il se répand et les outres sont perdues. (Luc 5 :37 ULB)
Jésus a raconté ce qui se passerait si une personne mettait du vin nouveau dans de vieilles outres. Mais personne ne ferait ça. Il a utilisé cette situation imaginaire à titre d'exemple pour montrer qu'il est parfois imprudent de mélanger de nouvelles choses avec des choses anciennes. Il l'a dit pour que les gens comprennent pourquoi ses disciples ne jeûnaient pas comme les gens le faisaient traditionnellement.
Il leur répondit : Lequel d’entre vous, s’il n’a qu’une brebis et qu’elle tombe dans une fosse le jour du sabbat, ne la saisira pour l’en retirer ? (Matthieu 12 :11 LS)
Jésus a demandé aux chefs religieux ce qu’ils feraient le jour du sabbat si l’un de leurs moutons tombait dans un trou. Il ne disait pas que leurs moutons tomberaient dans un trou. Il a utilisé cette situation imaginaire pour leur montrer qu'ils avaient tort de le juger pour avoir guéri des gens le jour du sabbat.
Situation hypothétique dans le futur
Si ces jours n'étaient pas abrégés, aucune chair ne serait sauvée ; mais à cause des élus, ces jours seront abrégés. (Matthieu 24 :22 ULB)
Jésus parlait d'une époque future où des événements terribles arriveraient. Il a prédit ce qui se passerait si ces jours de détresse allaient durer longtemps. Il a fait cela pour montrer à quel point ces jours seraient terribles - si terribles que s'ils duraient longtemps, personne ne serait sauvé. Mais il a ensuite précisé que Dieu abrégerait ces jours de détresse pour que les élus (ceux qu'il a choisis) soient sauvés.
Exprimer ses émotions faisant face à une situation hypothétique
Les regrets et les souhaits sont très similaires.
Les enfants d’Israël leur dirent : Que ne sommes-nous morts par la main de l’Éternel dans le pays d’Égypte, quand nous étions assis près des pots de viande, quand nous mangions du pain à satiété ? Car vous nous avez menés dans ce désert pour faire mourir de faim toute cette multitude. (Exode 16 :3 LS)
Ici, les Israélites avaient peur de souffrir et de mourir de faim dans le désert. Ils souhaitaient donc être resté en Égypte et y être mort avec le ventre plein. Ils se plaignaient, exprimant leur regret que cela ne s'était pas passé.
Je connais tes œuvres, tu n'es ni froid ni chaud. Je souhaite que tu sois chaud ou froid ! (Apocalypse 3 :15 ULB)
Jésus souhaitait que les gens soient chauds ou froids, mais ils n’étaient ni l'un ni l'autre. Il les réprimandait, exprimant sa colère à ce sujet.
Sachez comment les gens parlant votre langue montrent :
Utilisez les moyens de votre langue pour montrer ce genre de choses.
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Quand les gens racontent une histoire, ils parlent d'un événement ou d'une série d’événements. Souvent, ils mettent certaines informations au début de l'histoire, telles que le sujet de l'histoire, le moment où l'événement s'est passé et l'emplacement de l'événement. Cette information que l’écrivain donne avant le début de l’histoire est appelée le schéma de l’histoire. Certains nouveaux événements d'une histoire ont également un cadre, car ils peuvent impliquer de nouvelles personnes, de nouvelles périodes et de nouveaux lieux. Dans certaines langues, les gens révèlent aussi s'ils ont vu l'événement ou bien en ont entendu parler par quelqu'un d'autre.
Quand vos gens parlent d’événements, quelles informations donnent-ils au début ? Y a-t-il un certain ordre dans lequel ils les mettent ? Dans votre traduction, vous devrez suivre la manière dont votre langue introduit des informations ou des événement nouveaux au début d'un récit plutôt que la manière dont la langue source l'a fait. De cette façon, votre traduction semblera naturelle et communiquera clairement dans votre langue.
Au temps où Hérode était roi de Judée, il y avait un prêtre qui s’appelait Zacharie, il appartenait au groupe de prêtres d'Abia. Sa femme était une descendante d’Aaron, dont nom était Elisabeth. (Luc 1 :5 ULB)
Les versets ci-dessus introduisent une histoire à propos de Zacharie. La première phrase soulignée indique quand cela s'est passé, et les deux phrases suivantes soulignent les interlocuteurs principaux. Les deux versets suivants expliquent que Zacharie et Élisabeth étaient vieux et n’avaient pas d’enfants. Tout cela est le cadre. Ensuite, l'expression « Un jour », dans Luc 1 :8, aide à introduire le premier événement de cette histoire :
Un jour Zacharie faisait son travail de prêtre devant Dieu, c’était le tour de son groupe de le faire, selon la coutume du sacerdoce, choisissant quel prêtre servira, il fut tiré au sort pour entrer dans le temple du Seigneur afin de brûler l'encens. (Luc 1 :8-9 ULB)
La naissance de Jésus-Christ arriva de la façon suivante : sa mère Marie était fiancée à Joseph, mais avant qu'ils ne soient ensemble, il arriva qu'elle fut enceinte par la puissance du Saint-Esprit. (Matthieu 1 :18 ULB)
La phrase soulignée ci-dessus montre clairement qu'une histoire sur Jésus est introduite. L'histoire racontera comment s'est déroulée la naissance de Jésus.
Après que Jésus soit né à Bethléem en Judée pendant les jours du roi Hérode, les mages venant de l'Est arrivèrent à Jérusalem disant : (Matthieu 2 :1 ULB)
La phrase soulignée ci-dessus montre que les événements concernant les rois mages se sont passés après la naissance de Jésus.
En ces jours-là, Jean Baptiste arriva prêchant dans le désert de Judée disant : (Matthieu 3 :1 ULB)
La phrase soulignée ci-dessus montre que Jean-Baptiste est venu prêcher à l'époque des événements précédents. C'est probablement très général et se réfère à l'époque où Jésus vivait à Nazareth.
Puis Jésus arriva de Galilée au fleuve Jourdain pour être baptisé par Jean. (Matthieu 3 :13 ULB)
Le mot « puis » montre que Jésus est venu au Jourdain quelque temps après les événements des versets précédents.
Il y avait un pharisien du nom de Nicodème, un leader Juif. Cet homme alla de nuit vers Jésus…. (Jean 3 :1-2a ULB)
L'auteur a présenté d'abord la nouvelle personne, puis a raconté ce qu'il avait fait et quand il l'avait fait. Dans certaines langues, il peut être plus naturel de parler du temps en premier.
Noé avait six cents ans, lorsque le déluge d’eaux fut sur la terre. Et Noé entra dans l’arche avec ses fils, sa femme et les femmes de ses fils, pour échapper aux eaux du déluge. (Genèse 7 :6-7 LS)
Le verset 6 est un résumé des événements qui se passent dans le reste du chapitre 7. Le chapitre 6 a déjà expliqué comment Dieu avait dit à Noé qu'il y aurait un déluge et comment Noé s'y était préparé. Le chapitre 7, verset 6 introduit la partie de l'histoire qui raconte l'histoire de Noé et de sa famille, ainsi que celle des animaux entrant dans le bateau, de la pluie qui commence et de la pluie qui inonde la terre. Certaines langues peuvent avoir besoin de clarifier que ce verset introduit simplement l'événement ou ils devraient le placer après le verset 7. Le verset 6 n'est pas l'un des événements de l'histoire. Les gens sont montés dans le bateau avant l'arrivée de l'inondation.
Si les informations données au début d'un nouvel événement sont claires et naturelles pour vos lecteurs, songez à les traduire telles quelles dans l'ULT ou l'UST. Sinon, envisagez l'une des stratégies suivantes.
Placez les informations qui introduisent l’événement dans l’ordre indiqué par votre peuple.
ll y avait un pharisien du nom de Nicodème, un leader Juif. Cet homme alla de nuit vers Jésus…. (Jean 3 :1-2a ULB)
Il y avait un homme qui s'appelait Nicodème. Il était pharisien et membre du conseil juif. Une nuit, il est venu vers Jésus et a dit…
Une nuit, un homme appelé Nicodème, pharisien et membre du Conseil juif, est venu à Jésus et a dit…
En passant, Il vit un homme nommé Lévi, le fils d'Alphée. Il était assis à un bureau de collecte d'impôts. Jésus lui dit :…. (Marc 2 :14a ULB)
Au moment où il passait, Lévi, le fils d’Alphaeus, était assis au lieu où on perçoit les impôts. Jésus l'a vu et lui a dit…
Comme il passait, il y avait un homme assis au lieu de la perception des impôts. Il s'appelait Lévi et était le fils d'Alphée. Jésus l’a vu et lui a dit…
Au moment où il passait, il y avait un percepteur d'impôts assis à une place de perception des impôts. Il s'appelait Lévi et était le fils d'Alphée. Jésus l’a vu et lui a dit…
Si les lecteurs s'attendent à certaines informations, mais celles-ci ne figurent pas dans la Bible, envisagez d'utiliser un mot ou une phrase indéfinie pour les fournir, telles que : « une autre fois » ou « quelqu'un ».
Noé avait six cents ans, lorsque le déluge d’eaux fut sur la terre. (Genèse 7 :6 LS) - Si les gens s'attendent à être informés de la date à laquelle le nouvel événement s'est passé, l'expression « après cela » peut les aider à comprendre que cela s'est passé après les événements déjà mentionnés.
Une fois de plus il commença à enseigner au bord de la mer. (Marc 4 :1a ULB) - Au chapitre 3, Jésus enseignait chez quelqu'un. Il faudra peut-être dire aux lecteurs que ce nouvel événement est arrivé à un autre moment ou bien que Jésus est réellement allé au lac.
Une autre fois Jésus a recommencé à enseigner les gens au bord du lac.
Jésus est allé au lac et a recommencé à enseigner les gens.
Si l’introduction est un résumé de l’ensemble d’un événement, utilisez la manière dont votre langue indique qu’il s’agit d’un résumé.
Noé avait six cents ans, lorsque le déluge d’eaux fut sur la terre. (Genèse 7 :6 LS)
Maintenant, voici ce qui s’est passé lorsque Noah avait six cents ans et quand le déluge a inondé la terre.
Cette partie raconte ce qui s’est passé lorsque le déluge est tombé sur la terre. C'est arrivé quand Noé avait six cents ans.
Si, dans la langue cible, il est étrange de donner un résumé de l'événement au début, montrez que l'événement se passera réellement plus tard dans l'histoire.
Noé avait six cents ans, lorsque le déluge d’eaux fut sur la terre. Et Noé entra dans l’arche avec ses fils, sa femme et les femmes de ses fils, pour échapper aux eaux du déluge. (Genèse 7 :6-7 LS)
La première fois que des personnes ou des choses sont mentionnées dans une histoire, elles sont de nouveaux participants. Après cela, chaque fois qu'elles sont mentionnées, elles sont des anciens participants.
ll y avait un pharisien du nom de Nicodème…Cet homme alla de nuit vers Jésus…Jésus lui répondit…(Jean 3 :1-3a ULB)
La première phrase soulignée introduit Nicodèmes en tant que nouveau participant. Il est alors appelé « cet homme » et « lui » lorsqu'il est un ancien participant.
Afin de rendre votre traduction claire et naturelle, il est nécessaire de faire référence aux participants de manière à ce que les personnes sachent s'il s'agit de nouveaux participants ou de participants desquels ils ont déjà fait connaissance. Différentes langues ont différentes façons de le faire. Suivez la façon dont votre langue le fait, pas la manière dont la langue source le fait.
Le nouveau participant le plus important est souvent introduit avec une phrase disant qu'il existait, telle que « Il y avait un homme » dans l'exemple ci-dessous. La phrase « Il y avait » nous dit que cet homme existait. Le mot « un » comme dans "un homme" nous dit que l'auteur parle de lui pour la première fois. Le reste de la phrase indique d'où venait cet homme, qui était sa famille et comment il s'appelait.
Il y avait un homme de Tsorea, de la famille des Danites, et qui s’appelait Manoach. (Juges 13 :2a LS)
Un nouveau participant qui n’est pas le plus important est souvent présenté par rapport à la personne la plus importante qui a déjà été introduite. Dans l'exemple ci-dessous, l'épouse de Manoah est simplement appelée « sa femme ». Cette phrase montre sa relation avec lui.
Il y avait un homme de Tsorea, de la famille des Danites, et qui s’appelait Manoach. Sa femme était stérile, et n’enfantait pas. (Juges 13 :2 LS)
Parfois, un nouveau participant est introduit simplement par son nom, car l'auteur suppose que les lecteurs connaissent la personne. Dans le premier verset de 1 Rois, l'auteur suppose que ses lecteurs savent qui est le roi David. Il n'est donc pas nécessaire d'expliquer qui il est.
Le roi David était vieux, avancé en âge ; on le couvrait de vêtements, et il ne pouvait pas se réchauffer. (1 Rois 1 :1 LS)
Une personne qui a déjà été introduite dans l'histoire peut être appelée avec un pronom après cela. Dans l'exemple ci-dessous, Manoah est désigné par l’adjectif possessif « sa » et sa femme par le pronom « elle ».
Sa femme était stérile, et elle n’enfantait pas. (Juges 13 :2b LS)
On peut également faire référence aux anciens participants en fonction de ce qui se passe dans l’histoire. Dans l'exemple ci-dessous, l'histoire concerne le fait d'avoir un fils et fait allusion à la femme de Manoach par le syntagme nominal « la femme ».
Un ange de l’Éternel apparut à la femme, et lui dit : (Juges 13 :3a LS)
Si l'ancien participant n'a pas été mentionné pendant un certain temps ou s'il pouvait y avoir confusion entre les participants, l'auteur peut utiliser de nouveau le nom du participant. Dans l'exemple ci-dessous, Manoach est mentionné par son nom, que l'auteur n'a pas utilisé depuis le verset 2.
Manoach fit cette prière à l’Éternel : (Juges 13 :8 LS)
Certaines langues ont quelque chose sur le verbe qui dit quelque chose sur le sujet. Dans certaines de ces langues, les gens n'utilisent pas toujours de syntagmes nominaux ou de pronoms pour les participants connus lorsqu'ils font l'objet de la phrase. Le marqueur sur le verbe fournit suffisamment d'informations pour que l'auditeur puisse comprendre le sujet. (see Verbs)
Si le participant est nouveau, utilisez l’une des méthodes de votre langue pour présenter de nouveaux participants.
Joseph, un lévite, homme d'origine de Chypre, fut surnommé Barnabas par les apôtres (ce qui signifie, fils de l'exhortation). (Actes 4 :36 ULB) - Commencer la phrase par le nom de Joseph alors qu'il n'a pas encore été introduit peut-être une source de confusion dans certaines langues.
Il y avait un homme de Chypre qui était un lévite. Son nom était Joseph et les apôtres lui ont donné le nom de Barnabas (c'est-à-dire interprété, Fils d'encouragement).
Il y avait un Lévite de Chypre qui s'appelait Joseph. Les apôtres lui ont donné le nom de Barnabas, qui signifie Fils d'encouragement.
S'il n'est pas clair à qui un pronom se réfère, utilisez une phrase ou un syntagme nominal.
Cela arriva quand Jésus priait en une certaine place. L'un de ses disciples dit : « Seigneur enseigne nous à prier tout comme Jean enseigna à ses disciples. » (Luc 11 :1 ULB) - Puisqu'il s'agit du premier verset d'un chapitre, les lecteurs pourraient se demander à qui il fait référence.
Si un ancien participant est désigné par son nom ou par un syntagme nominal et les gens se demandent s'il s'agit d'un autre nouveau participant, essayez plutôt d'utiliser un pronom. Si un pronom n'est pas nécessaire parce que les gens le comprendraient clairement du contexte, laissez le pronom de côté.
Il pritJoseph, et le mit dans la prison, dans le lieu où les prisonniers du roi étaient enfermés : il fut là, en prison. (Genèse 39 :20 LS) - Étant donné que Joseph est la personne principale de l'histoire, certaines langues peuvent trouver qu'il n'est pas naturel ou déroutant d'utiliser son nom si souvent. Ils pourraient préférer un pronom.
Une parabole est une histoire courte qui rend sa vérité facile à comprendre et difficile à oublier.
Une parabole est une courte histoire racontée pour enseigner une vérité. Bien que les événements d'une parabole puissent se passer, généralement ils ne se passent pas. On les raconte seulement pour enseigner une vérité. Les paraboles contiennent rarement les noms de personnes spécifiques. (Cela peut vous aider à identifier ce qui constitue une parabole et le récit d'un événement réel.) Les paraboles ont souvent des expressions telles que des comparaisons et des métaphores.
Il leur dit aussi une parabole : « Un aveugle peut-il conduire un aveugle ? S'il le fait, ne tomberont-ils pas tous deux dans un trou ? (Luc 6 :39 ULB)
Cette parabole enseigne que si une personne n'a pas de compréhension spirituelle, elle ne peut pas aider quelqu'un d'autre à comprendre les choses spirituelles.
De même, les gens allument-ils une lampe pour la mettre sous un panier ? Au contraire, ils la mettent sur un support pour qu'elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Ainsi que votre lumière brille devant les hommes pour qu'ils voient vos bonnes œuvres et louent votre père qui est dans les cieux. (Matthieu 5 :15-16 ULB)
Cette parabole nous enseigne à ne pas cacher d'autrui la façon dont nous vivons pour Dieu.
Puis Jésus leur présenta une autre parabole et dit : « Le royaume des cieux est semblable à une graine de moutarde qu'un homme prit et planta dans son champ. Cette graine est en fait la plus petite de toutes les graines. Mais lorsqu'elle grandit, elle devient le plus grand arbre de tout le jardin, au point où les oiseaux viennent faire leurs nids dans ses branches. » (Matthieu 13 :31-32 ULB)
Cette parabole enseigne que le royaume de Dieu pourrait sembler petit au début, mais il va grandir et se répandre dans le monde entier.
Si une parabole est difficile à comprendre parce qu'elle contient des choses inconnues, vous pouvez remplacer ce qui est inconnu par des choses connues de votre culture. Cependant, veillez à garder l'authenticité de l’enseignement.
Jésus leur dit : « Est-ce que vous apportez une lampe dans une maison pour la mettre sous un panier, ou sous un lit ? Vous l'apportez à l'intérieur et vous la posez sur un chandelier. (Marc 4 :21 ULB) - Si les gens ne savent pas ce qu'est un chandelier, vous pouvez substituer quelque chose d'autre, sur laquelle ils placent une lumière pour éclairer la maison.
Puis Jésus leur présenta une autre parabole et dit : « Le royaume des cieux est semblable à une graine de moutarde qu'un homme prit et planta dans son champ. Cette graine est en fait la plus petite de toutes les graines. Mais lorsqu'elle grandit, elle devient le plus grand arbre de tout le jardin, au point où les oiseaux viennent faire leurs nids dans ses branches. » (Matthieu 13 :31-32 ULB) - Semer des graines signifie les lancer pour qu'elles se dispersent sur le sol. Si les gens ne sont pas habitués à semer, vous pouvez utiliser planter.
Si l’enseignement de la parabole n’est pas clair, pensez à parler un peu de ce qu’elle enseigne dans l’introduction, par exemple « Jésus a raconté cette histoire à propos de sa générosité ».
Jésus leur dit : « Est-ce que vous apportez une lampe dans une maison pour la mettre sous un panier, ou sous un lit ? Vous l'apportez à l'intérieur et vous la posez sur un chandelier. (Marc 4 :21 ULB)
Puis Jésus leur présenta une autre parabole et dit : « Le royaume des cieux est semblable à une graine de moutarde qu'un homme prit et planta dans son champ. Cette graine est en fait la plus petite de toutes les graines. Mais lorsqu'elle grandit, elle devient le plus grand arbre de tout le jardin, au point où les oiseaux viennent faire leurs nids dans ses branches. » (Matthieu 13 :31-32 ULB)
Les proverbes sont des énoncés courts qui communiquent de la sagesse ou enseignent une vérité. Les gens apprécient les proverbes parce qu’ils donnent beaucoup de sagesse en peu de mots. Les proverbes de la Bible utilisent souvent la métaphore et le parallélisme.
La haine excite des querelles, Mais l’amour couvre toutes les fautes. (Proverbes 10 :12 LS)
Un autre exemple tiré des Proverbes
Va vers la fourmi, paresseux ; Considère ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni chef, ni inspecteur, ni maître ; Elle prépare en été sa nourriture, Elle amasse pendant la moisson de quoi manger. (Proverbes 6 :6-8 LS)
Chaque langue a sa propre façon de raconter des proverbes. Il y a beaucoup de proverbes dans la Bible. Ils doivent être traduits de la façon dont les gens expriment les proverbes dans votre langue, afin que les gens les reconnaissent comme tels et comprennent ce qu'ils enseignent.
La réputation est préférable à de grandes richesses, Et la grâce vaut mieux que l’argent et que l’or. (Proverbes 22 :1 LS)
Cela signifie qu'il est préférable d'être une bonne personne et d'avoir une bonne réputation que d'avoir beaucoup d'argent.
Ce que le vinaigre est aux dents et la fumée aux yeux, Tel est le paresseux pour celui qui l’envoie. (Proverbes 10 :26 LS)
Cela signifie qu'une personne paresseuse est très ennuyeuse pour ceux qui l'envoient faire quelque chose.
La voie de l’Éternel est un rempart pour l’intégrité, Mais elle est une ruine pour ceux qui font le mal. (Proverbes 10 :29 LS)
Cela signifie que Yahweh protège les gens qui font ce qui est juste, mais il détruit ceux qui sont méchants.
Si traduire un proverbe littéralement est naturel et fait bon sens dans votre langue, envisagez de le faire. Si non, voici quelques options :
Découvrez comment les gens disent les proverbes dans votre langue et utilisez l’un de ces moyens.
La réputation est préférable à de grandes richesses, Et la grâce vaut mieux que l’argent et que l’or. (Proverbes 22 :1 LS)
Voici quelques idées montrant comment les gens pourraient énoncer un proverbe dans leur langue.
Si certains objets du proverbe ne sont pas connus par beaucoup de gens de votre groupe de langues, envisagez de les remplacer par des objets que les gens connaissent et qui fonctionnent de la même manière dans votre langue.
Comme la neige en été, et la pluie pendant la moisson, Ainsi la gloire ne convient pas à un insensé. (Proverbes 26 :1 LS)
Remplacez le proverbe avec un proverbe de votre langue qui a le même sens que celui de la Bible.
Ne te vante pas du lendemain (Proverbes 27 :1a LS)
Donner le même enseignement, mais pas sous la forme d'un proverbe.
Il est une race qui maudit son père, Et qui ne bénit point sa mère. Il est une race qui se croit pure, Et qui n’est pas lavée de sa souillure. (Proverbes 30 :11-12 LS)
Le langage symbolique dans la parole et l'écriture consiste à utiliser des symboles pour représenter d'autres choses et événements. Dans la Bible, on le trouve surtout dans les prophéties et la poésie, en particulier dans les visions et les rêves concernant des choses qui se passeront à l'avenir. Bien que les gens ne sachent pas immédiatement la signification d’un symbole, il est important de retenir le symbole dans la traduction.
Il me dit : Fils de l’homme, mange ce que tu trouves, mange ce rouleau, et va, parle à la maison d’Israël ! (Ézéchiel 3 :1 LS)
C'était dans un rêve. Manger le rouleau est un symbole de lecture et de compréhension de ce qui a été écrit sur le rouleau, et d'acceptance de ces paroles de Dieu personnellement.
Les personnes qui lisent la Bible aujourd'hui pourraient avoir du mal à reconnaître que le langage est symbolique et elles pourraient ne pas savoir ce que le symbole représente.
Après cela, je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, il y avait un quatrième animal, terrible, épouvantable et extraordinairement fort ; il avait de grandes dents de fer, il mangeait, brisait, et il foulait aux pieds ce qui restait ; il était différent de tous les animaux précédents, et il avait dix cornes. (Daniel 7 :7 LS)
La signification des symboles soulignés est expliquée dans Daniel 7 :23-24, comme indiqué ci-dessous. Les animaux représentent des royaumes, les dents de fer représentent une armée puissante et les cornes représentent des leaders puissants.
Il me parla ainsi : Le quatrième animal, c’est un quatrième royaume qui existera sur la terre, différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, la foulera et la brisera. Les dix cornes, ce sont dix rois qui s’élèveront de ce royaume. Un autre s’élèvera après eux, il sera différent des premiers, et il abaissera trois rois. (Daniel 7 :23-24 LS)
Je me retournai pour découvrir quelle était la voix qui s'adressait à moi, et quand je me retournai, je vis sept chandeliers d'or. Au milieu des chandeliers, il y avait quelqu'un qui ressemble à un Fils de l'homme … Il tenait sept étoiles dans sa main droite et de sa bouche sortait une épée à double tranchants. … Quant au mystère des sept étoiles que tu as vu dans ma main droite et des sept chandeliers d'or : les sept étoiles représentent les anges des sept églises et les sept chandeliers représentent les sept églises. » (Apocalypse 1 :12-20 ULB)
Ce passage explique la signification des sept chandeliers et des sept étoiles. L'épée à deux tranchants représente la parole et le jugement de Dieu.
Traduisez le texte avec les symboles. Souvent, l'orateur ou l'auteur explique le sens plus tard dans le passage.
Traduisez le texte avec les symboles. Ensuite, expliquez les symboles dans les notes de bas de page.
Après cela, je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, il y avait un quatrième animal, terrible, épouvantable et extraordinairement fort ; il avait de grandes dents de fer, il mangeait, brisait, et il foulait aux pieds ce qui restait ; il était différent de tous les animaux précédents, et il avait dix cornes. (Daniel 7 :7 LS)
Nous écrivons nos pensées en groupes de mots (expressions) et en phrases. Habituellement, nous voulons communiquer une série de pensées qui sont liées les unes aux autres de différentes manières. Mots et expressions de connexion montrent comment ces pensées sont liées les unes aux autres. Par exemple, nous pouvons montrer comment les pensées suivantes sont liées en utilisant les conjonctions soulignées :
Parfois, les gens n'utiliseraient pas une conjonction parce qu'ils s'attendent à ce que les lecteurs comprennent la relation entre les pensées en raison du contexte. Certaines langues n'utilisent pas les mots de liaison aussi fréquemment que les autres langues. On pourrait dire :
Vous trouverez ci-dessous des types différents de conjonctions entre des idées ou des événements. Ces différents types de connexions peuvent être indiqués par l'utilisation de la conjonction qui convient. Lorsque nous écrivons ou traduisons quelque chose, il est important d’utiliser une conjonction appropriée pour que ces connexions soient claires pour le lecteur. Si vous souhaitez des informations supplémentaires, cliquez simplement sur le mot coloré pour être dirigé sur une page contenant des définitions et des exemples pour chaque type de connexion.
Sequential Clause – une relation temporelle entre deux événements quand l'un se produit en premier et l'autre ensuite.
Simultaneous Clause – une relation temporelle entre deux ou plusieurs événements qui se produisent en même temps.
Background Clause – une relation temporelle dans laquelle la première clause décrit un événement long qui se produit au début du deuxième événement qui est décrit dans la deuxième clause.
Exceptional Relationship – une clause décrit un groupe de personnes ou d'objets, l'autre clause exclut un ou plusieurs personnes ou objets de ce groupe.
Hypothetical Condition – le deuxième événement n'aura lieu que si le premier a lieu. Parfois, ce qui se passe dépend des actions d’autres personnes.
Factual Condition – une connexion qui semble hypothétique mais est déjà certaine ou vraie, de sorte que la condition est garantie.
Contrary to Fact Condition – un lien qui semble hypothétique mais où il est déjà certain que ce n’est pas vrai. Voir aussi : Hypothetical Statements.
Goal Relationship – une relation logique dans laquelle le deuxième événement est l'objectif ou le but du premier.
Reason and Result Relationship – une relation logique dans laquelle un événement est la raison pour l'autre événement qui est le résultat.
Contrast Relationship – un élément est décrit comme différent ou le contraire de l'autre.
Je n'ai consulté immédiatement ni chair ni sang. Je ne suis pas monté à Jérusalem chez ceux qui étaient devenus apôtres avant moi. Au contraire, je suis allé en Arabie et ensuite retourné à Damas. Puis trois ans après, je suis monté à Jérusalem pour connaître Céphas, et je suis resté quinze jours avec lui. (Galates 1 :16b-18 ULB)
Le mot « mais » introduit quelque chose qui contraste avec ce qui a été dit auparavant. Le contraste ici est entre ce que Paul n'a pas fait avec ce qu'il a fait. Ici, le mot « puis » introduit quelque chose que Paul a fait après son retour à Damas.
C'est pourquoi celui qui brise le plus petit des commandements et enseigne aux autres à faire de même, sera le plus petit dans le royaume des cieux. Mais celui qui l'applique et l'enseigne aux autres à faire de même sera grand dans le royaume des cieux. (Matthieu 5 :19 ULB)
La conjonction « c'est pourquoi » relie cette section à la section précédente, indiquant que la section précédente donnait la raison pour cette section. « C'est pourquoi » relie généralement des sections plus grandes qu'une phrase. Le mot « et » ne lie que deux actions dans la même phrase, celle de violer les commandements et celle d’enseigner aux autres. Dans ce verset, le mot « mais » contraste le fait qu'un groupe de personnes sera appelé dans le royaume de Dieu au fait qu'un autre groupe de personnes sera appelé.
Nous ne mettons devant aucun de vous une pierre d'achoppement, car nous ne souhaitons pas que notre ministère soit déshonoré. Mais plutôt, à tous égards, nous avons fait preuve de vrais serviteurs de Dieu, (2 Corinthiens 6: 3-4a ULB)
Ici, le mot « car » relie ce qui suit comme la raison de ce qui a précédé. La raison pour laquelle Paul ne pose pas de problèmes, c'est qu'il ne veut pas que son ministère soit discrédité. « Au lieu de cela » contraste ce que Paul fait (en prouvant par ses actions qu'il est le serviteur de Dieu) avec ce qu'il a dit ne pas faire (placer des pierres d'achoppement).
Si la manière dont la relation entre les pensées est illustrée dans l'ULT semble naturelle et fait du bon sens dans votre langue, envisagez de l'utiliser. Sinon, voici quelques autres options.
Utilisez une conjonction (même si l’ULT n’en utilise pas).
N'utilisez pas de conjonction s'il serait étrange d'en utiliser une et si les gens comprennent le bon rapport entre les pensées sans une conjonction.
Utilisez une conjonction différente.
Utilisez une conjonction (même si l’ULT n’en utilise pas).
Jésus leur dit : « Venez, suivez-moi et je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. » Et immédiatement, ils laissèrent les filets et le suivirent. (Marc 1 :17-18 ULB) - Ils ont suivi Jésus parce qu’il leur a dit de le faire. Certains traducteurs pourraient souligner ceci avec « donc » (Donc, ils ont…).
N'utilisez pas de conjonction s'il serait étrange d'en utiliser une et si les gens comprennent le bon rapport entre les pensées sans une conjonction.
C'est pourquoi celui qui brise le plus petit des commandements et enseigne aux autres à faire de même, sera le plus petit dans le royaume des cieux. Mais celui qui l'applique et l'enseigne aux autres à faire de même sera grand dans le royaume des cieux. (Matthieu 5 :19 ULB) - Certaines langues préfèrent ne pas utiliser de mot de liaison ici, car la signification est claire et leur utilisation ne serait pas naturelle. On pourrait traduire de cette façon :
Je n'ai consulté immédiatement ni chair ni sang. Je ne suis pas monté à Jérusalem chez ceux qui étaient devenus apôtres avant moi. Au contraire, je suis allé en Arabie et ensuite retourné à Damas. Puis trois ans après, je suis monté à Jérusalem pour connaître Céphas, et je suis resté quinze jours avec lui. (Galates 1 :16b-18 ULB) - Certaines langues pourraient ne pas avoir besoin des mots « au contraire » ou « puis » ici.
Utilisez une conjonction différente.
C'est pourquoi celui qui brise le plus petit des commandements et enseigne aux autres à faire de même, sera le plus petit dans le royaume des cieux. Mais celui qui l'applique et l'enseigne aux autres à faire de même sera grand dans le royaume des cieux. (Matthieu 5 :19 ULB) - Au lieu d'un mot comme « c’est pourquoi », une langue peut avoir besoin d'une phrase pour indiquer qu'il y avait une section devant elle qui donnait la raison pour la section suivante. En outre, le mot « mais » est utilisé ici en raison du contraste entre les deux groupes de personnes. Dans certaines langues, le mot « mais » montrerait que ce qui vient après est surprenant à cause de ce qui l’a précédé. Les conjonctions « ainsi », « et » pourraient être plus claires pour ces langues.
Une clause séquentielle est une relation temporelle qui relie deux événements où l'un se produit le premier et l'autre ensuite.
Les langues indiquent des séquences d'événements de différentes manières ; certaines utilisent un ordre de présentation et des autres utilisent des mots de liaison ou même le temps relatif. Les mots de connexion qui peuvent indiquer une séquence sont des mots tels que puis, plus tard, après, ensuite, avant, d'abord et quand. Les traducteurs doivent être certains de communiquer l'ordre des événements de manière naturelle dans leur langue. Cela peut nécessiter de construire les clauses différemment des langues d'origine.
Quand Joseph est arrivé auprès de ses frères, ils l'ont kidnappé et l’ont vendu à des marchands d'esclaves. (OBS 8 cadre 2)
Joseph est d'abord allé voir ses frères, puis ils l'ont kidnappé et vendu. Nous le savons grâce à la conjonction quand. Le traducteur doit décider du meilleur moyen de communiquer cette séquence clairement et correctement.
Il était aussi doux que le miel dans ma bouche mais une fois que j'eus fini de le manger, mon ventre devint amer. (Apocalypse 10 :10b ULB)
L'événement de la première clause se produit en premier et l'événement de la deuxième clause se produit plus tard. Nous le savons grâce au mot de connexion, une fois que. Le traducteur doit décider du meilleur moyen de communiquer cette séquence clairement et correctement.
Mais avant que l’enfant sache rejeter le mal et choisir le bien, le pays dont tu crains les deux rois sera abandonné. (Ésaïe 7 :16 LS)
L'événement de la première clause arrive après l'événement de la deuxième clause. D'abord, le pays qu'ils redoutent sera désolé et ensuite l'enfant saura refuser le mal et choisir le bien. Nous le savons grâce à la conjonction avant que. Cependant, énoncer les clauses dans cet ordre peut communiquer un mauvais ordre d'événements dans votre langue. Le traducteur devra peut-être modifier l'ordre pour que les clauses arrivent dans l'ordre dans lequel elles se produiront. Ou bien, il peut être possible de conserver l’ordre du texte en langue originale et de marquer l’ordre de la séquence de manière à le rendre clair pour les lecteurs. Le traducteur doit décider du meilleur moyen de communiquer cette séquence clairement et correctement.
Dans ce même temps, Marie se leva, et s’en alla en hâte vers les montagnes, dans une ville de Juda. Elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Elisabeth. (Luc 1 :39-40 LS)
Ici, la conjonction de coordination et joint quatre événements. Ce sont des événements séquentiels - chacun arrive après celui qui le précède. Nous le savons parce que c’est le seul moyen pour que ces événements se produisent. Ainsi, en français, la conjonction de coordination et est suffisante pour rendre la séquence claire pour de tels événements. Vous devrez décider si cela communique également cette séquence clairement et correctement dans votre langue.
Si la séquence des événements est claire dans votre langue, traduisez-la telle quelle.
Si le mot de connexion n'est pas clair, utilisez un mot de connexion qui communique la séquence plus clairement.
Si les clauses ne sont pas dans un ordre qui rend la séquence claire, placez-les dans un ordre plus clair.
Dans ce même temps, Marie se leva, et s’en alla en hâte vers les montagnes, dans une ville de Juda. Elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Elisabeth. (Luc 1 :39-40 LS)
Mais avant que l’enfant sache rejeter le mal et choisir le bien, Le pays dont tu crains les deux rois sera abandonné. (Ésaïe 7 :16 LS)
Car le moment viendra où l'enfant saura refuser le mal et choisir le bien, mais même avant ce moment-là, le pays dont vous craignez les deux rois ne sera que désolation.
Car le pays dont vous craignez les deux rois sera en désolation avant que, l'enfant sache refuser le mal et choisir le bien.
Pour plus d'informations sur les séquences d'événements, voir : Sequence of Events.
Une clause simultanée est une relation temporelle qui relie deux événements ou plus qui se produisent en même temps.
Les langues indiquent que les événements se produisent simultanément de plusieurs façons différentes. Cela peut changer si quelque chose permet que les événements arrivent simultanément ou pas. Parmi les mots de connexion pouvant indiquer des événements simultanés sont des mots tels que tout, comme et pendant. Souvent, les Écritures ne déclarent pas de relation entre les événements, mais disent simplement qu'elles se sont produites en même temps.
Il est important que les traducteurs sachent quand une relation de temps est implicite et quand ce n'est pas le cas pour qu'ils puissent la communiquer clairement. Une clause simultanée indique que des événements se sont produits en même temps mais n'indique pas qu'un événement a causé l'autre. Ce serait une relation raison-résultat.
Joseph a bien servi son maître, et Dieu l'a béni. (OBS 8 Cadre 4)
Deux événements se sont produits alors que Joseph était l'esclave d'un riche fonctionnaire : Joseph a bien servi et Dieu l'a béni. Il n'y a pas d'indication d'une relation de raison-effet (cause et effet) entre les deux, ni que le premier événement s'est produit et ensuite le deuxième événement.
Mais en vérité je vous le dis, il y eut beaucoup de veuves en Israël au temps d’Elie… (Luc 4 :25a ULB)
Cela nous indique clairement que deux choses se sont passées en même temps, à cause du mot de connexion au temps de. Mais un événement n'a pas causé l'autre.
Le peuple attendait Zacharie et s’étonnait qu’il restât si longtemps dans le sanctuaire. (Luc 1 :21 ULB)
Les gens attendaient et se demandaient en même temps. La conjonction de coordination et l'indique.
Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu’il s’en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent, (Actes 1 :10 LS)
Trois événements se sont déroulés en même temps : les disciples regardant, Jésus qui monte et deux hommes debout. Les mots de connexion pendant et comme nous le disent.
Si la manière dont les clauses simultanées sont indiquées est claire dans votre langue, traduisez les clauses simultanées telles quelles.
Si le mot de connexion n'indique pas clairement que les clauses se passent en même temps donc sont des clauses simultanées, utilisez un mot de connexion qui le communique plus clairement.
S'il n'est pas clair à quelle clause la clause simultanée est liée et qu’elles se produisent en même temps, marquez toutes les clauses avec un mot de connexion.
Si votre langue exprime les événements comme simultanés d’une manière différente que l’utilisation de mots de liaison, utilisez cette méthode.
Le peuple attendait Zacharie et s’étonnait qu’il restât si longtemps dans le sanctuaire. (Luc 1 :21 ULB)
En ce moment, pendant que les gens attendaient Zacharie, ils se demandaient pourquoi il tardait dans le temple.
En ce moment, alors que les gens attendaient Zacharie, ils s'interrogeaient aussi en raison de son retard dans le temple.
Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu’il s’en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent, (Actes 1 :10 LS)
Et pendant ce temps ils regardaient intensément dans le ciel alors que Jésus montait, voici, deux hommes se tenaient à côté d'eux, vêtus de blanc.
Et pendant qu' ils regardaient intensément dans le ciel alors que Jésus montait, voici, au même moment, deux hommes se tenaient à côté d'eux, vêtus de blanc.
Une clause d'arrière-plan est une clause qui décrit quelque chose qui est en cours, alors qu’une autre clause indique un événement qui commence à se passer pendant cette période. Ces événements sont aussi des événements simultanés, mais ils ont en plus la relation d'événement d'arrière-plan et d'événement principal, car l'événement déjà en cours sert d'arrière-plan pour l'autre événement, celui sur lequel on se fixe. L'événement en arrière-plan fournit simplement la période ou le contexte pour les événements principaux.
'Les langues indiquent un décalage dans le temps de différentes manières. Les traducteurs doivent comprendre comment ces changements dans le temps sont indiqués dans les langues d'origine afin de les communiquer clairement dans leur propre langue. Les clauses d'arrière-plan indiquent souvent un temps qui a commencé longtemps avant l'événement sur lequel on se fixe. Les traducteurs doivent comprendre comment les langues source et cible communiquent les événements en arrière-plan.
Certains mots anglais qui indiquent des événements en arrière-plan sont maintenant, quand, pendant et alors que. Ces mots peuvent souvent indiquer des événements simultanés. Pour faire la différence, demandez-vous si tous les événements semblent être d'égale importance et ont commencé à peu près au même moment. Si c'est le cas, il s'agit probablement d'événements simultanés. Mais si un ou plusieurs événements sont en cours et alors que d'autres événements viennent de commencer, les événements en cours constituent probablement l'arrière-plan des autres événements. Certaines phrases qui indiquent des événements de fond sont à cette époque et à ce moment-là.
Quand Salomon est devenu plus âgé, il a aussi adoré les dieux de ses femmes. (histoire OBS 18 Cadre 3)
Salomon a commencé à adorer des dieux étrangers quand il était vieux. Quand il était vieux est l'arrière-plan de l'événement principal qui a été d'adorer d'autres dieux.
Ses parents allaient chaque année à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Lorsqu’il eut douze ans, ils y montèrent selon la coutume pour la fête. (Luc 2 :41-42 ULB)
Le premier événement est en cours et a commencé il y a longtemps. Nous le savons grâce aux mots chaque année. C’est l’événement d'arrière-plan. Alors un événement a commencé pendant cette période - quand il avait douze ans. Cette phrase apporte l'événement principal ; ils sont montés à Jérusalem.
Pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait accoucher arriva. (Luc 2 :6 ULB)
Le fait d'être à Bethléem est le tableau d'arrière-plan pour l'événement principal, la naissance du bébé.
Pendant la quinzième année du règne de Tibère César, alors que Ponce Pilate était gouverneur de la Judée, Hérode était tétrarque de la Galilée, Philipe, son frère était tétrarque de la région d’Iturée et de Trachonite, Lysanias était tétrarque d’Abilene, et du temps des grands prêtres Anne et Caïphe, la Parole de Dieu parvint à Jean fils de Zacharie, dans le désert. (Luc 3 :1-2 ULB)
Cet exemple commence par cinq clauses d'arrière-plan (délimitées par des virgules), signalées comme arrière-plan par pendant et alors que. Ensuite se produit l'événement principal - la parole de Dieu est venue à Jean.
Si la manière dont les clauses d'arrière-plan sont marquées est aussi claire dans votre langue, traduisez les clauses d'arrière-plan telles qu'elles sont.
Si le mot de connexion n'indique pas clairement que ce qui suit est une clause d'arrière-plan, utilisez un mot de connexion qui le communique plus clairement.
Si votre langue marque les clauses d'arrière-plan d'une manière différente que l'utilisation de mots de connexion, tels que des formes de verbe différentes, utilisez cette méthode.
Pendant la quinzième année du règne de Tibère César, alors que Ponce Pilate était gouverneur de la Judée, Hérode était tétrarque de la Galilée, Philipe, son frère était tétrarque de la région d’Iturée et de Trachonite, Lysanias était tétrarque d’Abilene, et du temps des grands prêtres Anne et Caïphe, la Parole de Dieu parvint à Jean fils de Zacharie, dans le désert. (Luc 3 :1-2 ULB)
…Il est arrivé pendant le temps que Ponce Pilate était gouverneur de Judée et pendant le temps qu' Hérode était tétrarque de Galilée et pendant le temps que son frère Philippe était tétrarque de la région d'Iturée et de la Trachonite, et pendant le temps que Lysanias était le tétrarque d'Abilène, et aussi pendant le temps que Anne et Caïphe étaient des grands prêtres - que la parole de Dieu est venue à Jean, fils de Zacharie dans le désert.
…Ponce Pilate gouvernait la Judée, et Hérode régnait sur la Galilée, et son frère Philippe régnait sur la région d'Iturée et de la Trachonite, et Lysanias régnait sur Abilène et Anne et Caïphe étaient des grands prêtres - la parole de Dieu est venue à Jean, fils de Zacharie, dans le désert.
Le jeune Samuel était au service de l’Eternel devant Eli. La parole de l’Eternel était rare en ce temps-là, les visions n’étaient pas fréquentes.
1Sam. 3:2 En ce même temps, Eli, qui commençait à avoir les yeux troubles et ne pouvait plus voir, était couché à sa place,
1Sam. 3:3 la lampe de Dieu n’était pas encore éteinte, et Samuel était couché dans le temple de l’Eternel, où était l’arche de Dieu.
1Sam. 3:4 Alors l’Eternel appela Samuel. Il répondit : Me voici !
Configuration de l’arrière-plan
La parole de l’Eternel était rare **en ce temps-là** ;
Répétition de l’information générale
les visions n’étaient pas fréquentes.
Introduction de l’événement principal
**En ce même temps**,
Arrière-plan
**quand** Eli…était couché à sa place,
Arrière-plan simultané
**et** il commençait à avoir les yeux troubles et ne pouvait plus voir,
Arrière-plan simultané
et la lampe de Dieu n’était pas encore éteinte,
Arrière-plan simultané
**et** Samuel était couché dans le temple de l’Eternel,
Arrière-plan simultané
où était l’arche de Dieu.
L’événement principal
**Alors l’Eternel appela Samuel**.
L’événement séquentiel
Il répondit : Me voici ! (1 Sam 3 :1b-4 LS)
Dans l'exemple ci-dessus, les deux premières lignes parlent d'une condition qui durait depuis longtemps. C'est le contexte général à long terme. Nous le savons grâce à la phrase « en ce temps-là ». Ensuite, il y a plusieurs lignes d’information générale à court terme. La première est introduite par « quand », puis trois autres sont connectées à la première par « et ». La clause d'arrière-plan introduite par "où" explique un peu plus l’information d'arrière-plan qui la précède. Alors introduit l'événement principal qui est suivi de plusieurs autres événements. Les traducteurs devront réfléchir à la meilleure façon de montrer ces relations dans leur langue.
Ce groupe de connecteurs établit des relations logiques entre les parties de la phrase.
Une relation d'objectif est une relation logique dans laquelle le deuxième événement est le but ou l'objectif du premier événement. Pour que quelque chose soit une relation d'objectif, quelqu'un doit faire le premier événement avec l'intention de causer le second.
Dans les Écritures, l’objectif ou la motivation peuvent être place en première ou en seconde place dans la phrase. Dans certaines langues, ils doivent toujours être placés dans une seule de ces positions pour que cette relation logique soit comprise. Les traducteurs doivent donc comprendre les relations entre les deux parties de la phrase et les communiquer avec précision dans leur langue. Il pourrait être nécessaire de changer l'ordre des deux événements. Des mots spécifiques peuvent également être nécessaires pour indiquer que l’un est l’objective ou la motivation de l’autre. Des mots couramment utilisés pour indiquer une relation d’objectif en anglais sont « afin de », « pour que » ou « de telle sorte que ». Il est important que le traducteur reconnaisse les mots qui signalent une relation d’objectif et traduise cette relation d’une manière naturelle.
Elle s'est fâchée et a faussement accusé Joseph. Donc, il a été arrêté et mis en prison. (histoire 8 cadre 5 OBS)
L’objectif ou la motivation de la fausse accusation de la femme du maître était de faire arrêter Joseph et de l’envoyer en prison.
Gédéon, son fils, battait du froment au pressoir, pour le mettre à l’abri de Madian. (Juges 6 :11b LS)
Ici, la phrase prépositionnelle commence par le mot "pour" mais "afin de" est compris.
Maintenant, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, fais-moi connaître tes voies ; alors je te connaîtrai, et je trouverai encore grâce à tes yeux. Considère que cette nation est ton peuple. (Exode 33 :13 LS)
Moïse veut que Dieu lui montre ses voies afin qu’il puisse connaître Dieu et continuer à trouver sa faveur.
et même vous ôterez pour elle des gerbes quelques épis, que vous la laisserez glaner, sans lui faire de reproches. (Ruth 2 :16 LS)
Boaz a demandé aux hommes (ses servants) de retirer des grains de leurs gerbes afin que Ruth puisse les glaner.
les bergers se dirent les uns les autres : « Allons donc jusqu’à Bethléem pour voir ce qui y est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaitre. (Luc 2 :15b ULB)
Le but d'aller à Bethléem était de voir ce qui s'était passé. Ici, le but est indiqué par le mot « pour » utilisé dans le sens de « afin de ».
…si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements. (Matthieu 19 :17b ULB) Le but de garder les commandements est d'entrer dans la vie.
ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin de réussir dans tout ce que tu entreprendras. (Josué 1 :7b LS)
La motivation de ne pas se détourner des instructions que Moïse a données aux Israélites était pour que Josué réussisse.
Mais lorsque les vignerons virent le fils, ils se dirent entre eux : ‟ Voici l'héritier : venez, tuons-le et prenons l'héritage. ” Alors ils l'emmenèrent, le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent. (Matthieu 21 :38-39 ULB)
Le but que les viticulteurs avaient en tuant l'héritier était de leur permettre de prendre possession de son héritage. Ils décrivent les deux événements l'un à l'autre sous forme de plan, les associant uniquement avec "et". Ensuite, le mot "alors" marque le compte-rendu du premier événement, mais le second événement (l'objectif ou le but) n'est pas déclaré.
Si votre langue utilise les relations d'objectif ou de motivation de la même manière que dans le texte, utilisez-les telles quelles.
Si la construction de l'énoncé d'objectif n'est pas claire, changez-la en une énonciation plus claire.
Si l'ordre des déclarations rend la déclaration de l'objectif peu claire ou confuse pour le lecteur, changez l'ordre.
et même vous ôterez pour elle des gerbes quelques épis, que vous la laisserez glaner, sans lui faire de reproches. (Ruth 2 :16 LS)
(1) « Alors sortez aussi du grain des gerbes pour elle, et laissez-le tomber pour qu'elle puisse le glaner, et ne la réprimandez pas. »
les bergers se dirent les uns les autres : « Allons donc jusqu’à Bethléem pour voir ce qui y est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaitre. (Luc 2 :15b ULB)
(1) …les bergers se sont dit : « Allons bien à Bethléem, afin que nous puissions voir ce qui s'est passé, ce que le Seigneur nous a fait connaître. »
…si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements. (Matthieu 19 :17b ULB)
(2) « …garde les commandements si tu veux entrer dans la vie. » ou : « … garde les commandements afin que tu puisses entrer dans la vie. »
Mais Lorsque les vignerons virent le fils, ils se dirent entre eux : ‟ Voici l'héritier : venez, tuons-le et prenons l'héritage. ” Alors ils l'emmenèrent, le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent. (Matthieu 21 :38-39 ULB)
(1) et (2) Mais quand les viticulteurs ont vu le fils, ils se sont dit : « C’est l’héritier. Venez, allons le tuer pour que nous puissions prendre en possession son héritage. Ils l’ont donc pris, l’ont jeté hors de la vigne et l’ont tué pour qu’ils puissent prendre possession de son héritage.
Une relation logique dans laquelle un premier événement est la raison ou la cause d'un deuxième événement, qui est le résultat du premier.
Une relation de raison et de résultat peut envisager l’avenir – « J’ai fait Y parce que je voulais que X se produise ». Mais d'habitude, elle regarde dans le passé – « X est arrivé, donc j'ai fait Y ». En outre, il est possible d'indiquer le motif avant ou après le résultat. De nombreuses langues ont un ordre préféré pour ces cas, et le lecteur est dérouté si ils sont dans l'ordre inverse. Les mots couramment utilisés pour indiquer une relation de raison et de résultat en francais sont « parce que », « donc », « par conséquent » et « pour ». Certains de ces mots peuvent également être utilisés pour indiquer une relation de type ‘objectif’. Les traducteurs doivent donc être conscients de la différence entre une relation objectif et une relation raison-résultat. Ils doivent comprendre comment les deux événements sont liés et les communiquer clairement dans leur langue.
Les Juifs étaient étonnés, parce que Saul avait essayé de tuer les croyants, et maintenant il croyait en Jésus ! (histoire 46 cadre 6 OBS)
La raison est le changement dans la vie de Saul. Il avait essayé de tuer les gens qui croyaient en Jésus et maintenant, il croyait lui-même en Jésus. Le résultat est que les Juifs ont été surpris. La conjonction « parce que » relie les deux idées et indique que ce qui la suit est une raison.
Voici, une grande tempête se leva sur la mer, si bien que la barque fut recouverte par les vagues ; mais Jésus dormait. (Matthieu 8 :24 ULB)
La raison est la grande tempête, et le résultat est que le bateau était couvert de vagues. Les deux événements sont reliés par « pour que ». Notez que « pour que » indique souvent une relation d'objectif, mais ici, la relation est raison-résultat, car la mer ne peut pas penser et n'a donc pas d'objectif.
Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant. (Genèse 2 :3 LS)
Le résultat est que Dieu a béni et sanctifié le septième jour. La raison c'est parce qu'il s'est reposé de son travail le septième jour
« Heureux, vous qui êtes pauvres, car le Royaume de Dieu est à vous. » (Luc 6 :20 ULB) Le résultat est que les pauvres sont bénis. La raison est que le royaume de Dieu est à eux. Ce sont leurs enfants qu’il établit à leur place ; et Josué les circoncit, car ils étaient incirconcis, parce qu’on ne les avait point circoncis pendant la route. (Josué 5 :7 LS)
Le résultat est que Josué a circoncis les garçons et les hommes nés dans le désert. La raison était qu'ils n'avaient pas été circoncis pendant leur voyage.
Si votre langue utilise les relations raison-résultat de la même manière que dans le texte, utilisez-les telles quelles.
Si l'ordre des clauses est une source de confusion pour le lecteur, changez l'ordre.
Si la relation entre les clauses n'est pas claire, utilisez un mot de connexion plus évident
Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée. (Genèse 2 :3 LS)
« Heureux, vous qui êtes pauvres, car le Royaume de Dieu est à vous. » (Luc 6 :20 ULB)
Le royaume de Dieu appartient à vous qui êtes pauvres. Par conséquent, vous, les pauvres êtes bénis.
« Bienheureux sont les pauvres, car le royaume de Dieu leur appartient.
Voici, une grande tempête se leva sur la mer, si bien que la barque fut recouverte par les vagues ; mais Jésus dormait. (Matthieu 8 :24 ULB)
Voici, le bateau était couvert de vagues car une grande tempête s’est levée sur la mer.
Voici, une grande tempête s'est levée sur la mer’ donc le bateau était couvert de vagues.
Une relation de contraste est une relation logique dans laquelle un événement ou un élément est en contraste ou en opposition avec un autre.
Dans les Ecritures, de nombreux événements ne se passent pas comme les personnes impliquées le désirent ou bien s’y attendent. Parfois, les gens agissent d'une manière inattendue, bonne ou mauvaise. Souvent, c'est Dieu à l'œuvre qui change les événements. Ces événements sont souvent cruciaux et il est important que les traducteurs comprennent et communiquent ces contrastes. En anglais, les relations de contraste sont souvent indiquées par « mais », « quoique », « même si », « bien que », « encore » ou « cependant ».
Vous avez essayé de me faire du mal quand vous m'avez vendu comme esclave, mais Dieu a utilisé ce mal pour faire du bien ! (histoire 8 cadre 12 OBS)
Le mauvais plan des frères de Joseph pour vendre Joseph est en contraste avec le bon plan de Dieu pour sauver de nombreuses personnes. Le mot « mais » marque le contraste.
Car qui est le plus grand : celui qui est à table ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Pourtant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. (Luc 22 :27 ULB)
Jésus met en contraste la conduite fière des dirigeants humains et le charactère humble de sa conduite par l'emploi de l'expression "et pourtant".
…Malgré qu'il était lié avec des chaînes et des liens et était surveillé, il brisait les chaînes et était poussé par le démon vers les lieux déserts. (Luc 8 :29 ULB)
On ne s'attends pas à ce qu'une personne liée par des chaînes puisse les briser. Le mot « bien que » marque le contraste avec un événement inattendu.
qui trouva grâce auprès de Dieu ; il demanda qu'une demeure soit bâtie pour le Dieu de Jacob. Mais Salomon bâtit une maison pour Dieu. Toutefois, le Très Haut n'habite pas dans des maisons construites par des mains ; comme l'as dit le prophète : (Actes 7 :46-48 ULB)
Il y a ici deux contrastes, marqués par « mais et toutefois ». Le premier contraste montre que même si David a demandé à trouver une place pour la maison de Dieu, c’est Salomon qui l’a construite. Le deuxième contraste nous dit que Salomon a construit une maison pour Dieu, mais que Dieu ne vit pas dans les maisons que les gens construisent.
Si votre langue utilise les relations de contraste de la même manière que dans le texte, utilisez-les telles quelles.
Si la relation de contraste entre les clauses n'est pas claire, utilisez une conjonction ou une phrase de connexion plus claire ou plus spécifique.
S'il est plus clair dans votre langue de marquer l'autre clause de la relation de contraste, utilisez un mot de connexion pour l'autre clause.
Si votre langue montre une relation de contraste d'une manière différente, utilisez cette méthode.
Car qui est le plus grand : celui qui est à table ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Pourtant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. (Luc 22 :27 ULB)
…Malgré qu'il était lié avec des chaînes et des liens et était surveillé, il brisait les chaînes et était poussé par le démon vers les lieux déserts. (Luc 8 :29 ULB)
qui trouva grâce auprès de Dieu ; il demanda qu'une demeure soit bâtie pour le Dieu de Jacob. Mais Salomon bâtit une maison pour Dieu. Toutefois, le Très Haut n'habite pas dans des maisons construites par des mains ; comme l'as dit le prophète : (Actes 7 :46-48 ULB)
Une condition factuelle est une condition qui semble hypothétique mais qui est déjà certaine ou vraie, de sorte que la condition est garantie. Dans les conditions factuelles en français, on utilise souvent les mots « même si », « depuis » ou « ceci étant le cas » pour indiquer la différence entre une condition de fait et une condition hypothétique.
Certaines langues n’indiquent pas comme condition si une chose est certaine ou vraie. Les traducteurs de ces langues pourraient mal comprendre les langues d'origine et penser que la situation est incertaine. Cela entraînerait des erreurs dans leurs traductions. Même si les traducteurs comprennent que la condition est certaine ou vraie, les lecteurs la comprendront mal. Dans ce cas, il serait préférable de traduire la condition par une déclaration factuelle plutôt que par une expression conditionnelle.
Si Yahweh est Dieu, adorez-le, (histoire 19 cadre 6 OBS)
Alors Elie s’approcha de tout le peuple, et dit : Jusqu’à quand clocherez-vous des deux côtés ? Si l’Eternel est Dieu, allez après lui ; si c’est Baal, allez après lui ! Le peuple ne lui répondit rien. (1 Rois 18 :21 LS)
Cette phrase a la même construction qu'une condition hypothétique. La condition est « si Yahweh est Dieu » et si c’est vrai, alors les Israélites devraient adorer Yahweh. Mais le prophète Élie ne demande pas si Yahweh est Dieu ou non. En fait, il est tellement certain que Yahweh est Dieu que plus tard dans le passage, il verse de l'eau sur son sacrifice. Il est confiant que Dieu est réel et qu'il brûlera même une offrande complètement mouillée. Les prophètes ont enseigné à maintes reprises que Yahweh est Dieu et que le peuple devrait l'adorer. Cependant, le peuple n'a pas adoré Yahweh, bien qu’il soit Dieu. En mettant la déclaration ou l'instruction sous la forme d'une condition hypothétique, Elijah essaie de faire comprendre plus clairement aux Israélites ce qu'ils doivent faire.
Un fils honore son père, et un serviteur son maître. Si je suis père, où est l’honneur qui m’est dû ? Si je suis maître, où est la crainte qu’on a de moi ? Dit l’Eternel des armées à vous, sacrificateurs, Qui méprisez mon nom, Et qui dites : En quoi avons-nous méprisé ton nom ? (Malachie 1 :6 LS)
Yahweh a dit qu'il était un père et un maître pour Israël, alors même si cela ressemble à une condition hypothétique car cela commence par « si », ce n'en est pas une. Ce verset commence par le proverbe qui dit qu'un fils honore son père. Tout le monde sait que c'est vrai. Mais les Israélites n'honorent pas Yahweh. L'autre proverbe dit qu'un serviteur honore son maître. Tout le monde sait que c'est vrai. Mais les Israélites n'honorent pas Yahweh. Il semble donc qu'il ne soit pas leur maître. Mais Yahweh est le maître. Yahweh utilise la forme d'une condition hypothétique pour démontrer que les Israélites ont tort. La deuxième partie de la condition qui devrait prendre place naturellement ne se produit pas, même si la déclaration conditionnelle est vraie.
Si l'utilisation de la forme d'une condition hypothétique est une source de confusion ou pourrait faire penser au lecteur que le locuteur doute de ce qu'il dit dans la première partie, alors utilisez plutôt une déclaration. Des mots tels que « depuis » ou « vous savez que… » ou « il est vrai que… » peuvent être utiles pour clarifier le sens.
Si Yahweh est Dieu, adorez-le, (histoire 19 cadre 6 OBS)
« Il est vrai que Yahweh est Dieu, adorez-le ! »
Un fils honore son père, et un serviteur son maître. Si je suis père, où est l’honneur qui m’est dû ? Si je suis maître, où est la crainte qu’on a de moi ? Dit l’Eternel des armées à vous, sacrificateurs, qui méprisez mon nom, et qui dites : en quoi avons-nous méprisé ton nom ? (Malachie 1 :6 LS)
« Un fils honore son père et un serviteur honore son maître. Puisque je suis donc un père, où est mon honneur ? Puisque je suis un maître, où est le respect qu'on me doit ? »
Une condition contrefactuelle (contraire à la réalité) est une condition qui semble hypothétique, mais dont on est déjà certain qu'elle n'est PAS vraie. En anglais, les conditions contrefactuelles utilisent souvent les mots « même si », « depuis » ou « ceci étant le cas » pour indiquer la différence entre elles et une véritable condition hypothétique.
Généralement, il n'y a pas de mots spéciaux qui indiquent une condition contraire à la réalité. L'auteur suppose que le lecteur sait que ce n'est pas une condition vraie. Pour cette raison, il est souvent nécessaire de connaître l’information implicite pour savoir que ce n’est pas vrai. Si ce type de condition est difficile à communiquer pour les traducteurs, ceux-ci voudront peut-être envisager d'utiliser les mêmes stratégies que celles utilisées pour les questions rhétoriques [Questions rhétoriques] (../figs-rquestion / 01.md) ou [Informations implicites](../ figs-explicit / 01.md).
mais si Baal est Dieu, adorez-le ! (Histoire 19 Cadre 6 OBS)
Alors Elie s’est approché de tout le peuple, et a dit : « Jusqu’à quand clocherez-vous des deux côtés ? Si l’Eternel est Dieu, allez après lui ; si c’est Baal, allez après lui ! Le peuple ne lui répondit rien." (1 Rois 18 :21 LS)
Baal n'est pas un dieu, Elijah ne suggère pas qu'il pourrait être un dieu et il ne veut pas que les gens le suivent. Mais il a utilisé une déclaration contrefactuelle pour leur montrer que ce qu'ils faisaient était mauvais.
Sa femme lui répondit : Si l’Eternel eût voulu nous faire mourir, il n’aurait pas pris de nos mains l’holocauste et l’offrande, il ne nous aurait pas fait voir tout cela, et il ne nous aurait pas maintenant fait entendre pareilles choses. (Juges 13 :23 LS)
L’épouse de Manoach estime que la deuxième partie de sa déclaration conditionnelle n’est pas vraie et que la première partie n’est donc pas vraie non plus. Dieu a reçu leur offrande consumée, donc il ne veut pas les tuer.
Que ne sommes-nous morts par la main de l’Eternel dans le pays d’Egypte, quand nous étions assis près des pots de viande, quand nous mangions du pain à satiété ? (Exode 16 :3b LS)
Bien entendu, les personnes qui ont parlé ici ne sont pas décédées en Égypte. Il s'agit donc d'une condition contraire à la réalité, utilisée pour exprimer un souhait.
Malheur à toi, Chorazin ! Malheur à toi, Bethsaïda ! Si les grandes œuvres avaient été faites dans Tyr et Sidon comme elles ont été faites chez vous, ils se seraient repentis depuis longtemps par le sac et les cendres. (Matthieu 11 :21 ULB)
Le lecteur français sait que ces deux derniers exemples sont des conditions contrefactuelles en raison des verbes au passé utilisés dans la première partie (ce ne sont pas des choses qui pourraient arriver). Le dernier exemple comporte également une deuxième partie qui utilise « aurait » qui indique aussi quelque chose qui ne s'est pas produit.
Si les conditions contrefactuelles sont claires dans votre langue, utilisez-les telles quelles.
mais si Baal est Dieu, adorez-le ! (Histoire 19 Cadre 6 OBS)
Si vous croyez que Baal est Dieu, adorez-le !
Si Baal n'est pas Dieu, vous ne devriez pas l'adorer !
Baal est-il celui qui est vraiment Dieu? Devriez-vous l'adorer ?
Sa femme lui répondit : Si l’Eternel eût voulu nous faire mourir, il n’aurait pas pris de nos mains l’holocauste et l’offrande, il ne nous aurait pas fait voir tout cela, et il ne nous aurait pas maintenant fait entendre pareilles choses. (Juges 13 :23 LS)
Que ne sommes-nous morts par la main de l’Eternel dans le pays d’Egypte, quand nous étions assis près des pots de viande, quand nous mangions du pain à satiété ? (Exode 16 :3b LS)
Malheur à toi, Chorazin ! Malheur à toi, Bethsaïda ! Si les grandes œuvres avaient été faites dans Tyr et Sidon comme elles ont été faites chez vous, ils se seraient repentis depuis longtemps par le sac et les cendres. (Matthieu 11 :21 ULB)
« Malheur à toi, Chorazin ! Malheur à toi, Bethsaïda ! Les actes puissants qui ont été commis en vous n'ont pas été faits à Tyr et à Sidon. Mais s’ils avaient été faits là-bas, ces personnes se seraient repenties il y a longtemps, prenant le sac et les cendres.
« Malheur à toi, Chorazin ! Malheur à toi, Bethsaïda ! Vous pensez que vous êtes meilleur que Tyr et Sidon, mais vous ne l'êtes pas ! Ils se seraient repentis il y a longtemps par le sac et les cendres à la vue des actes puissants que vous avez vus ! Vous devriez être comme eux!
Les connecteurs conditionnels relient deux clauses pour indiquer que l'une d'elles va arriver lorsque l'autre prendra place. En anglais, le moyen le plus courant de relier des clauses conditionnelles est d'utiliser les mots « si… alors ». Cependant, le mot « alors » n'est souvent pas employé.
Une condition hypothétique est une condition dans laquelle le deuxième événement (la clause « alors » ou « donc ») n'aura lieu que si le premier événement (la clause « si ») a lieu ou est satisfaite d'une manière ou d'une autre. Parfois, ce qui se passe dépend des actions d’autres personnes.
Il est important que les traducteurs comprennent quand une phrase est une condition hypothétique et quand ce n'est pas le cas, pour qu'ils puissent la traduire correctement. Par exemple, certaines des promesses de Dieu à Israël étaient conditionnellement basées sur l'obéissance d'Israël à Dieu ou sur leur désobéissance. Cependant, beaucoup des promesses de Dieu à Israël, n'étaient pas conditionnelles ; Dieu tiendra ces promesses, qu'ils obéissent ou non. Il est donc important que les traducteurs connaissent la différence et communiquent chaque situation avec précision dans leur propre langue.
De plus, les conditions sont parfois présentées dans un ordre différent de celui dans lequel elles se passeraient. Si la langue cible déclare les clauses dans un ordre différent, le traducteur devra faire l’ajustement nécessaire.
Dieu a promis de bénir le peuple et de le protéger, s'il obéissait à ces lois. Mais il a dit qu'il les punirait s'ils ne leur obéissaient pas. (histoire 13 cadre 7 OBS)
Il y a deux conditions hypothétiques dans ce cadre. Dans ces deux conditions, le premier événement (la clause « si ») est déclaré en deuxième place. Si ce n'est pas naturel ou pas clair, les clauses peuvent être reformulées dans un ordre plus naturel. La première condition est : si les Israélites obéissaient à Dieu, Dieu les bénirait et les protégerait. La deuxième condition hypothétique est : si les Israélites n'obéissaient pas à Dieu, alors Dieu les punirait.
Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage (Genèse 4 :7a LS) Si Caïn fait ce qui est juste, alors il sera accepté. La seule façon pour Cain d'être accepté est de faire ce qui est juste.
car si ce plan ou cette œuvre vient des hommes, il échouera. Mais s'il vient de Dieu, vous ne pourrez les vaincre ; (Actes 5 :38b-39a ULB)
Il existe deux conditions hypothétiques ici : 1. S'il est vrai que ce plan est fait par des hommes, il sera renversé. 2. S'il est vrai que ce plan est de Dieu, alors il ne peut pas être renversé.
Si l'ordre des clauses crée de la confusion dans la condition hypothétique, changez l'ordre des clauses.
Si vous ne savez pas où se trouve le deuxième événement, commencez cette partie par un mot du type « alors ».
Dieu a promis de bénir le peuple et de le protéger, s'il obéissait à ces lois. Mais il a dit qu'il les punirait s'ils ne leur obéissaient pas. (histoire 13 cadre 7 OBS)
Si le peuple obéissait à ces lois, Dieu a promis de les bénir et de les protéger. Mais s'ils n'obéissaient pas à ces lois, Dieu a dit qu'il les punirait.
Si le peuple a obéi à ces lois, alors Dieu a promis de les bénir et de les protéger. Mais si ils n'ont pas obéi à ces lois, alors Dieu a dit qu'il les punirait.
car si ce plan ou cette œuvre vient des hommes, il échouera. Mais s'il vient de Dieu, vous ne pourrez pas les vaincre ; (Actes 5 :38b-39a ULB)
Les connecteurs de relation d'exclusion permettent d'exclure un ou plusieurs éléments ou personnes d'un groupe.
L'anglais indique des relations d'exclusion avec des mots comme « sauf », « mais pas », « autre que », « à part », « sauf si », « cependant…pas » et « seulement ». Certaines langues n'indiqueraient pas qu'un ou plusieurs éléments ou des gens sont exclus d'un groupe de cette manière, mais auraient plutôt d'autres moyens. Les traducteurs doivent comprendre qui ou ce qui est inclus dans le groupe et qui ou ce qui est exclu pour pouvoir le communiquer correctement dans leur langue.
Dieu sauvera tous ceux qui croient en Jésus et le reçoivent comme leur Maître. Mais il ne sauvera pas ceux qui ne croient pas en lui (OBS 49 Cadre 13a)
Si tu veux racheter, rachète ; mais si tu ne veux pas, déclare-le-moi, afin que je le sache. Car il n’y a personne avant toi qui ait le droit de rachat, et je l’ai après toi. (Ruth 4 :4b LS)
David les battit depuis l’aube du jour jusqu’au soir du lendemain, et aucun d’eux n’échappa, excepté quatre cents jeunes hommes qui montèrent sur des chameaux et s’enfuirent. (1 Samuel 30 :17 LS)
Il dit : Laisse-moi aller, car l’aurore se lève. Et Jacob répondit : Je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies béni. (Genèse 32 :26 LS)
Si la manière dont les clauses d'exclusion sont marquées dans la langue source est aussi claire dans votre langue, traduisez les clauses d'exclusion de la même façon.
Partie 1 : [Pas un homme ne s'est échappé] Partie 2 : [sauf quatre cents jeunes hommes]
Dans certaines langues, de telles constructions n'ont pas de sens car l'exclusion de la partie 2 contredit l'affirmation négative de la partie 1. Dans ce cas, le traducteur peut exprimer la même idée sans la contradiction en supprimant le négatif et en utilisant un mot comme « seulement. »
Dieu ne sauvera que ceux qui croient en Jésus et le recevront comme leur maître. Il ne sauvera pas ceux qui ne croient pas en lui.
Si tu veux racheter, rachète ; mais si tu ne veux pas, déclare-le-moi, afin que je le sache. Car il n’y a personne avant toi qui ait le droit de rachat, et je l’ai après toi. (Ruth 4 :4b LS)
…Car tu es la première personne qui a le droit de rachat et je l’ai « seulement » après toi.
David les battit depuis l’aube du jour jusqu’au soir du lendemain, et aucun d’eux n’échappa, excepté quatre cents jeunes hommes qui montèrent sur des chameaux et s’enfuirent. (1 Samuel 30 :17 LS)
David les a battus depuis l’aube du jour jusqu’au soir du lendemain, et seulement quatre cents jeunes hommes qui sont montés sur des chameaux se sont échappés.
Il dit : Laisse-moi aller, car l’aurore se lève. Et Jacob répondit : Je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies béni. (Genèse 32 :26 LS)
Il a dit : Laisse-moi aller, car l’aurore se lève. Et Jacob a répondu : Je te laisserai aller seulement après que tu m’aies béni.
Les noms abstraits sont des noms qui font allusion aux attitudes, aux qualités, aux événements, aux situations ou même aux relations entre des idées. Ce sont des choses qui ne peuvent être vues ou touchées physiquement, telles que le bonheur, le poids, les blessures, l'unité, l'amitié, la santé et la raison. Ce sont des problèmes de traduction car certaines langues peuvent exprimer une certaine idée avec un nom abstrait, alors que d'autres auraient besoin d'une manière différente de l'exprimer.
Rappelez-vous que les noms sont des mots qui parlent d’une personne, un lieu, une chose ou une idée. Les noms abstraits sont des noms qui font allusion à des idées. Celles-ci peuvent être des attitudes, des qualités, des événements, des situations ou même des relations entre ces idées. Ce sont des choses qui ne peuvent pas être vues ou touchées physiquement, telles que la joie, la paix, la création, le bien, le contentement, la justice, la vérité, la liberté, la vengeance, la lenteur, la longueur et le poids.
L'utilisation de noms abstraits permet aux gens d'exprimer leurs pensées sur les idées en moins de mots que s'ils n'avaient pas ces noms. C'est une façon de nommer des actions ou des qualités pour que les gens puissent en parler comme s'il s'agissait de choses. C'est comme un moyen rapide de parler dans la langue. Par exemple, dans les langues qui utilisent des noms abstraits, les gens peuvent dire : « Je crois au pardon du péché ». Mais si la langue ne possédait pas les deux noms abstraits « pardon » et « péché », ils seraient obligés de construire une phrase plus longue pour exprimer le même sens. Ils devraient dire, par exemple, « Je crois que Dieu est prêt à pardonner aux gens après qu'ils ont péché », en utilisant des phrases verbales au lieu de noms pour ces idées.
La Bible à partir de laquelle vous traduisez utilise probablement des noms abstraits pour exprimer des idées. Votre langue pourrait ne pas utiliser de noms abstraits pour certaines de ces idées ; au lieu de cela, elle pourrait utiliser des expressions pour exprimer ces idées. Ces expressions utiliseront d'autres types de mots tels que des adjectifs, des verbes ou des adverbes pour rendre la signification du nom abstrait.
… dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, … (2 Timothée 3:15b LS)
Le nom abstrait « enfance » se réfère à la période où quelqu'un est un enfant.
C'est en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement ;… (1 Timothée 6:6 LS)
Les noms abstraits « piété » et « contentement » se réfèrent à l’état d’être pieux et satisfait. Le nom abstrait « gain » fait référence à quelque chose qui fait du bien ou aide quelqu'un.
Jésus lui dit : « Le salut est entré aujourd'hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d’Abraham. (Luc 19:9 LS)
Le nom abstrait « le salut » se réfère ici au fait d'être sauvé de l'état de péché ou de la damnation éternelle.
Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, … (2 Pierre 3:9a)
Le nom abstrait « patience » fait référence à la qualité de savoir attendre avec calme.
… le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres et manifestera les desseins des cœurs. (1 Corinthiens 4:5b LS)
Le nom abstrait « dessein » fait référence aux choses que les gens veulent faire et aux raisons pour lesquelles ils veulent les faire.
Si un nom abstrait est naturel et donne le bon sens dans votre langue, envisagez de l’utiliser. Sinon, voici une autre option :
(1) Reformulez la phrase avec une expression qui explique le nom abstrait. Au lieu d'un nom, la nouvelle phrase utilisera un verbe, un adverbe ou un adjectif pour exprimer l'idée du nom abstrait.
(1). Reformulez la phrase avec une expression qui explique le nom abstrait. Au lieu d'un nom, la nouvelle phrase utilisera un verbe, un adverbe ou un adjectif pour exprimer l'idée du nom abstrait.
… dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, … (2 Timothée 3:15b LS)>
Depuis que tu étais un enfant, tu as connu les écrits sacrés.
C'est en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement ;… (1 Timothée 6:6 LS)>
être pieux et content est très bénéfique, et nous profitons grandement lorsque nous sommes pieux et contents. Nous jouissons grandement lorsque nous honorons et obéissons à Dieu et lorsque nous sommes satisfaits de ce que nous avons.
Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, … (2 Pierre 3:9a)>
Le Seigneur fait preuve de persévérance, de ténacité dans l'accomplissement de ses promesse envers nous.
Jésus lui dit : « Le salut est entré aujourd'hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d’Abraham. (Luc 19:9 LS)
Aujourd'hui, les gens de cette maison ont été sauvés de leur péché … Aujourd'hui, Dieu a sauvé les habitants de cette maison…
… le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres et manifestera les desseins des cœurs. (1 Corinthiens 4:5b LS)>
Il mettra en évidence les choses cachées des ténèbres et révélera les choses que les gens veulent faire et les raisons pour lesquelles ils veulent les faire.
Certaines langues ont des phrases actives et aussi des phrases passives. Dans les phrases actives, le sujet fait l'action. Dans les phrases passives, le sujet subit l'action. Voici quelques exemples avec leurs sujets soulignés :
Les traducteurs dont les langues ne contiennent pas de phrases passives devront savoir comment traduire les phrases passives qu'ils trouvent dans la Bible. Les autres traducteurs devront décider quand utiliser la voix passive et quand utiliser la voix active.
Certaines langues ont des phrases actives (voix active) et aussi des phrases passives (voix passive).
Dans les exemples de phrases actives et passives ci-dessous, nous avons souligné le sujet.
Toutes les langues ont des formes actives. Certaines langues ont des formes passives, et d'autres ne les ont pas.
La forme passive n’est pas utilisée pour les mêmes raisons dans toutes les langues qui l’utilisent.
les archers ont tiré du haut de la muraille sur tes serviteurs, et plusieurs des serviteurs du roi ont été tués, et ton serviteur Urie, le Héthien, est mort aussi. (2 Samuel 11 :24 LS)
Cela signifie que les archers ennemis ont tué certains des serviteurs du roi, y compris Urie. Le centre d'attention est ce qui est arrivé aux serviteurs du roi et à Urie, pas à ceux qui leur ont tiré dessus. Le but de la voix passive ici est de se concentrer sur les serviteurs du roi et Urie.
Lorsque les gens de la ville se furent levés de bon matin, voici, l’autel de Baal était renversé, le pieu sacré placé dessus était abattu… (Juges 6 :28 LS)
Les hommes de la ville ont vu ce qui était arrivé à l'autel de Baal, mais ils ne savaient pas qui l'avait détruit. Le but de la voix passive ici est de communiquer cet événement du point de vue des hommes de la ville.
Il aurait été préférable pour lui qu’on mette à son cou une pierre de moulin et qu’on le jette dans la mer… (Luc 17 :2 ULB)
La situation décrit une personne qui se retrouve à la mer avec une meule autour du cou. Le but de la voix passive ici est de garder le focus sur ce qui arrive à cette personne. Qui a fait ces choses à la personne n'est pas important.
Si vous décidez qu'il est préférable de traduire sans l’emploi de la voix passive, voici quelques stratégies à envisager.
Utilisez le même verbe dans une phrase active et dites qui a fait l'action. Si vous faites cela, essayez de garder le focus sur la personne qui est l'objet de l'action.
Utilisez le même verbe dans la voix active d’une phrase et ne dites pas qui a fait l'action. Au lieu de cela, utilisez une expression générique comme "ils" ou "on" ou "quelqu'un".
Utilisez un verbe différent dans une phrase active.
Une ellipse est ce qui arrive quand un locuteur ou un écrivain omet un ou plusieurs mots dans une phrase parce qu’il sait que l’auditeur ou le lecteur comprendra le sens de la phrase et complètera les mots dans son esprit lorsqu’il entendra ou lira les mots qui sont là. L’information omise a généralement été mentionnée dans une phrase précédente.
c’est pourquoi les méchants ne résistent pas au jour du jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes ; (Psaumes 1, 5 LS)
C’est une ellipse parce que « les pécheurs dans l’assemblée des justes » n’est pas une phrase complète. Le locuteur suppose que l'auditeur comprendra ce que les pécheurs ne feront pas dans l'assemblée des justes en appliquant l'action de la clause précédente.
Les lecteurs qui voient des expressions ou des phrases incomplètes pourraient ne pas savoir quelles sont les informations qui manquent s’ils n’utilisent pas d’ellipses dans leur langue.
…quand il se fut approché, il lui demanda : Que veux-tu que je te fasse ? Il répondit : Seigneur, que je recouvre la vue. (Luc 18 :40b-41 LS)
L'homme répondit en une phrase incomplète parce qu'il voulait être poli et ne pas demander directement à Jésus de le guérir. Il savait que Jésus comprendrait que la seule façon de recevoir sa vue serait que Jésus le guérisse.
Il les fait bondir comme des veaux, et le Liban et le Sirion comme de jeunes buffles. (Psaumes 29 :6 LS)
L’écrivain veut que ses mots soient peu nombreux et fassent de la bonne poésie. Il n'a pas dit que Yahweh faisait sauter Sirion comme un jeune bœuf, car il savait que ses lecteurs pourraient donner l'information eux-mêmes.
Si l'ellipse est naturelle et fait du bon sens dans votre langue, envisagez de l’utiliser. Sinon, voici une autre option :
Ajoutez les mots qui manquent à la phrase ou à la phrase incomplète.
C’est pourquoi les méchants ne résistent pas au jour du jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes ; (Psaumes 1 :5 LS)
*…les méchants ne résisteront pas dans le jugement, et les pécheurs ne se lèveront pas dans l'assemblée des justes
et, quand il se fut approché, il lui demanda : Que veux-tu que je te fasse ? Il répondit : Seigneur, que je recouvre la vue. (Luc 18 :40b-41 LS)
*…quand l'aveugle s’est approché, Jésus lui a demandé : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Il a dit : « Seigneur, je veux que tu me guérisses afin que je puisse recevoir ma vue. »
Il les fait bondir comme des veaux, Et le Liban et le Sirion comme de jeunes buffles. (Psaumes 29 :6 LS)
Certaines langues ont plus d'un mot pour « vous » en fonction du nombre de personnes auxquelles le mot fait référence. Le singulier fait référence à une personne et le pluriel à plusieurs personnes. Certaines langues ont également une forme double qui fait référence à deux personnes, et d'autres ont d'autres formes qui font référence à trois ou quatre personnes.
Vous voudrez peut-être aussi regarder la vidéo sur http://ufw.io/figs_younum.
Parfois, dans la Bible, un locuteur utilise une forme singulière de « vous » même s'il s'adresse à une foule.
Certaines langues ont plus d'une forme de "vous" basée sur la relation entre le locuteur et la personne à qui il parle. Les gens utilisent la forme formelle « vous » pour parler à une personne plus âgée, qui a une autorité supérieure, ou une personne qu'ils ne connaissent pas très bien. Les gens utilisent la forme informelle « tu » pour parler à quelqu'un qui n'est pas plus âgé, qui n'a pas l'autorité supérieure, qui est un membre de la famille ou un ami proche.
Vous voudrez peut-être aussi regarder la vidéo à : http://ufw.io/figs_youform.
Pour vous aider avec la traduction de ces pronoms (tu et vous), nous vous suggérons de lire :
Certaines langues ont une forme singulière pour la deuxième personne du pronom personnel, « tu », lorsque le pronom fait référence à une seule personne et une forme plurielle, « vous », lorsque le pronom désigne plusieurs personnes. Certaines langues ont aussi une double forme de « vous » lorsque le pronom « vous » désigne seulement deux personnes. Les traducteurs qui parlent l'une de ces langues auront toujours besoin de savoir ce que le locuteur veut dire pour pouvoir choisir le mot qui convient dans leur langue. D'autres langues, telles que l'anglais, ont une seule forme que les gens utilisent, quel que soit le nombre de personnes auquel elle fait référence.
Auparavant, la Bible été écrite en hébreu, en araméen et en grec. Ces langues ont toutes une forme singulière pour la deuxième personne du pronom personnel, « tu », et une forme plurielle « vous ». Lorsque nous lisons la Bible dans ces langues, les pronoms et les formes verbales nous indiquent si le pronom désigne une personne ou plus d'une personne. Cependant, ils ne nous indiquent pas s'il s'agit de deux personnes ou de plus de deux personnes. Lorsque les pronoms ne nous indiquent pas à combien de personnes ils font référence, nous devons examiner le contexte pour voir de combien de personnes le locuteur parle.
Souvent, le contexte indiquera clairement si le pronom « vous » fait référence à deux personnes ou à plus de deux personnes. Si vous examinez les autres pronoms de la phrase, ils vous aideront à savoir à combien de personnes le locuteur s'adresse.
Jacques et Jean, les fils de Zébédée, vinrent à lui et dirent : « Maître, nous voulons que tu fasses pour nous tout ce que nous te demandons. » Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? » (Marc 10 :35-36 ULB)
Jésus demande aux deux, Jacques et Jean, ce qu'ils veulent qu'il fasse pour eux. Si la langue cible a la double forme de « vous », utilisez-la. Si la langue cible n'a pas une double forme, la forme plurielle conviendra.
Jésus envoya deux de ses disciples et leur dit : « Allez dans le village qui est en face de nous. Dès que vous y serez entrez, vous verrez un ânon attaché, sur lequel personne n'est jamais monté. Détaché-le et amenez-le-moi. (Marc 11 :1b-2 ULB)
Le contexte montre clairement que Jésus s'adresse à deux personnes. Si la langue cible a la double forme de « vous », utilisez-la. Si la langue cible n'a pas une double forme, la forme plurielle conviendra.
Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus Christ, aux douze tribus dans la dispersion : salut. Considérez-les toutes comme sujet de joie, mes frères, lorsque vous expérimentez des épreuves diverses. Vous savez que la mise en épreuve de votre foi produit l'endurance. (Jacques 1 :1-2 ULB)
James a écrit cette lettre à beaucoup de gens, donc le pronom « vous » fait référence à beaucoup de gens. Si la langue cible a une forme « plurielle » de « vous », il serait préférable de l'utiliser ici.
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Certaines langues ont une forme singulière pour la deuxième personne du pronom personnel qui fait référence à une seule personne (en français « tu ») et une forme plurielle pour faire référence à plus d'une personne (en français « vous »). D'autres langues, telles que l'anglais, ont une seule forme que les gens utilisent, quel que soit le nombre de personnes auquel elle fait référence. Les traducteurs qui parlent l'une de ces langues auront toujours besoin de savoir ce que le locuteur veut dire pour pouvoir choisir le mot qui convient pour dans leur langue.
La Bible a été écrite d'abord en hébreu, en araméen et en grec. Toutes ces langues ont une forme singulière pour la deuxième personne du pronom personnel et une forme plurielle. Lorsque nous lisons la Bible dans ces langues, les pronoms et les formes verbales nous indiquent si le pronom désigne une personne ou plusieurs. Lorsque nous lisons la Bible dans une langue qui n’a pas de formes différentes, nous devons examiner le contexte pour comprendre de combien de personnes l’orateur parlait.
Souvent, le contexte indiquera clairement si le mot « vous » fait référence à une personne ou à plusieurs personnes. Si vous examinez les autres pronoms de la phrase, ils vous aideront à connaître le nombre de personnes avec lesquelles l'orateur parlait.
Parfois, les locuteurs grecs et hébreux utilisaient "vous" au singulier, même s’ils parlaient à un groupe de personnes. Voir Forms of 'You' - Singular to a Crowd
Le dirigeant dit : « J'ai obéi à toutes ces choses depuis le temps où j'étais un jeune. » Quand Jésus entendit cela, il lui dit : « Il te manque encore une chose. Tu dois vendre tous ce que tu possèdes et le distribuer aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel—puis viens, suis-moi. » (Luc 18 :21-22 ULB)
Le dirigeant parlait de lui-même quand il a dit « Je ». Cela nous montre que lorsque Jésus a dit « Tu », il ne faisait référence qu'au dirigeant. Ainsi, les langues qui ont des formes singulière et plurielle de « vous » prendraient la forme singulière ici.
L'ange lui dit : « Habille-toi et mets tes sandales. » Pierre le fit. L'ange lui dit : « Portes ton manteau et suis-moi ! » (Actes 12 :8 ULB)
Le contexte montre clairement que l'ange parlait à une personne et qu'une seule personne a fait ce que l'ange avait commandé. Ainsi, les langues qui ont des formes singulière et plurielle de « vous » auraient la forme singulière ici pour « toi-même » et « ton ». De plus, si les verbes ont des formes différentes pour les sujets singuliers et pluriels, les verbes « s’habiller » et « mettre » prendront la forme de la deuxième personne au singulier.
À Tite, un vrai fils en notre foi commune. … Pour cette raison, Je t'ai laissé en Crète, afin que tu mettes en ordre les choses qui ne sont pas encore achevées et que tu établisses des anciens dans chaque ville selon mes instructions. … Mais toi, dis ce qui est conforme à la bonne instruction. (Tite 1 :4-5 ; 2 :1 ULB)
Paul a écrit cette lettre à une personne, Titus. La plupart du temps, le pronom « tu » dans cette lettre ne fait référence qu'à Titus.
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Différentes langues ont différentes manières de déterminer s'il faut utiliser les mots « aller » ou « venir » et s'il faut utiliser les mots « emmener » ou « amener » pour parler de mouvement. Par exemple, lorsqu'ils disent qu'ils s'approchent d'une personne qui les a appelés, les francophones disent « nous venons », tandis que les hispanophones disent « nous allons ». Vous devrez traduire les mots « aller » et « venir » (et aussi « emmener » et « amener ») de manière à ce que vos lecteurs comprennent la direction prise par les gens.
Différentes langues ont différentes façons de parler de mouvement. Les langues bibliques ou votre langue source pourraient utiliser les mots "aller" et "venir" ou "emmener" et "amener" différemment que votre langue. Si ces mots ne sont pas traduits d'une manière naturelle dans votre langue, vos lecteurs risquent de ne pas bien savoir dans quelle direction les gens se déplacent.
L’Éternel dit à Noé : Entre dans l’arche, toi et toute ta maison…(Genèse 7 :1 LS)
Dans certaines langues, cela ferait croire aux gens que Yahweh était dans l'arche.
Tu seras dégagé du serment que tu me fais, quand tu auras été vers ma famille ; si on ne te l’accorde pas, tu seras dégagé du serment que tu me fais. (Genèse 24 :41 LS)
Abraham parlait à son serviteur. Les membres de la famille d'Abraham vivaient très loin de là où il se tenait avec son serviteur. Il voulait que son serviteur aille chez sa famille et non pas qu’ils viennent chez Abraham.
Lorsque tu seras entré dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne, lorsque tu le posséderas, que tu y auras établi ta demeure…(Deutéronome 17 :14 LS)
Moïse parle aux gens dans le désert. Ils n'étaient pas encore entrés dans le pays que Dieu allait leur donner. Dans certaines langues, il serait plus logique de dire « Après votre entrée dans le pays… »
Joseph et Marie l'amenèrent au temple à Jérusalem pour le présenter au Seigneur. (Luc 2 :22 ULB)
Dans certaines langues, il serait peut-être plus logique de dire que Joseph et Marie ont emmené ou porté Jésus au temple.
Voici, un homme du nom de Jaïrus arriva ; il était l'un des chefs de la synagogue. Il tomba aux pieds de Jésus et le supplia de venir chez lui, (Luc 8 :41 ULB)
L'homme n'était pas chez lui lorsqu'il a parlé à Jésus. Il voulait emmener Jésus avec lui à sa maison.
Après quelques temps sa femme Elisabeth devint enceinte. Durant cinq mois elle se cacha, disant : (Luc 1 :24 ULB)
Dans certaines langues, il serait peut-être plus logique de dire qu'Elizabeth n'est pas apparue en public.
Si le mot utilisé dans l'ULB est naturel et donne le sens correct dans votre langue, envisagez de l'utiliser. Sinon, voici d'autres stratégies.
Utilisez les mots "aller", "venir", "emmener" ou "amener" qui seraient naturels dans votre langue.
Tu seras dégagé du serment que tu me fais, quand tu auras été vers ma famille ; si on ne te l’accorde pas…. (Genèse 24 :41 LS)
Après quelques temps sa femme Elisabeth devint enceinte. Durant cinq mois elle se cacha, disant : (Luc 1 :24 ULB)
Utilisez un autre mot qui exprime le sens correct.
Lorsque tu seras entré dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne, lorsque tu le posséderas, que tu y auras établi ta demeure…. (Deutéronome 17 :14 LS)
L’Éternel dit à Noé : Entre dans l’arche, toi et toute ta maison…. (Genèse 7 :1 LS)
Après quelques temps sa femme Elisabeth devint enceinte. Cinq mois durant elle se cacha, disant : (Luc 1 :24 ULB)
Dans certaines langues, un adjectif peut être utilisé pour faire référence à une classe de choses que l'adjectif décrit. Quand cela se passe, l'adjectif agit comme un nom. Par exemple, le mot « riche » est un adjectif. Voici deux phrases qui montrent que « riche » est un adjectif.
en vérité je vous le dis, il est difficile pour un homme riche d'entrer dans le royaume des cieux. (Matthieu 19 :23b)
L'adjectif « riche » précède le mot « homme » et décrit « homme ».
Le soir venu, arriva un homme riche d'Arimathée, nommé Joseph qui était aussi un disciple de Jésus. (Matthieu 27 :57 ULB)
L'adjectif « riche » vient après le verbe « arriver » et décrit « Joseph ».
Voici une phrase qui montre que « riche » peut aussi fonctionner comme un nom.
Le riche ne paiera pas plus, et le pauvre ne paiera pas moins d’un demi-sicle, (Exode 30 :15a LS)
Dans l’Exode 30 :15, le mot « riche » agit comme un nom dans l'expression « le riche » et désigne les riches. Le mot « pauvre » agit aussi comme un nom et désigne les pauvres.
Abraham s'approcha, et dit : Feras-tu aussi périr le juste avec le méchant ? (Genèse 18 :23 LS)
« Le juste » ici ce sont des personnes justes, pas une personne juste et « le méchant » signifie les personnes qui sont méchantes
Le sage monte dans la ville des héros, Et il abat la force qui lui donnait de l'assurance. (Proverbes 21 :22)
« Le sage » indique ici tous les gens qui sont sages, pas une personne particulière.
Si votre langue utilise des adjectifs en tant que noms pour désigner une classe de personnes, envisagez de les utiliser de cette manière. Si cela vous semble étrange, ou si le sens n'est pas clair ou faux, voici une autre option :
Utilisez l’adjectif avec une forme au pluriel du nom décrit par l’adjectif.
Abraham s'approcha, et dit : Feras-tu aussi périr le juste avec le méchant ? (Genèse 18 :23 LS)
Le sage monte dans la ville des héros, Et il abat la force qui lui donnait de l'assurance. (Proverbes 21 :22)
Dans la Bible, les événements ne sont pas toujours racontés dans l'ordre dans lequel ils se sont produits. Parfois, l'auteur voulait discuter quelque chose qui s'était passé plus tôt que l'événement dont il venait de parler. Cela peut être déconcertant pour le lecteur.
Les lecteurs pourraient penser que les événements se sont déroulés dans l'ordre dans lequel ils ont été racontés. Il est important de les aider à comprendre l’ordre correct des événements.
il ajouta ceci à ses crimes : il enferma Jean en prison. À présent il arriva que, lorsque le peuple était baptisé, Jésus fut aussi baptisé. (Luc 3 :20-21a ULB)
Il pourrait sembler que Jean a baptisé Jésus après que Jean a été enfermé en prison, mais l'ordre correct est qu’avant son emprisonnement, Jean a baptisé Jésus.
Lorsque Josué eut parlé au peuple, les sept sacrificateurs qui portaient devant l’Éternel les sept trompettes retentissantes se mirent en marche et sonnèrent des trompettes…Josué avait donné cet ordre au peuple : Vous ne crierez point, vous ne ferez point entendre votre voix, et il ne sortira pas un mot de votre bouche jusqu’au jour où je vous dirai : Poussez des cris ! Alors vous pousserez des cris. (Josué 6 :8-10 LS)
On pourrait croire que Josué avait donné l’ordre de ne pas crier après que l’armée avait déjà commencé sa marche, mais il avait donné cet ordre avant le commencement de leur marche.
« Qui est digne d'ouvrir le rouleau et de briser ses sceaux ?» (Apocalypse 5 :2b ULB)
Il semble qu’une personne doit d'abord ouvrir le parchemin puis casser ses sceaux, mais les sceaux qui verrouillent le parchemin doivent être brisés avant que le parchemin puisse être déroulé.
Si votre langue utilise des phrases ou des expressions de temps pour montrer qu'un événement s'est produit avant un événement déjà mentionné, envisagez d'utiliser un de ceux-là.
il ajouta ceci à ses crimes : il enferma Jean en prison. À présent il arriva que, lorsque le peuple était baptisé, Jésus fut aussi baptisé. (Luc 3 :20-21a ULB)
« Qui est digne d'ouvrir le rouleau et de briser ses sceaux ?» (Apocalypse 5 :2b ULB)
Si votre langue utilise le temps ou l'aspect d'un verbe pour montrer qu'un événement s'est passé avant un événement déjà mentionné, envisagez de l'utiliser.
Lorsque Josué eut parlé au peuple, les sept sacrificateurs qui portaient devant l’Éternel les sept trompettes retentissantes se mirent en marche et sonnèrent des trompettes … Josué avait donné cet ordre au peuple : Vous ne crierez point, vous ne ferez point entendre votre voix, et il ne sortira pas un mot de votre bouche jusqu’au jour où je vous dirai : Poussez des cris ! Alors vous pousserez des cris. (Josué 6 :8-10 LS)
Si votre langue préfère raconter les événements dans l'ordre dans lequel ils se sont produits, envisagez de les réorganiser pour qu'ils soient dans cet ordre. Cela pourrait nécessiter de mettre deux ou plusieurs versets ensemble (comme 5-6).
Lorsque Josué eut parlé au peuple, les sept sacrificateurs qui portaient devant l’Éternel les sept trompettes retentissantes se mirent en marche et sonnèrent des trompettes…Josué avait donné cet ordre au peuple : Vous ne crierez point, vous ne ferez point entendre votre voix, et il ne sortira pas un mot de votre bouche jusqu’au jour où je vous dirai : Poussez des cris ! Alors vous pousserez des cris. (Josué 6 :8-10 LS)
« Qui est digne d'ouvrir le rouleau et de briser ses sceaux ?» (Apocalypse 5 :2b ULB)
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En français, la possession exprime l’avoir de quelque chose ou bien le lien avec une ou plusieurs personnes. On exprime la possession avec : le verbe avoir, les adjectifs et les pronoms possessifs, les prépositions à et de.
La possession est utilisée en hébreu, en grec et en français dans des situations diverses. Voici quelques situations courantes pour lesquelles elle est utilisée.
Propriété - Quelqu'un possède quelque chose.
Relation sociale - Quelqu'un a une sorte de relation sociale avec un autre.
Contenu - Quelque chose contient quelque chose.
Partie et ensemble - une chose fait partie d'un autre.
Propriété - Dans l’exemple ci-dessous, le fils devait l’argent.
le plus jeune…il gaspilla son argent, achetant ce dont il n'avait pas besoin, gaspillant son argent dans une mauvaise vie. (Luc 15 :13b ULB)
Relation sociale - Dans l’exemple ci-dessous, les disciples étaient des gens qui apprenaient de Jean.
Puis les disciples de Jean vinrent à lui…(Matthieu 9 :14a ULB)
Matière - Dans l’exemple ci-dessous, la matière employée pour faire les couronnes était l’or.
Ils portaient sur leurs têtes des choses semblables à des couronnes d'or…(Apocalypse 9 :7b ULB)
Contenu - Dans l’exemple ci-dessous, le verre est plein d’eau
Quiconque vous donne un verre d'eau…ne perdra pas sa récompense. (Marc 9 :41 ULB)
Partie et ensemble - Dans l’exemple ci-dessous, la porte faisait partie du palace.
Mais Urie se coucha à la porte de la maison royale (2 Samuel 11 :9a LS)
Relation sociale - Dans l’exemple ci-dessous, « nous » réfère au groupe entier et chacun réfère aux membres individuels
À chacun de nous a été attribué la grâce selon la mesure du don de Christ. (Ephésiens 4 :7 ULB)
Parfois, un ou les deux noms sont un nom abstrait qui fait référence à un événement ou à une action. Dans les exemples ci-dessous, les noms abstraits sont en caractères gras. Ce ne sont là que quelques-unes des relations possibles entre deux noms lorsque l’un d’eux fait référence à un événement.
Sujet - Parfois, le mot après "de" indique qui effectuerait l'action nommée par le premier nom. Dans l'exemple ci-dessous, Jean a baptisé les gens.
Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? Répondez-moi. (Marc 11 :30 ULB) Dans l’exemple ci-dessous, Jésus Christ nous aime. Qui nous séparera de l'amour de Christ ? (Romains 8 :35a ULB)
Objet - Parfois, le mot après « de » indique à qui ou à quoi quelque chose pourrait arriver. Dans l'exemple ci-dessous, les gens aiment l'argent.
Car l'amour de l'argent est la racine de tous genres de maux. (1 Timothée 6 :10a ULB)
Instrument - Parfois, le mot après « de » indique comment quelque chose se passerait. Dans l'exemple ci-dessous, Dieu punirait les gens en envoyant des ennemis pour les attaquer par le glaive.
Craignez pour vous le glaive : Les châtiments par le glaive sont terribles ! (Job 19 :29a LS)
Représentation - Dans l'exemple ci-dessous, Jean baptisait des personnes qui se repentaient de leurs péchés. Ils étaient baptisés pour montrer qu'ils se repentaient. Leur baptême représentait leur repentir.
Jean vint, baptisant dans le désert et prêchant un baptême de repentance pour le pardon des péchés. (Marc 1 :4 ULB)
Si la possession est un moyen naturel de montrer une relation particulière entre deux noms, envisagez de l’utiliser. Si cela vous semble étrange ou difficile à comprendre, considérez ce qui suit.
Utilisez un adjectif pour montrer que l’un décrit l’autre. L'adjectif ci-dessous est en caractères gras.
Utilisez un verbe pour montrer comment les deux sont apparentés.
Quiconque vous donne un verre d'eau…ne perdra pas sa récompense. (Marc 9 :41 ULB)
Au jour de la colère, la richesse ne sert à rien (Proverbes 11 :4a LS)
Si l'un des noms fait référence à un événement, traduisez-le comme un verbe.
Reconnaissez aujourd’hui-ce que n’ont pu connaître et voir vos enfants - les châtiments de l’Éternel, votre Dieu (Deutéronome 11 :2a LS)
De tes yeux seulement tu regarderas, et tu verras la rétribution des méchants. (Psaumes 91 :8 LS)
Vous ne ferez qu'observer et voir comment Yahweh punit les méchants.
vous recevrez le don du Saint-Esprit. (Actes 2 :38b ULB)
…vous recevrez le Saint-Esprit, que Dieu vous donnera.
Il existe deux types de citations : les citations directes et les citations indirectes.
Une citation directe se produit lorsqu'une personne rapporte ce qu'une autre personne a dit du point de vue de son locuteur d'origine. Les gens s'attendent généralement à ce que ce type de citation représente les mots exacts du locuteur d'origine. Dans l'exemple ci-dessous, Jean aurait dit "je" en se référant à lui-même. Le narrateur, qui rapporte les propos de Jean, utilise le mot "Je" dans la citation pour faire référence à Jean. Pour montrer que ce sont les mots exacts de Jean, de nombreuses langues placent les mots entre guillemets : « ».
Une citation indirecte se produit lorsqu'un locuteur rapporte ce que quelqu'un d'autre a dit, mais dans ce cas, le locuteur le rapporte de son propre point de vue et non pas du point de vue du locuteur d'origine. Ce type de citation présente généralement des modifications des pronoms, ainsi que des modifications dans le temps, le choix des mots et la longueur du texte. Dans l'exemple ci-dessous, le narrateur se réfère à Jean comme « il » dans la citation et utilise le mot « arriverait » pour remplacer le temps futur indiqué par « arrivera ».
Dans certaines langues, le discours rapporté peut être exprimé par des citations directes ou indirectes. Dans d’autres langues, il est plus naturel d’utiliser l’une plutôt que l’autre, ou l’utilisation de l’une plutôt que de l’autre implique une certaine signification. Ainsi, pour chaque citation, les traducteurs doivent décider s’il est préférable de la traduire par une citation directe ou indirecte.
Les versets dans les exemples ci-dessous contiennent des citations directes et indirectes. Dans l'explication en-dessous du verset, nous avons souligné les citations.
Jésus le recommanda de ne rien dire à personne. Il lui dit : « Va te montrer au prêtre, et fais une offrande pour ta purification comme Moïse l’avait prescrit, ce sera un témoignage pour eux. » (Luc 5, 14 ULB)
Ayant été interrogé par les pharisiens au sujet de la date de la venue du royaume de Dieu, Jésus leur répondit et dit : « Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards. 21 On ne dira non plus : "regardez ici !", ou "regardez là-bas !" Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous. » (Luc 17, 20-21 ULB)
Si le type de citation utilisé dans le texte de source convient bien dans votre langue, envisagez de l’utiliser. Si le type de citation utilisé dans le contexte n’est pas naturel dans votre langue, suivez ces stratégies.
Si une citation directe ne convient pas dans votre langue, remplacez-la par une citation indirecte
Si une citation indirecte ne fonctionnerait pas bien dans votre langue, remplacez-la par une citation directe.
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Une citation (principale) peut contenir une citation interne, et les citations internes qui se trouvent à l'intérieur de la citation principale peuvent aussi contenir des citations. Quand une citation contient des autres citations, on peut parler de couches de citation, et chacune des citations est une couche. Lorsqu'il y a plusieurs couches de citation dans une citation principale, il peut être difficile pour les auditeurs et les lecteurs de savoir qui dit quoi. Certaines langues utilisent une combinaison de citations directes et de citations indirectes pour faciliter la tâche.
Mais Paul dit : « Je suis né citoyen Romain. » (Actes 22, 28 ULB)
Jésus leur répondit : « Prenez garde, et que personne ne vous trompe. Car plusieurs viendront en mon nom en disant : “Je suis le Christ, ” et beaucoup de gens seront égarés. » (Matthieu 24, 4-5 ULB)
La couche la plus extérieure est ce que Jésus a dit à ses disciples. La deuxième couche est ce que les autres vont dire.
Il lui répondit : « C'est toi qui dis que je suis roi » (Jean 18, 37b ULB)
La couche la plus externe est ce que Jésus a dit à Pilate. La deuxième couche est ce que Pilate a dit à propos de Jésus.
Abraham répondit : « je dis à Sara : Voici la grâce que tu me feras ; dans tous les lieux où nous irons, dis de moi : C’est mon frère. » (Genèse 10, 13b LS)
La couche la plus extérieure est ce qu’Abraham a dit à Abimélec. La deuxième couche est ce qu’Abraham avait dit à sa femme. La troisième couche est ce qu'il voulait que sa femme dise. (Nous avons souligné la troisième couche.)
Ils lui répondirent : « Un homme est monté à notre rencontre, et nous a dit : Allez, retournez vers le roi qui vous a envoyés, et dites-lui : Ainsi parle l’Eternel : Est-ce parce qu’il n’y a point de Dieu en Israël que tu envoies consulter Baal-Zebub, dieu d’Ekron ? C’est pourquoi tu ne descendras pas du lit sur lequel tu es monté, car tu mourras. » (2 Rois 1, 6 LS)
La couche la plus extérieure correspond à ce que les messagers ont dit au roi. La deuxième couche est ce que l'homme qui avait rencontré les messagers leur a dit. La troisième est ce que cet homme voulait que les messagers disent au roi. Le quatrième est ce que Yahweh a dit. (Nous avons souligné la quatrième couche.)
Certaines langues utilisent seulement des citations directes. D'autres langues utilisent une combinaison de citations directes et de citations indirectes. Dans ces langues, cela peut paraître étrange et peut-être même pas clair s'il existe plusieurs couches de citations directes.
Traduisez toutes les citations comme des citations directes. Dans l'exemple ci-dessous, nous avons souligné les citations indirectes dans l'ULB et les citations que nous avons modifiées pour les citations directes en dessous.
Traduisez une ou plusieurs citations sous forme de citations indirectes. En anglais, le mot "that" peut précéder les citations indirectes. C’est souligné dans les exemples ci-dessous. Les pronoms qui ont changé à cause de la citation indirecte sont aussi soulignés.
L’Eternel, s’adressant à Moïse, dit : J’ai entendu les murmures des enfants d’Israël. Dis-leur : Entre les deux soirs vous mangerez de la viande, et au matin vous vous rassasierez de pain ; et vous saurez que je suis l’Eternel, votre Dieu. (Exode 16, 11-12 LS)
Ils lui répondirent : Un homme est monté à notre rencontre, et nous a dit : Allez, retournez vers le roi qui vous a envoyés, et dites-lui : Ainsi parle l’Eternel : Est-ce parce qu’il n’y a point de Dieu en Israël que tu envoies consulter Baal-Zebub, dieu d’Ekron ? C’est pourquoi tu ne descendras pas du lit sur lequel tu es monté, car tu mourras. (2 Rois 1, 6 LS)
Les pronoms sont des mots que les gens utilisent à la place d'un nom pour désigner quelqu'un ou quelque chose. Quelques exemples sont moi, vous, lui, cela, cela, cela, lui-même, quelqu'un. Le type de pronom le plus courant est le pronom personnel.
Les pronoms sont des mots que les gens utilisent à la place d'un nom pour désigner quelqu'un ou quelque chose. Quelques exemples sont moi, vous, lui, cela, cela, cela, lui-même, quelqu'un. Le type de pronom le plus courant est le pronom personnel.
Les pronoms personnels font référence à des personnes ou à des choses et indiquent si le locuteur se réfère à lui-même, à la personne à laquelle il parle, à quelqu'un ou à quelque chose d'autre. Ce qui suit nous donne les types d'informations fourni par les pronoms personnels. D'autres types de pronoms peuvent aussi fournir ces informations.
La première personne - L'orateur et éventuellement d'autres personnes (moi, nous)
La deuxième personne - La personne ou les personnes avec lesquelles l'orateur parle et éventuellement d'autres personnes (vous)
La troisième personne - Quelqu'un ou quelque chose d'autre que l'orateur et ceux à qui il parle (il, elle, elle, ils)
Singulier - un (moi, toi, lui, elle, ça)
Plural - plus d'un (nous, vous, eux)
Double - deux (certaines langues ont des pronoms pour deux personnes ou deux choses.)
Sujets du verbe : Je, tu, il, elle, nous, vous, ils, elles
Compléments d’objet directs : me, te, le, la, se, nous, vous, les
Pronoms d’objet indirects : me, te, lui, se, nous, vous, leur
Pronoms d’objet indirects précédés par une préposition : moi, toi, lui, elle, soi, nous, vous, eux, elles
Les pronoms possessifs…ajoutent à l’idée du nom l’idée de la possession
Le mien, la mienne, les miens, les miennes Le tien, la tienne, les tiens, les tiennes Le sien, la sienne, les siens, les siennes Le nôtre, la nôtre, les nôtres, les nôtres Le vôtre, la vôtre, les vôtres, les vôtres Le leur, la leur, les leurs, les leurs
Reflexive Pronouns - Pronom indiquant qu'une action est réalisée par le sujet lui-même. Ils prennent les formes : me, te, se, nous, vous et se.
Jean s’est regardé dans le miroir - le pronom « s’ » se rapporte à Jean
À l’impératif affirmatif : toi, nous, vous avec un trait d’union
Jean, regarde-toi dans le miroir !
Les pronoms interrogatifs sont utilisés pour poser une question sur une personne, une chose ou sur quelque chose qui est exprimé dans une déclaration avant ou après : qui, à qui, à qui, quoi, lequel (s)
Qui a construit la maison ?
Regardez ces enfants, lequel n'est pas heureux ?
Normalement, un locuteur se réfère à lui-même par « je » et la personne à qui il parle est « vous ». Parfois, dans la Bible, un locuteur se réfère à lui-même ou à la personne à laquelle il s'adresse avec une expression différente de « je » ou « vous ». >
Parfois, dans la Bible, un locuteur utilise la troisième personne pour se référer à lui-même ou aux personnes à qui il s'adresse. Les lecteurs pourraient penser que le locuteur faisait référence à quelqu'un d'autre. Ils pourraient ne pas comprendre qu'il voulait dire « je » ou « vous ». >
Parfois, les gens utilisent la troisième personne au lieu de « je » ou « moi » pour se référer à eux-mêmes.
David dit à Saül : **Ton serviteur **faisait paître les brebis de son père. (1 Samuel 17:34a LS)
David se désignait à la troisième personne comme « ton serviteur » et « son » père. Il s'appelait lui-même le serviteur de Saül afin de montrer son humilité devant Saül.
L’Éternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit :
« … As-tu un bras comme celui de Dieu ?
Une voix tonnante comme la sienne ? » (Job 40:1, 4 LS)
Dieu s'est référé à lui-même à la troisième personne avec les mots « celui de Dieu » et « la sienne ». Il l'a fait pour souligner qu'il est Dieu et qu'il est puissant.
Parfois, les gens utilisent la troisième personne au lieu de « vous » ou « votre » pour désigner la personne ou les personnes à qui ils parlent.
Abraham reprit, et dit : « Voici, j’ai osé parler au Seigneur, moi qui ne suis que poudre et cendre. » (Genèse 18:27 LS)
Abraham parlait au Seigneur et l'a appelé « le Seigneur » plutôt que « toi ». Il a fait cela pour montrer son humilité devant Dieu.
C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. (Matthieu 18:35 ULB)
Après avoir dit « chacun de vous », Jésus a utilisé la troisième personne « son ».
Si l'utilisation de la troisième personne pour signifier « je » ou « vous » sera naturelle et donnera le sens correct dans votre langue, envisagez de l’utiliser. Si non, voici quelques autres options.
(1) Utilisez la phrase à la troisième personne avec le pronom « je » ou « vous ».
David dit à Saül : « Ton serviteur faisait paître les brebis de son père. » (1 Samuel 17:34a LS)
Mais David a dit à Saül : « Moi, ton serviteur, je gardais les moutons de mon père. »
(2) Utilisez simplement la première personne (« je ») ou la deuxième personne (« vous ») à la place de la troisième personne.
L’Éternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit :
« …As-tu un bras comme celui de Dieu,
Une voix tonnante comme la sienne ? » (Job 40 :1, 4 LS)L'Éternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit :
« …As-tu un bras comme le mien ?,
Une voix tonnante comme la mienne ? »C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. (Matthieu 18:35 LS)
C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera si vous ne pardonnez pas à votre frère de tout votre cœur.
Certaines langues ont plusieurs formes du pronom « nous ». La forme inclusive qui veut dire « je et vous » et une forme exclusive qui signifie "moi et quelqu'un d'autre mais pas vous ». La forme exclusive élimine la ou les personnes à qui on parle. La forme inclusive comprend la personne à qui on parle et peut-être des autres. Le ci-dessus est vrai aussi pour « nous », « notre » et « nous-mêmes ». Certaines langues ont des formes inclusives et des formes exclusives pour chacune de ces formes. Les traducteurs dont la langue a des formes inclusives et exclusives distinctes pour ces mots devront comprendre ce que le locuteur voulait dire pour pouvoir choisir la forme à utiliser. Voir les images ci-dessous. Les personnes à droite sont les personnes avec lesquelles le locuteur parle. La partie de l'image surlignée en jaune indique à qui le « nous » inclusif et le « nous » exclusifs font référence.
« Nous » inclusif
« Nous » exclusif
La Bible a été d'abord écrite en hébreu, en araméen et en grec. Comme l'anglais, ces langues n'ont pas de formes exclusives et inclusives distinctes pour « nous ». Les traducteurs dont la langue contient des formes inclusives et exclusives distinctes du pronom « nous » devront comprendre ce que le locuteur voulait dire afin de pouvoir choisir la forme de « nous » qui convient.
Ils dirent : «Nous n'avons plus que cinq pains et deux poissons, à moins que nous allions acheter de la nourriture pour toute cette multitude de gens. » (Luc 9 :13b ULB)
Dans la première clause, les disciples disent à Jésus combien de nourriture ils ont entre eux, alors ce « nous » pourrait être à la forme inclusive ou la forme exclusive. Dans la deuxième clause, les disciples parlent de certains d'entre eux qui vont acheter de la nourriture, alors « nous » sera la forme exclusive, puisque Jésus ne va pas aller acheter de la nourriture.
Nous vous annonçons la vie éternelle, qui fut avec le Père, et qui nous a été manifestée. (1 Jean 1 :2b ULB)
Jean a dit aux gens qui n'ont pas vu Jésus ce que lui et les autres apôtres ont vu. Ainsi, les langues qui ont des formes exclusives de « nous » utiliseraient la forme exclusive dans ce verset.
les bergers se dirent les uns les autres : «Allons donc jusqu’à Bethléem pour voir ce qui y est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaitre. (Luc 2 :15b ULB)
Les bergers se parlaient. Quand ils ont dit « nous », ils faisaient partie des personnes à qui ils parlaient - les uns aux autres.
(Vous pouvez aussi regarder la vidéo sur http://ufw.io/figs_youform.)
Certaines langues font une distinction entre la forme informelle de « tu » et « vous » et leur forme formelle « vous ». Cette page est principalement destinée aux personnes dont la langue fait cette distinction.
Dans certaines cultures, les gens utilisent « vous » (formel) pour parler à quelqu'un de plus âgé, un chef au bureau ou quelqu’un qu’ils ne connaissent pas. et ils utilisent le "vous" informel pour parler à quelqu'un de leur âge ou plus jeune ou qui a moins d'autorité. Dans d'autres cultures, les gens utilisent le "vous" formel pour parler à des étrangers ou à des personnes qu'ils ne connaissent pas bien, et le "vous" informel pour parler à des membres de la famille et à des amis proches.
Mais l’Éternel Dieu appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ? (Genèse 3 :9 LS)
Dieu est en autorité sur l'homme, alors les langues qui ont des formes formelles et informelles pour « vous » utiliseraient généralement la forme informelle ici.
C’est pourquoi, moi aussi, j’ai trouvé bon de me renseigner exactement à partir des origines et d’écrire pour toi, un récit ordonné très excellent Théophile. Je veux que tu connaisses la certitude des enseignements que tu as reçus. (Luc 1 :3-4 ULB)
Luc a appelé Théophile « excellent. » Cela nous montre que Théophile était probablement un haut fonctionnaire envers lequel Luke manifestait un grand respect. Cependant, ils étaient des amis proches donc les langues qui ont une forme informelle, "tu" utiliseraient probablement cette forme.
Donc, priez ainsi : « Notre Père qui est dans les cieux, que ton nom soit sanctifié. (Matthieu 6 :9 ULB)
Cela fait partie d'une prière que Jésus a enseignée à ses disciples. Certaines cultures utiliseraient le « vous » formel parce que Dieu est en autorité. D'autres cultures utiliseraient le "vous" informel « tu » parce que Dieu est notre Père.
Les traducteurs dont la langue comporte des formes formelles et informelles de « vous » devront comprendre la relation entre les locuteurs et ceux à qui ils parlent afin de choisir la forme appropriée de « vous » dans leur langue.
Faites attention aux relations entre ceux qui parlent
Si vous avez une Bible dans une langue qui a des formes formelles et informelles de « vous », voyez quelles formes elle utilise. Rappelez-vous cependant que les règles de cette langue peuvent être différentes de celles de votre langue.
Étudiez les exemples et les explications donnes ci-dessus.
La Bible a été écrite en hébreu, araméen et grec. Ces langues ont une forme singulière, « tu », lorsque le mot fait référence à une seule personne et une forme plurielle, « vous », quand le mot fait référence à plusieurs personnes. Cependant, les locuteurs de la Bible utilisent parfois la forme singulière « tu » quand ils s'adressent à un groupe de personnes. Ce n'est pas évident quand vous lisez la Bible en Français, parce que le « tu » qui fait référence à un groupe de personnes reste singulier. Vous pouvez voir cela si vous lisez une Bible en Français, une langue qui a des formes distinctes.
De plus, les locuteurs et les écrivains de l'Ancien Testament ont souvent fait référence à des groupes de personnes avec le pronom singulier « il », plutôt qu'avec le pronom pluriel « ils ».
1Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus ; autrement, vous n'aurez point de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux. 2Donc, lorsque tu fais l'aumône, ne sonne pas de la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin d'être glorifiés par les hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. (Matthieu 6 :1-2 LS)
Jésus parlait à une foule. Il a dit gardez- « vous » au pluriel au verset 1, mais parlant à la même foule, il a dit « tu fais l’aumône » au deuxième verset. Puis, dans la dernière phrase, il a de nouveau utilisé le pluriel. Il faut donc être sûr qu’on comprend le texte pour traduire proprement les pronoms singuliers faisant référence à des groupes.
Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant : Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui **t’**a fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. (Exode 30 :1-3 LS)
Dieu a parlé à tout le peuple, donc il pouvait employer la forme singulière « tu » qui fait référence à Israël, mais en faisant cela il parle aussi à chaque personne individuellement.
Ainsi parle l’Éternel : À cause de trois crimes d’Édom, Même de quatre, Je ne révoque pas mon arrêt, Parce qu’il a poursuivi ses frères avec l’épée, En étouffant sa compassion, Parce que sa colère déchire toujours, Et qu’il garde éternellement sa fureur. (Amos 1 :11 LS)
Yahweh a dit ces choses à propos de la nation d'Édom, pas à propos d'une seule personne.
Si la forme singulière du pronom est naturelle pour désigner un groupe de personnes, envisagez de l'utiliser.
Ainsi parle l’Éternel : À cause de trois crimes d’Édom, Même de quatre, Je ne révoque pas mon arrêt, Parce qu’il a poursuivi ses frères avec l’épée, En étouffant sa compassion, Parce que sa colère déchire toujours, Et qu’il garde éternellement sa fureur. (Amos 1 :11 LS)
Ainsi parle l’Éternel : À cause de trois crimes d’Édom, Même de quatre, Je ne révoque pas mon arrêt, Parce qu’ils ont poursuit leurs frères avec l’épée, En étouffant leur compassion, Parce que leur colère déchire toujours, Et qu’ils gardent éternellement leur fureur.
Comment traduire des mots tels que lion, figuier, montagne, prêtre ou temple quand les gens de ma culture n'ont jamais vu ce que ces mots représentent et que nous n'avons pas de mot pour les décrire ?
L’inconnu, ce qu’on ne connait pas dans notre culture, apparait dans les textes qu’on veut traduire dans notre langue. Les pages translationWords et translationNotes vous aideront à comprendre ce que ces mots inconnus représentent. Quand vous les aurez compris, vous devrez trouver des moyens de faire référence à ces mots inconnus afin que les personnes qui lisent votre traduction comprennent ce qu’ils sont.
Ils lui dirent : « Mais nous n'avons ici que cinq pains et deux poissons. » (Matthieu 14 :17 ULB)
Le pain est un aliment particulier préparé en mélangeant des grains moulus avec de l'huile, puis en cuisant le mélange pour qu'il soit sec. (Les céréales sont les graines d'une sorte d'herbe.) Dans certaines cultures, les gens n'ont pas de pain ou ne savent pas ce que c'est.
Je ferai de Jérusalem un monceau de ruines, un repaire de chacals, (Jérémie 9 :11a LS)
Les chacals sont des animaux sauvages, ressemblant aux renards et aux chiens, qui vivent surtout en Afrique. Ils ne sont donc pas connus dans de nombreux endroits.
Gardez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, mais qui sont en réalité des loups affamés. (Matthieu 7 :15 ULB)
Si les loups ne vivent pas là où on lira la traduction, les lecteurs ne comprendront probablement pas qu’ils sont des animaux féroces et sauvages comme de gros chiens qui attaquent et mangent des moutons.
Ils lui offrirent du vin mêlé de myrrhe mais il ne le but pas. (Marc 15 :23 ULB)
Les gens ne savent peut-être pas ce qu'est la myrrhe et ils ne savent probablement pas qu'elle a été utilisée comme médicament.
Celui qui a fait les grands luminaires, (Psaumes 136 :7a LS)
Certaines langues ont des termes pour les choses qui donnent de la lumière, comme le soleil et le feu, mais ils n’ont pas de terme général pour les lumières.
Si vos péchés… ils deviendront blancs comme la neige (Isaïe 1 :18 LS)
Les habitants de nombreuses régions du monde n'ont jamais touché de la neige, mais ils l'ont peut-être vue en images.
Voici comment vous pouvez traduire un terme inconnu dans votre langue :
Utilisez une phrase qui décrit l'élément inconnu ou ce qui est important à propos de l'élément inconnu dans le verset en cours de traduction.
Gardez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, mais qui sont en réalité des loups affamés. (Matthieu 7 :15 ULB)
L’expression « Les loups affamés » fait partie d'une métaphore. Donc, le lecteur doit savoir que les loups affamés sont très dangereux pour les moutons afin de comprendre le verset. (Si les moutons sont également inconnus, vous aurez besoin d'une des stratégies de traduction pour traduire les moutons ou de modifier la métaphore en utilisant une stratégie de traduction pour les métaphores.) (See Translating Metaphors.)
Ils lui dirent : « Mais nous n'avons ici que cinq pains et deux poissons. » (Matthieu 14 :17 ULB)
Remplacez le mot inconnu par quelque chose de similaire venant de votre langue si cela ne représente pas inexactement un fait historique.
Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ;…. (Esaïe 1 :18b LS)
Ce verset ne parle pas de la neige. Il utilise la neige dans une figure de style pour aider les gens à comprendre à quel point une chose sera blanche.
Utilisez le mot d'une autre langue et ajoutez un mot général ou une phrase descriptive pour aider les gens à le comprendre.
Ils lui offrirent du vin mêlé de myrrhe mais il ne le but pas. (Marc 15 :23 ULB) - Les gens comprendront peut-être mieux ce qu'est la myrrhe si elle est utilisée avec le mot général « médicament ».
Ils lui dirent : « Mais nous n'avons ici que cinq pains et deux poissons. » (Matthieu 14 :17 ULB) - Les gens comprendront peut-être mieux ce qu'est le pain s'il est utilisé avec une phrase expliquant de quoi il est fait (graines) et comment il est préparé (moulu et cuit).
Utilisez un mot qui a une signification plus générale.
Je ferai de Jérusalem un monceau de ruines, un repaire de chacals (Jérémie 9 :11a LS)
Ils lui dirent : « Mais nous n'avons ici que cinq pains et deux poissons. » (Matthieu 14 :17 ULB)
Utilisez un mot ou une phrase dont la signification est plus précise.
Celui qui a fait les grands luminaires (Psaumes 136 :7a LS)
La Bible contient les noms de nombreuses personnes, groupes de personnes et d'endroits. Certains de ces noms peuvent sembler étranges et difficiles à prononcer. Parfois, les lecteurs peuvent ne pas savoir à quoi un nom fait référence, et parfois, ils peuvent avoir besoin de comprendre ce qu'un nom signifie. Cette page vous aidera à voir comment vous pouvez traduire ces noms et comment aider les gens à comprendre ce qu’ils doivent savoir à leur sujet.
La plupart des noms dans la Bible ont une signification. La plupart du temps, les noms dans la Bible sont utilisés simplement pour identifier les personnes et les lieux auxquels ils se rapportent. Mais parfois, la signification d'un nom est particulièrement importante.
C'est ce Melchisédek, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très Haut, qui rencontra Abraham à son retour et le bénit, après que celui-ci eût égorgé les rois. (Hébreux 7 :1 ULB)
Ici, l’écrivain emploie le nom de « Melchizédek » pour désigner principalement un homme qui portait ce nom, et le titre de « roi de Salem » nous indique qu’il a gouverné une certaine ville.
Son nom « Melchisédek » signifie « Roi de la Justice », et aussi « Roi de Salem », ce qui veut dire « Roi de Paix. » (Hébreux 7 :2b ULB)
Ici, l'auteur explique la signification du nom et du titre de Melchizédek, car ces informations nous en disent plus sur la personne. D'autres fois, l'auteur n'explique pas le sens d'un nom car il s'attend que le lecteur en connaisse déjà le sens. Si la signification du nom est importante pour la compréhension du passage, vous pouvez inclure la signification dans le texte ou dans une note de bas de page.
Vous passâtes le Jourdain, et vous arrivâtes à Jéricho. Les habitants de Jéricho combattirent contre vous, les Amoréens, (Josué 24 :11a LS)
Les lecteurs pourraient ne pas savoir que « Jordan » est le nom d'un fleuve, « Jéricho » est le nom d'une ville et « Amoréens » est le nom d'un peuple.
elle dit : Ai-je rien vu ici, après qu’il m’a vue ? C’est pourquoi l’on a appelé ce puits le puits de Lachaï-roï ; (Genèse 16 :13b-14a LS)
Les lecteurs pourraient ne pas comprendre la deuxième phrase s’ils ne savent pas que « Beerlahairoi » signifie « Le Puits de Celui qui Vit et qui me voit ».
Elle lui donna le nom de Moïse, car, dit-elle, je l’ai retiré des eaux. (Exode 2 :10b LS)
Les lecteurs peuvent ne pas comprendre pourquoi elle a dit cela s'ils ne savent pas que le nom de Moïse sonne comme les mots hébreux « retirer ».
Saul était d'accord avec sa mort. (Actes 8 :1a ULB)
Il arriva, à Icone que Paul et Barnabas entrèrent ensemble dans la Synagogue (Actes 14 :1a ULB)
Les lecteurs pourraient ne pas savoir que les noms Saul et Paul font référence à la même personne.
Si les lecteurs ne peuvent pas facilement comprendre du contexte le type de chose auquel un nom fait référence, vous pouvez ajouter un mot pour le clarifier.
Vous passâtes le Jourdain, et vous arrivâtes à Jéricho. Les habitants de Jéricho combattirent contre vous, les Amoréens, (Josué 24 :11a LS)
Peu après, des pharisiens vinrent et lui dirent : « Va et quitte d’ici car Hérode veut te tuer. » (Luc 13 :32 ULB)
Si le lecteur a besoin de comprendre le sens d’un nom pour comprendre ce qui est dit à son sujet, copiez le nom et expliquez-le, soit dans le texte, soit dans une note de bas de page.
Ou si les lecteurs ont besoin de comprendre la signification d'un nom pour comprendre ce qui est dit à propos de celui-ci, et que ce nom n'est utilisé qu'une fois, traduisez la signification du nom au lieu de le copier.
Si une personne ou un lieu porte deux noms différents, utilisez un nom la plupart du temps et l’autre nom uniquement lorsque le texte parle de la personne ou du lieu ayant plus d’un nom ou lorsqu'il dit quelque chose sur le pourquoi on a donné ce nom à la personne ou au lieu. Rédigez une note de bas de page lorsque le texte source utilise le nom utilisé moins fréquemment. Par exemple, Paul s'appelle « Saul » avant Actes 13 et « Paul » après Actes 13. Vous pouvez traduire son nom par « Paul » tout le temps, sauf dans Actes 13 :9 où il est dit qu'il porte les deux noms.
d'un jeune homme nommé Saul (Actes 7 :58b ULB) *…un jeune homme nommé Paul1
Mais Saul, qui est aussi appelé Paul, rempli du Saint Esprit, le fixa des yeux (Actes 13 :9 ULB)
Ou si une personne ou un lieu a deux noms différents, utilisez le nom donné dans le texte source et ajoutez une note de bas de page expliquant l’autre nom. Par exemple, vous pouvez écrire « Saul » où le texte source contient « Saul » et « Paul » où le texte source contient « Paul ».
d'un jeune homme nommé Saul (Actes 7 :58b ULB) *…un jeune homme nommé Paul1
Mais Saul, qui est aussi appelé Paul, rempli du Saint Esprit, le fixa des yeux (Actes 13 :9 ULB)
Il arriva, à Icone que Paul et Barnabas entrèrent ensemble dans la Synagogue (Actes 14 :1a ULB)
La connaissance présumée est tout ce qu'un locuteur suppose que son audience sait avant qu'il parle et lui donne une certaine information. Le locuteur informe le public de deux façons :
Quand quelqu'un parle ou écrit, il a quelque chose de spécifique qu'il souhaite que les gens sachent, fassent ou pensent. Il le dit normalement directement. C’est de l’information explicite.
Le locuteur suppose que son audience sait déjà certaines choses sur lesquelles elle devra réfléchir pour comprendre l'information qu'il présente. Normalement, il ne dit pas ces choses aux gens, car ils les connaissent déjà. Ça s'appelle la connaissance supposée.
Le locuteur n’exprime pas toujours directement tout ce que son audience va apprendre de ce qu'il dit. Les informations qu'il s'attend à ce que les gens apprennent de ce qu'il dit, même s'il ne le dit pas directement, sont des informations implicites.
Souvent, le public comprend cette information implicite en combinant ce qu'il sait déjà (connaissance supposée) avec l'information explicite que le locuteur lui dit directement.
Les trois types d'informations font partie du message du locuteur. Si l'un de ces types d'informations manque, l'audience ne comprendra pas le message. Parce que la traduction cible est dans une langue qui est très différente des langues bibliques et est destinée à un public qui vit à une époque et à un lieu très différents de ceux de la Bible, il arrive souvent que la connaissance supposée ou l'information implicite manquent dans le message. En d'autres termes, les lecteurs modernes ne savent pas tout ce que les locuteurs et auditeurs de la Bible d'origine savaient. Lorsque ces éléments sont importants pour comprendre le message, vous pouvez les ajouter dans le texte ou dans une note de bas de page.
Puis un scribe vint à lui et dit : « Maître, je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui répondit : « Les renards ont des terriers et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l'Homme n'a nulle part où reposer sa tête. » (Matthieu 8 :19-20 ULB)
Jésus n'a pas précisé pourquoi les renards et les oiseaux utilisaient des terriers et des nids, car il supposait que le scribe aurait su que les renards dormaient dans des terriers dans le sol et que les oiseaux dormaient dans leurs nids. C’est un exemple de la connaissance supposée.
Ici, Jésus n'a pas dit directement « je suis le Fils de l'homme » mais, si le scribe ne le savait pas déjà, ce serait alors une information implicite qu'il pourrait apprendre parce que Jésus faisait allusion à lui-même de cette façon. En outre, Jésus n'a pas déclaré explicitement qu'il voyageait beaucoup et qu'il n'avait pas de maison dans laquelle il dormait chaque nuit. C'est une information implicite que le scribe pourrait apprendre lorsque Jésus a dit qu'il n'avait nulle part où reposer sa tête.
« Malheur à toi, Chorazin ! Malheur à toi, Bethsaïda ! Si les grandes œuvres avaient été faites dans Tyr et Sidon comme elles ont été faites chez vous, ils se seraient repentis depuis longtemps par le sac et les cendres. Mais, il y aura plus de tolérance pour Tyr et Sidon au jour de jugement que pour vous. (Matthieu 11 :21-22 ULB)
Jésus a supposé que les personnes à qui il parlait savaient que Tyr et Sidon étaient très méchants et que le jour du jugement était un moment où Dieu jugerait chaque personne. Jésus savait aussi que les gens à qui il parlait croyaient qu'ils étaient bons et n'avaient pas besoin de se repentir. Jésus n'avait pas besoin de leur dire ces choses. Tout cela est de la connaissance supposée.
Un élément important d'information implicite est que, parce que ses interlocuteurs ne se sont pas repentis, ils allaient être jugés plus sévèrement que les habitants de Tyr et de Sidon.
« Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens ? Ils ne lavent pas leurs mains avant de manger. » (Matthieu 15 :2 ULB)
Une des traditions des anciens était une cérémonie au cours de laquelle les gens se lavent les mains afin d'être rituellement propres avant de manger. Les gens pensaient que pour être justes, ils devaient suivre toutes les traditions des anciens. C'était une connaissance supposée que les pharisiens qui s'adressaient à Jésus s'attendaient à ce qu'il la connaisse. En disant cela, ils accusaient ses disciples de ne pas suivre les traditions et donc de ne pas être justes. C'est une information implicite qu'ils voulaient que Jésus comprenne d'après ce qu'ils lui ont dit.
Si les lecteurs ont suffisamment de connaissances supposées pour pouvoir comprendre le message, ainsi que toute information implicite importante qui va avec les informations explicites, il est bon de ne pas déclarer ces connaissances et de laisser les informations implicites inexprimées. Si les lecteurs ne comprennent pas le message parce qu’il leur en manque un, suivez ces stratégies :
Si les lecteurs ne peuvent pas comprendre le message parce qu'ils n'ont pas certaines connaissances supposées, fournissez ces connaissances à titre d'informations explicites.
Puis un scribe vint à lui et dit : « Maître, je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui répondit : « Les renards ont des terriers et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l'Homme n'a nulle part où reposer sa tête. » (Matthieu 8 :19-20 ULB)
il n’y aura plus de tolérance pour Tyr et Sidon au jour de jugement que pour vous. (Matthieu 11 :22b ULB) - On présumait que les habitants de Tyr et de Sidon étaient très, très méchants. Cela peut être indiqué explicitement.
Ou bien :
« Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens ? Ils ne lavent pas leurs mains avant de manger. » (Matthieu 15 :2 ULB) - On présumait que l'une des traditions des anciens était une cérémonie au cours de laquelle les gens se lavaient les mains afin d'être rituellement purs avant de manger, ce qu'ils devaient faire pour être justes. Ce n'était pas pour éliminer les germes de leurs mains pour éviter les maladies, comme pourrait le penser un lecteur moderne.
Si les lecteurs ne peuvent pas comprendre le message parce qu'ils ne connaissent pas certaines informations implicites, énoncez-les clairement, mais essayez de le faire de manière à ne pas impliquer que les informations étaient nouvelles pour l’audience d'originelle.
Puis un scribe vint à lui et dit : « Maître, je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui répondit : « Les renards ont des terriers et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l'Homme n'a nulle part où reposer sa tête. » (Matthieu 8 :19-20 ULB) - L'information implicite est que Jésus lui-même est le Fils de l'homme. Une autre information implicite est que si le scribe voulait suivre Jésus, il devrait vivre comme Jésus sans maison.
Mais, il y aura plus de tolérance pour Tyr et Sidon au jour de jugement que pour vous. (Matthieu 11 :22 ULB) - L'information implicite est que Dieu non seulement jugerait le peuple mais il les punirait aussi. Cela peut être explicite.
Les lecteurs modernes peuvent ne pas connaître certaines des choses que les gens de la Bible et les premiers lecteurs ont connues. Cela peut être difficile pour eux de comprendre ce qu'un locuteur ou un auteur dit et d'apprendre des choses que le locuteur a laissées implicites. Les traducteurs devraient peut-être indiquer explicitement dans la traduction certains éléments laissés de manière non explicite ou implicite par le locuteur ou l'auteur d'origine.
Certaines langues ont des façons de dire des choses qui leur sont naturelles, mais qui paraissent étranges lorsqu'elles sont traduites dans d'autres langues. Une des raisons est que certaines langues disent explicitement que les autres langues laissent de façon implicite.
Si vous traduisez toutes les informations explicites de la langue source en informations explicites dans la langue cible, cela peut sembler étranger, pas naturel, voire inintelligent si la langue cible ne rend pas cette information explicite. Au lieu de cela, il est préférable de laisser ce genre d’information implicite dans la langue cible.
Abimélec parvint jusqu’à la tour ; il l’attaqua, et s’approcha de la porte pour y mettre le feu. (Juges 9 :52 LS)
En hébreu biblique, il était normal de commencer la plupart des phrases avec une conjonction telle que « et » pour montrer la connexion entre les phrases. En anglais, ce n’est pas grammatique et c’est assez ennuyeux pour le lecteur. Cela donne aussi l’impression que l’auteur n’a pas été instruit. En anglais, il est préférable de laisser l'idée de connexion entre phrases implicite dans la plupart des cas et de ne pas traduire la conjonction de manière explicite.
En hébreu biblique, il était normal de dire que quelque chose était brûlé par le feu. En anglais, l'idée du feu est comprise dans l'action de brûler. Il n’est donc pas naturel d'exprimer explicitement les deux idées. Il suffit de dire que quelque chose a été brûlé et d’omettre l’idée implicite du feu.
Mais le centenier lui répondit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit…. (Matthieu 8 :8 ULB)
Dans les langues bibliques, il était normal d'introduire le discours direct avec deux verbes relatifs à la conversation. Un verbe indiquait le mode d'adresse et l'autre introduisait les mots du locuteur. Les anglophones ne le font pas, donc il serait très anormal et obscur d’utiliser deux verbes. Pour les locuteurs anglophones, l’idée de parler est comprise dans l’idée de répondre. L'utilisation de deux verbes en anglais implique deux discours distincts, plutôt qu'un seul. Donc, en anglais, il est préférable d’utiliser un seul verbe.
Si les informations explicites de la langue source semblent naturelles dans la langue cible, traduisez-les sous forme d'informations explicites.
Si les informations explicites ne paraissent pas naturelles dans la langue cible ou si elles semblent inutiles ou prêtent à confusion, conservez ces informations explicites sous forme implicite. Faites cela seulement si le lecteur peut comprendre cette information à partir du contexte. Vous pouvez évaluer cela en posant une question au lecteur sur le passage.
En anglais, il est clair que l'action de ce verset suit l'action du verset précédent sans utiliser la conjonction de coordination « et » au début, donc elle a été omise. En outre, les mots « avec le feu » ont été laissés de côté, car cette information est communiquée implicitement par le mot « brûler ». Une traduction alternative pour « brûler » consiste en « le mettre au feu ». Il n'est pas naturel en anglais d'utiliser « burn » et « fire » simultanément. Le traducteur anglais devrait choisir l'un ou l'autre. Vous pouvez vérifier si les lecteurs ont compris les informations implicites en demandant : « Comment la porte va-t-elle brûler ? » S'ils savaient que c'était par le feu, ils auraient alors compris les informations implicites. Ou, si vous avez choisi la deuxième option, vous pourriez demander : « Qu'est-ce qui arrive à une porte qu'on a mis au feu ? » Si les lecteurs répondent : « Elle brûle, » ils ont compris les informations implicites.
En anglais, l'information que le centurion a répondu en parlant est incluse dans le verbe « a répondu », donc le verbe « a dit » peut-être laissé implicite. Vous pouvez vérifier si les lecteurs ont compris l'information implicite en demandant : « Comment le centurion a-t-il répondu ? » S'ils savaient que c'était en parlant, ils auraient alors compris l'information implicite.
Il y a beaucoup de nombres dans la Bible. Ils peuvent être écrits sous forme de mots, tels que « cinq » ou en chiffres, tels que « 5 ». Certains nombres sont très importants, tels que « deux cents » (200), « vingt-deux mille » (22 000) ou « cent millions » (100 000 000). Certaines langues n’ont pas de mots pour tous ces chiffres. Les traducteurs doivent décider comment traduire les nombres et s'il faut les écrire sous forme de mots ou de chiffres.
Certains chiffres sont exacts et d’autres sont des nombres arrondis ou nombres ronds.
Abram était âgé de quatre-vingt-six ans lorsqu’Agar enfanta Ismaël à Abram. (Genèse 16 :16 LS)
Quatre-vingt-six (86) est un nombre exact.
et environ trois mille hommes parmi le peuple périrent en cette journée. (Exode 32 :28b LS)
Ici, le nombre trois mille est un nombre rond. C'était peut-être un peu plus que cela ou un peu moins que cela. Le mot « environ » montre qu'il ne s'agit pas d'un nombre exact.
Raison pour laquelle il s'agit d'un problème de traduction : certaines langues n'ont pas de mots pour certains de ces numéros.
Jéred, âgé de cent soixante-deux ans, engendra Hénoc. Jéred vécut, après la naissance d’Hénoc, huit cents ans ; et il engendra des fils et des filles. Tous les jours de Jéred furent de neuf cent soixante-deux ans ; puis il mourut. (Genèse 5 :18-20 LS)
Les nombres 162, 800 et 962 sont des chiffres exacts et doivent être traduits avec un nombre aussi proche que possible de ces chiffres.
…O notre sœur, puisses-tu devenir des milliers de myriades…(Genèse 24 :60 LS)
Des milliers de myriades est un nombre arrondi. Il ne dit pas exactement combien de descendants elle aurait dû avoir, mais il y en avait un très grand nombre.
Nous allons utiliser le verset suivant dans nos exemples :
Voici, par mes efforts, j’ai préparé pour la maison de l’Éternel cent mille talents d’or, un million de talents d’argent, et une quantité d’airain et de fer qu’il n’est pas possible de peser, car il y en a en abondance…(1 Chroniques 22 :14a LS)
Écrives les nombres en utilisant des chiffres.
Écrivez les nombres en utilisant les mots de votre langue ou les mots de la langue véhiculaire pour ces nombres.
Écrivez les nombres en utilisant des mots et mettez-les entre parenthèses.
Combinez des mots pour les grands nombres.
Utilisez une expression très générale pour les très grands nombres arrondis et écrivez ensuite le chiffre entre parenthèses.
Soyez consistants dans vos traductions. Décidez comment les nombres seront traduits, en utilisant des nombres écrits ou des chiffres. Il y a différentes façons d'être consistant.
Le Texte littéral d’unfoldingWord (ULT) et le Texte simplifié d’unfoldingWord (UST) utilisent des mots pour les nombres qui n’ont qu'un ou deux mots (neuf, seize, trois cents). Ils utilisent des chiffres pour les nombres qui ont plus de deux mots (le chiffre « 131 » au lieu de « cent trente et un »).
Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth. Les jours d’Adam, après la naissance de Seth, furent de huit cents ans ; et il engendra des fils et des filles. Tous les jours qu’Adam a vécu ont étés 930 ans ; puis il est mort. (Genèse 5 :3-5 LS)
Les nombres ordinaux sont principalement utilisés dans la Bible pour indiquer la position de quelque chose dans une liste.
Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour. Dieu dit : Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux. Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi. Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour. (Genèse 1 :5-8 LS)
Les nombres ordinaux du texte servent à donner l’ordre des jours de la création
La plupart des nombres ordinaux en français sont formés en ajoutant « –ième » à la fin du nombre cardinal
Exceptions : ceux qui se terminent en –e ; ce –e disparaît devant –ième
Nombre | Nombre cardinal | Nombre ordinal |
---|---|---|
4 | quatre | quatrième |
10 | dix | dixième |
100 | cent | centième |
1,000 | mille | millième |
Quelques nombres ordinaux ne suivent pas cette règle.
Nombre | Nombre cardinal | Nombre ordinal |
---|---|---|
1 | un | premier |
2 | deux | second |
9 | neuf | Neuvième |
5 | cinq | cinquième |
21 | vingt et un | vingt et unième |
Certaines langues n'ont pas de numéro spécial pour afficher l'ordre des éléments dans une liste. Il y a différentes façons de gérer cela.
Le premier sort échut à Jehojarib; le second à Jedaeja; le troisième, à Harim; le quatrième, à Seorim;…le vingt-troisième, à Delaja; le vingt-quatrième, à Maazia. (1 Chroniques 24 :7-18 LS)
Les gens ont tiré au sort et une maison paternelle a été donnée à chaque personne dans l'ordre indiqué.
Tu y enchâsseras une garniture de pierres, quatre rangées de pierres: première rangée, une sardoine, une topaze, une émeraude; seconde rangée, une escarboucle, un saphir, un diamant; troisième rangée, une opale, une agate, une améthyste; quatrième rangée, une chrysolithe, un onyx, un jaspe. Ces pierres seront enchâssées dans leurs montures d’or. (Exode 28 :17-20 LS)
Le texte ci-dessus décrit quatre rangées de pierres. La première rangée est probablement la rangée supérieure et la quatrième rangée est probablement la rangée inférieure.
Si votre langue a des nombres ordinaux et leur utilisation donnerait le bon sens, envisagez de les utiliser. Si non, voici quelques stratégies à considérer :
Utilisez « un » avec le premier élément et « un autre » ou « le suivant » avec le reste.
Indiquez le nombre total d’éléments, puis mettez-les ou les éléments avec lesquels ils sont associés dans une liste.
Utilisez « un » avec le premier élément et « un autre » ou « le suivant » avec le reste.
Le premier sort échut à Jehojarib; le second, à Jedaeja; le troisième, à Harim; le quatrième, à Seorim;…le vingt-troisième, à Delaja; le vingt-quatrième, à Maazia. (1 Chroniques 24 :7-18 LS)
Il y avait vingt-quatre lots. Un lot est allé à Jehoiarib, un autre à Jedaiah, un autre à Harim,…un autre à Delaiah, et le dernier est allé à Maaziah.
Il y avait vingt-quatre lots. Un lot est allé à Jehoiarib, le prochain à Jedaiah, le prochain à Harim,…le suivant à Delaiah, et le dernier est allé à Maaziah.
Un fleuve sortait d’Eden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras. Le nom du premier est Pischon; c’est celui qui entoure tout le pays de Havila, où se trouve l’or. L’or de ce pays est pur; on y trouve aussi le bdellium et la pierre d’onyx. Le nom du second fleuve est Guihon; c’est celui qui entoure tout le pays de Cusch. Le nom du troisième est Hiddékel; c’est celui qui coule à l’orient de l’Assyrie. Le quatrième fleuve, c’est l’Euphrate. (Genèse 2 :10-14 LS)
Indiquez le nombre total d’éléments, puis mettez-les ou les éléments avec lesquels ils sont associés dans une liste.
Le premier sort échut à Jehojarib; le second, à Jedaeja; le troisième, à Harim; le quatrième, à Seorim;…le vingt-troisième, à Delaja; le vingt-quatrième, à Maazia. (1 Chroniques 24 :7-18 LS)
Une action symbolique est quelque chose que quelqu'un fait pour exprimer une certaine idée. Par exemple, dans certaines cultures, les gens inclinent la tête de haut en bas pour signifier "Oui" ou tournent la tête d'un côté à l'autre pour signifier "Non". Les actions symboliques ne signifient pas la même chose dans toutes les cultures. Dans la Bible, les gens accomplissent parfois des actions symboliques et parfois ils font seulement référence à l'action symbolique.
Une action peut avoir un sens dans une culture et un sens différent ou pas de sens du tout dans une autre culture. Par exemple, dans certaines cultures, lever les sourcils signifie « je suis surpris » ou « qu'avez-vous dit ? » Dans d'autres cultures, cela signifie « oui ».
Dans la Bible, les gens faisaient des choses qui avaient une signification particulière dans leur culture. Lorsque nous lisons la Bible, nous ne comprendrons peut-être pas ce que quelqu'un veut dire si nous interprétons l'action sur la base de ce que cela signifie dans notre propre culture.
Les traducteurs doivent comprendre ce que les gens de la Bible voulaient dire lorsqu'ils utilisaient des actions symboliques. Si une action ne signifie pas la même chose dans la culture d'un traducteur, celui-ci doit trouver le moyen de traduire ce que l'action voulait dire.
Il tomba aux pieds de Jésus…. (Luc 8:41b ULB)
Signification de l'action symbolique : Il l'a fait pour montrer un grand respect à Jésus.
Voici je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un écoute ma voix et m'ouvre, j'entrerai dans sa maison, je mangerai avec lui et lui avec moi. (Apocalypse 3:20 ULB)
Signification de l'action symbolique : Lorsque les gens voulaient que quelqu'un les accueille chez eux, ils se présentaient à la porte et frappaient à la porte.
Si les gens comprenaient correctement ce qu'une action symbolique signifiait pour les gens de la Bible, envisagez de l'utiliser. Sinon, voici quelques stratégies pour le traduire.
Dites ce que la personne a fait et pourquoi elle l'a fait.
Il tomba aux pieds de Jésus…. (Luc 8:41b ULB)
Voici je me tiens à la porte et je frappe. (Apocalypse 3:20a ULB)
Ne dites pas ce que la personne a fait, mais dites ce qu'il voulait dire.
Il tomba aux pieds de Jésus…. (Luc 8:41b ULB)
Voici je me tiens à la porte et je frappe. (Apocalypse 3:20a ULB)
Utilisez une action de votre propre culture qui a le même sens.
Il tomba aux pieds de Jésus…. (Luc 8:41b ULB) - Jaïre ayant agi de la sorte, nous ne pourrions pas substituer une action venant de notre propre culture.
Voici je me tiens à la porte et je frappe. (Apocalypse 3:20a ULB) - Jésus n'était pas devant une vraie porte. Il parlait plutôt de vouloir avoir une relation avec les gens. Donc, dans les cultures où il est poli de s'éclaircir la gorge lorsqu'on veut être laissé entrer dans une maison, vous pouvez l'utiliser.
Nous utilisons le mot « doublet » pour désigner deux mots ou expressions très courtes qui signifient la même chose ou qui sont très proches de la même chose et qui sont utilisés ensemble. Ils sont souvent reliés par la conjonction de coordination « et ». Souvent, ils sont utilisés pour souligner ou intensifier l’idée exprimée par les deux mots.
Dans certaines langues, les doublets ne sont pas utilisés, ou bien ils sont utilisés seulement dans certaines situations. Donc un doublet pourrait ne pas faire du sens dans leur langue dans certains versets. Dans tous les cas, les traducteurs devront trouver un autre moyen d’exprimer la signification du doublet.
Le roi David était vieux et avancé en âge… (1 Rois 1 :1 LS)
Les mots soulignés signifient la même chose. Ensemble, ils veulent dire qu'il était « très vieux ».
parce qu’il a frappé deux hommes plus justes et meilleurs que lui…(1 Rois 2 :32b LS)
Cela signifie qu'ils étaient « beaucoup plus justes » que lui.
vous voulez vous préparer à me dire des mensonges et des faussetés… (Daniel 2 :9b LS)
Cela signifie qu'ils avaient préparé à dire « beaucoup de fausses choses ».
comme un agneau sans défaut et sans tâche… (1 Pierre 1 :19b ULB)
Cela signifie qu'il était comme un agneau qui n'avait aucun défaut—pas même un seul.
Si un doublet est naturel et fait du bon sens dans votre langue, envisagez de l’utiliser. Si non, considérez ces stratégies qui suivent.
Traduisez seulement un des mots.
vous voulez vous préparer à me dire des mensonges et des faussetés…. (Daniel 2 :9b LS)
Si le doublet est utilisé pour intensifier le sens, traduisez l'un des mots et ajoutez un mot qui l'intensifie, tel que « très » ou « grand » ou « beaucoup ».
Le roi David était vieux, avancé en âge…. (1 Rois 1 :1 LS)
Si le doublet est utilisé pour intensifier ou accentuer le sens, utilisez l’une des méthodes familières de votre langue.
comme un agneau sans défaut et sans tâche…. (1 Pierre 1 :19b ULB)
Un euphémisme est une manière légère ou polie de faire référence à quelque chose qui est désagréable, embarrassant ou socialement inacceptable, comme la mort ou des activités habituellement menées en privé.
et ils trouvèrent Saül et ses fils tombés sur la montagne de Guilboa. (1 Chroniques 10 :8b LS)
Cela signifie que Saul et ses fils « étaient morts ». C'est un euphémisme parce que l'information importante n'était pas que Saul et ses fils étaient tombés mais qu'ils étaient morts. Parfois, les gens n'aiment pas parler directement de la mort parce que c'est désagréable.
Différentes langues utilisent différents euphémismes. Si la langue cible n'utilise pas le même euphémisme que la langue source, le lecteur pourrait ne pas comprendre ce que cela signifie et pourrait penser que l'auteur saisit uniquement le sens de ce que les mots disent littéralement.
et là se trouvait une caverne, où il entra pour se couvrir les pieds…(1 Samuel 24 :3b LS)
Les premiers auditeurs auraient compris que Saul était allé dans la grotte pour l'utiliser comme une toilette, mais l'écrivain voulait éviter de les offenser ou de les distraire. Il n'a donc pas précisé ce que Saul avait fait ou laissé dans la grotte.
Marie dit à l’ange : « Comment cela se passera-t-il car je n’ai point connu d'homme ? » (Luc 1 :34 ULB)
Pour être polie, Mary utilise un euphémisme pour dire qu'elle n'a jamais eu de rapports sexuels avec un homme.
Si l'euphémisme est naturel et communique bien la signification dans votre langue, envisagez de l'utiliser. Si non, voici d'autres options :
Utilisez un euphémisme de votre propre culture.
et là se trouvait une caverne, où il entra pour se couvrir les pieds…. (1 Samuel 24 :3b LS) - Certaines langues pourraient utiliser des euphémismes comme ceux-ci :
Marie dit à l’ange : « Comment cela se passera-t-il car je n’ai point connu d'homme ?» (Luc 1 :34 ULB)
Énoncez clairement les informations sans euphémisme si elles ne sont pas offensives.
et ils trouvèrent Saül et ses fils tombés sur la montagne de Guilboa. (1 Chroniques 10 :8b LS)
Un locuteur ou un écrivain peut utiliser exactement les mêmes mots pour dire quelque chose qui peut être pris comme tout à fait vrai, généralement vrai ou comme une hyperbole. Dans ces cas, il peut être difficile de décider comment comprendre une déclaration.
Il s'agit d'une figure de rhétorique qui utilise l'exagération. Un locuteur décrit volontairement quelque chose par une déclaration extrême ou même irréelle, généralement pour montrer son sentiment fort ou son opinion à ce sujet. Il s'attend à ce que les gens comprennent qu'il exagère.
Ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre…. (Luc 19 :44b ULB)
C’est une déclaration qui est vraie la plupart du temps ou dans la plupart des situations auxquelles elle pourrait s'appliquer.
La pauvreté et la honte sont le partage de celui qui rejette l’instruction,
Mais celui qui a égard à la réprimande est honoré. (Proverbes 13 :18 LS)
Et lorsque vous priez, n'utilisez pas de vaines répétitions, comme le font les païens, parce qu'ils s'imaginent qu'ils seront exaucés en parlant beaucoup. (Matthieu 6 :7 ULB)
*Cette généralisation dit que les Gentils étaient connus pour faire des répétitions inutiles dans leur prières. Beaucoup de gentils l'ont peut-être fait.
Bien qu'une généralisation comporte des mots forts tels que « tous », « toujours », « aucun » ou « jamais », ces mots ne signifient pas exactement « tous », « toujours », « aucun » ou « jamais ». Le plus souvent ils signifient « la plupart », « la plupart du temps », « presque pas » ou « rarement ».
Moïse fut instruit dans toute la connaissance des Égyptiens ; (Actes 7 :22a ULB)
Si ta main te fait trébucher, coupe-la ; il est préférable pour toi d'entrer dans la vie mutilé…(Marc 9 :43-44a ULB)
Quand Jésus a dit de vous couper la main, il voulait dire que nous devrions faire des choses extrêmes pour ne pas pécher. Il a utilisé cette hyperbole pour montrer à quel point il est extrêmement important d'essayer d'arrêter de pécher.
Les Philistins s’assemblèrent pour combattre Israël. Ils avaient mille chars et six mille cavaliers, et ce peuple était innombrable comme le sable qui est sur le bord de la mer. (1 Samuel 13 :5a LS)
La phrase soulignée est une exagération. Cela signifie qu'il y avait beaucoup, beaucoup de soldats dans l'armée philistine.
Ils le trouvèrent et ils lui dirent : «Tout le monde te cherche. » (Marc 1 :37 ULB)
Les disciples ont dit à Jésus que tout le monde le cherchait. Cela ne voulait probablement pas dire que tout le monde dans la ville le cherchait, mais que beaucoup de gens le cherchaient ou que tous les amis les plus proches de Jésus le cherchaient.
Mais comme son onction vous enseigne toute chose et est vraie et n'est pas un mensonge, et comme il vous a enseignés, demeurez en lui. (1 Jean 2 :27b ULB)
C’est une généralisation. L’Esprit de Dieu nous enseigne sur toutes les choses que nous devons savoir, et pas sur tout ce qu’il est possible de savoir.
Ne présumez pas que quelque chose est une exagération simplement parce que cela semble impossible. Dieu fait des choses miraculeuses.
ils virent Jésus marcher sur la mer et se diriger vers leur barque…(Jean 6 :19b ULB)
Ce n'est pas une hyperbole. Jésus a vraiment marché sur l'eau. C'est une déclaration littérale.
Ne supposez pas que le mot « tout » est toujours une généralisation qui signifie « le plus ».
L’Éternel est juste dans toutes ses voies,
Et miséricordieux dans toutes ses œuvres. (Psaumes 145 :17 ULB)
Yahweh est toujours juste. C'est une affirmation complètement vraie.
Si l'exagération ou la généralisation est naturelle et si les gens la comprendraient et ne penseraient pas que c'est un mensonge, envisagez de l'utiliser. Sinon, voici d'autres options.
Exprimez le sens sans exagérer.
Les Philistins s’assemblèrent pour combattre Israël. Ils avaient mille chars et six mille cavaliers, et ce peuple était innombrable comme le sable qui est sur le bord de la mer. (1 Samuel 13 :5a LS)
Pour une généralisation, montrez que c'est une généralisation en utilisant une phrase comme « en général » ou « dans la plupart des cas ».
La pauvreté et la honte sont le partage de celui qui rejette la correction…. (Proverbes 13 :18a LS)
Et lorsque vous priez, n'utilisez pas de vaines répétitions, comme le font les païens, parce qu'ils s'imaginent qu'ils seront exaucés en parlant beaucoup. (Matthieu 6 :7 ULB)
Pour une généralisation, ajoutez un mot comme « plus » ou « presque » pour montrer que la généralisation n'est pas exacte.
Tout le pays de Judée et tout le peuple de Jérusalem allèrent à lui. (Marc 1 :5a ULB)
Pour une généralisation qui a un mot comme « tout », « toujours », « aucun » ou « jamais », envisagez de supprimer ce mot.
Tout le pays de Judée et tout le peuple de Jérusalem allèrent à lui. (Marc 1 :5a ULB)
Un idiome est une figure de langage composée d'un groupe de mots qui, dans son ensemble, a une signification différente de celle que l'on comprendrait de la signification des mots individuels. Quelqu'un de l'extérieur de la culture ne peut généralement pas comprendre un idiome sans que quelqu'un à l'intérieur de la culture explique sa signification. Chaque langue utilise des idiomes. Quelques exemples en français sont :
Un idiome est une phrase qui a une signification particulière pour les personnes de la langue ou de la culture qui l'utilisent. Sa signification est différente de ce qu'une personne comprendrait de l’usage des mots individuels qui constituent la phrase.
Et comme elle allait rendre l'âme, car elle était mourante, elle lui donna le nom de Ben Oni ; mais le père l'appela Benjamin. (Genèse 35 :18 LS)
L’expression « rendre l’âme » est un idiome qui veut dire elle allait « mourir ».
Parfois, les gens peuvent comprendre un idiome d’une autre culture, mais cela peut sembler une manière étrange d’exprimer l'idée.
je ne suis pas digne que tu viennes sous mon toit. (Luc 7 :6b ULB)
L'expression « venir sous mon toit » est un idiome qui signifie « entrer dans ma maison ».
Jésus, voyant la pensée de leur cœur, prit un petit enfant, le plaça près de lui, (Luc 9 :47 LS)
Cet idiome signifie « discernant les intentions de leurs cœurs »
But : Un idiome est créé dans une culture probablement par accident quand quelqu'un décrit quelque chose d'une manière inaccoutumée. Mais, lorsque cette manière inaccoutumée de parler communique puissamment le message et les gens le comprennent clairement, d'autres personnes commencent à l'utiliser. Après un certain temps cela devient une façon normale de parler dans cette langue.
Tout Israël s’assembla auprès de David à Hébron, en disant : Voici, nous sommes tes os et ta chair. (1 Chroniques 11 :1 LS)
Cela signifie : « Nous et vous appartenons à la même race, à la même famille ».
Les enfants d’Israël étaient sortis la main levée. (Exode 14 :8b LS)
Cela signifie : « ils sont sortis fièrement, la tête haute ».
tu relèves ma tête (Psaumes 3 :4b LS)
Cela signifie : « tu me feras marcher encore la tête haute ».
Si l'idiome est clairement compris dans votre langue, envisagez de l'utiliser. Si non, voici quelques autres options.
Traduisez le sens clairement sans utiliser d'idiome.
Tout Israël s’assembla auprès de David à Hébron, en disant : Voici, nous sommes tes os et ta chair. (1 Chroniques 11 :1 LS)
*…Regardez, nous appartenons tous à la même nation.
il prit la résolution de se rendre à Jérusalem (Luc 9 :51b ULB)
je ne suis pas digne que tu viennes sous mon toit. (Luc 7 :6b ULB)
Utilisez un idiome différent que les gens utilisent dans votre propre langue et qui a la même signification.
« Que ces paroles entrent profondément dans vos oreilles (Luc 9 :44a ULB)
Ceci a le même sens : Retenez bien ce que je vais vous dire.
J’ai le visage usé par le chagrin (Psaumes 6 :8a LS)
L'ironie est un procédé de style qui consiste à affirmer le contraire de ce que l’on veut faire entendre dans le but de moquer ou ridiculiser quelqu’un ou quelque chose. Parfois, une personne le fait en utilisant les mots de quelqu'un d'autre, mais d'une manière qui communique le fait qu'il n'est pas d'accord avec eux. Les gens font cela pour souligner à quel point quelque chose est différent de ce qu'il devrait être, ou comment la croyance de quelqu'un d'autre à propos de quelque chose est fausse ou absurde. C'est souvent plein d'humeur.
Jésus répondit et leur dit : « Ce ne sont pas des bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs pour qu’ils se convertissent. » (Luc 5 :31-32 ULB)
Lorsque Jésus a parlé de « personnes justes », il ne parlait pas de personnes qui étaient vraiment justes, mais de personnes qui croyaient à tort être justes. En utilisant l’ironie, Jésus a fait savoir à son audience qu’ils avaient tort de penser qu’ils étaient meilleurs que les autres et qu’ils n’avaient pas besoin de se repentir.
Et il leur dit : «Vous rejetez facilement le commandement de Dieu afin de conserver votre tradition ! (Marc 7 :9 ULB)
Ici, Jésus loue les pharisiens d'avoir fait quelque chose de manifestement faux. Par l'emploi de l'ironie, il communique le contraire de la louange : il dit que les pharisiens, qui tirent une grande fierté de l'observation des commandements, sont si loin de Dieu qu'ils ne reconnaissent même pas que leurs traditions enfreignent les commandements de Dieu. L'utilisation de l'ironie rend le péché du pharisien encore plus évident et plus étonnant.
Plaidez votre cause, dit l’Éternel ; Produisez vos moyens de défense, dit le roi de Jacob. Qu’ils les produisent, et qu’ils nous déclarent ce qui doit arriver. Quelles sont les prédictions que jadis vous avez faites ? Dites-le, pour que nous y prenions garde, Et que nous en reconnaissions l’accomplissement ; Ou bien, annoncez-nous l’avenir. (Esaïe 41 :21-22 LS)
Les gens adoraient les idoles comme si leurs idoles avaient la connaissance ou le pouvoir, et Yahweh était en colère contre eux pour cela. Il a donc utilisé l'ironie et mis au défi leurs idoles de dire ce qui se passerait dans le futur. Il savait que les idoles ne pouvaient pas faire cela, mais en parlant comme si elles le pouvaient, il se moquait de ces idoles, rendant plus évident leur incapacité, et il réprimandait le peuple pour leur adoration de ces idoles.
Peux-tu les saisir à leur limite, Et connaître les sentiers de leur habitation ?
Tu le sais, car alors tu étais né, Et le nombre de tes jours est grand ! (Job 38 :21-22 LS)
Job pensait qu'il était sage. Yahweh a utilisé l'ironie pour montrer à Job qu'il n'était pas si sage. Les deux phrases soulignées ci-dessus sont ironiques. Elles insistent sur le contraire de ce qu'elles disent, parce qu'elles sont manifestement fausses. Elles soulignent que Job ne peut pas du tout répondre aux questions de Dieu concernant la création de la lumière, car Job n'était né que de nombreuses années plus tard.
Vous avez déjà tout ce que vous pouvez désirer ! Déjà vous êtes devenus riches ! Vous avez commencé à régner et cela indépendamment de nous ! En vérité, j'aurais souhaité que vous régniez, afin que nous puissions régner avec vous. (1 Corinthiens 4 :8 ULB)
Les Corinthiens se considéraient très sages, se suffisaient à eux-mêmes et n'avaient besoin d'aucune instruction de la part de l'apôtre Paul. Paul a utilisé l'ironie, parlant comme s'il était d'accord avec eux, pour montrer à quel point ils agissaient fièrement et à quel point ils étaient loin d'être sages.
Si l'ironie est correctement comprise dans votre langue, traduisez-la comme il est indiqué. Sinon, voici d'autres stratégies.
Traduisez-le de manière à montrer que le locuteur dit ce que quelqu'un d'autre croit.
Et il leur dit : «Vous rejetez facilement le commandement de Dieu afin de conserver votre tradition ! (Marc 7 :9 ULB)
Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs pour qu’ils se convertissent. » (Luc 5 :32 ULB)
Traduisez le sens réel et désiré de la déclaration d’ironie. Le sens réel de l’ironie ne se trouve pas dans les mots littéraux du locuteur, mais il se trouve à l’opposé du sens littéral des mots du locuteur.
Et il leur dit : «Vous rejetez facilement le commandement de Dieu afin de conserver votre tradition ! (Marc 7 :9 ULB)
Plaidez votre cause, Dit l’Éternel ; Produisez vos moyens de défense, Dit le roi de Jacob. Qu’ils les produisent, et qu’ils nous déclarent ce qui doit arriver. Quelles sont les prédictions que jadis vous avez faites ? Dites-le, pour que nous y prenions garde, Et que nous en reconnaissions l’accomplissement ; Ou bien, annoncez-nous l’avenir. (Esaïe 41 :21-22 LS)
Peux-tu les saisir à leur limite, Et connaître les sentiers de leur habitation ? Tu le sais, car alors tu étais né, Et le nombre de tes jours est grand ! (Job 38 :21-22 LS)
Le mérisme est une façon de parler dans laquelle une personne se réfère à quelque chose en employant ses deux extrêmes. En se référant aux parties extrêmes, le locuteur entend inclure également tout ce qui se trouve entre ces extrêmes.
« Je suis l'Alpha et l'Oméga, » dit le Seigneur Dieu, « Celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant. » (Apocalypse 1 :8 ULB)
Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. (Apocalypse 22 :13 ULB)
Alpha et Omega sont la première et la dernière lettre de l'alphabet grec. C’est un mérisme qui inclut tout du début à la fin. Cela signifie éternel.
« Je te loue Père, Seigneur des cieux et de la terre…(Matthieu 11 :25b ULB)
Ciel et la terre est un mérisme qui comprend tout ce qui existe.
Certaines langues n'utilisent pas le mérisme. Les lecteurs de ces langues pourraient penser que cette phrase ne s’applique qu’aux éléments mentionnés (les extrêmes). Ils ne réaliseront peut-être pas que c’est un mérisme qui s’applique à ces deux choses et à tout ce qui se trouve entre les deux.
Du lever du soleil jusqu’à son couchant, Que le nom de l’Éternel soit célébré ! (Psaumes 113 :3 LS)
Cette phrase soulignée est un mérisme, car elle parle de l'est et de l'ouest et de tout ce qui est entre les deux. Cela signifie « partout ».
Il bénira ceux qui craignent l’Éternel, les petits et les grands ; (Psaumes 115 :13 LS)
La phrase soulignée est un mérisme, car elle parle des personnes âgées, des jeunes et de tous les autres. Cela signifie « tout le monde ».
Si le mérisme est naturel et fait du bon sens dans votre langue, envisagez de l’utiliser. Si non, voici d'autres options :
Identifiez à quoi le mérisme fait référence sans mentionner les parties.
« Je te loue Père, Seigneur des cieux et de la terre…. (Matthieu 11 :25b ULB)
Du lever du soleil jusqu’à son couchant, Que le nom de l’Éternel soit célébré ! (Psaumes 113 :3 LS)
Identifiez à quoi le mérisme fait référence et incluez les parties.
« Je te loue Père, Seigneur des cieux et de la terre…. (Matthieu 11 :25b ULB)
Il bénira ceux qui craignent l’Éternel, les petits et les grands ; (Psaumes 115 :13 LS)
Une métaphore est une figure de discours dans laquelle un concept est utilisé pour un autre et dans laquelle il existe au moins un point de comparaison entre les deux. En d'autres termes, dans la métaphore, on parle d'une chose comme s'il s'agissait d'une chose différente, parce qu’on souhaite que les gens réfléchissent à la façon dont ces deux choses se ressemblent. Par exemple, quelqu'un pourrait dire :
Dans ce cas, le locuteur souhaite que l'auditeur réfléchisse à ce qui est similaire entre son sujet, « la fille que j'aime » et l'image qu'il utilise pour le comparer, « une rose rouge ». Très probablement, il veut que nous considérions qu'elles sont tous les deux belles.
Parfois, les locuteurs utilisent des métaphores très familières dans leur langue. Mais les orateurs utilisent parfois des métaphores plus rares, et même des métaphores uniques.
Les locuteurs utilisent le plus souvent des métaphores pour renforcer leur message, pour rendre leur langage plus vivant, pour mieux exprimer leurs sentiments, pour dire quelque chose de difficile à dire d'une autre façon, ou pour aider les gens à se souvenir de leur message.
Il existe deux types fondamentaux de métaphores : les métaphores « mortes » et les métaphores « vivantes ». Chacune d'elles présente un type de problème de traduction différent.
Une métaphore morte est une métaphore qui a été tellement utilisée dans la langue que ses locuteurs ne la considèrent plus comme un concept représentant un autre. Les métaphores mortes sont extrêmement courantes. Des exemples en français seraient « des cheveux d’ange », « un doigt de vin », « une feuille » signifiant une page d'un livre et « grue » signifiant une grande machine pour soulever de lourdes charges. Les francophones pensent simplement que ces mots ont plusieurs sens. Les exemples en hébreu biblique sont « la main » signifiant « le pouvoir », « le visage » signifiant « la présence » et parlant d'émotions ou de qualités morales comme s'il s'agissait de « vêtements ».
Paires de concepts à motifs agissant comme métaphores
De nombreuses façons de parler métaphoriquement dépendent de concepts combinés, où un concept de base représente souvent un autre concept de base. Par exemple, MONTER, qui signifie aller de bas en haut correspond souvent au concept « AUGMENTER » ou « AVOIR UNE VALEUR ». Cette paire de concepts de base, nous permet de formuler des phrases telles que « Le prix de l'essence monte », « sa popularité monte rapidement » et « la facture monte à plus de mille francs ». Le concept « descendre » exprime l’idée opposée dans les expressions « Le prix de l’essence descend » et « Sa popularité descend rapidement »
Des paires de concepts à motifs sont constamment utilisées dans les langues du monde à des fins métaphoriques, car elles constituent un moyen pratique d'organiser la pensée. En général, les gens aiment parler de qualités abstraites, telles que le pouvoir, la présence, les émotions et les qualités morales, comme s'il s'agissait d'objets qui pourraient être vus ou tenus, comme s'il s'agissait de parties du corps ou d'événements qui peuvent être regardés quand ils se passent.
Lorsque ces métaphores sont utilisées de manière normale, il est rare que le locuteur et le public les considèrent comme des métaphores. Voici des exemples de métaphores en français qui vont méconnues :
Les francophones ne les considèrent pas comme des expressions inhabituelles ou métaphoriques. Il serait donc incorrect de les traduire dans d'autres langues de manière à amener les gens à y porter une attention particulière en tant que discours figuré.
Pour une description des motifs importants de ce type de métaphore dans les langages bibliques, veuillez vous reporter à [Biblical Imagery - Common Patterns] (…/bita-part1/01.md) et aux pages vers lesquelles ce lien vous dirigera.
Lorsque vous traduisez quelque chose qui est une métaphore morte dans une autre langue, ne le traitez pas comme une métaphore. Utilisez plutôt la meilleure expression pour cette chose ou ce concept dans la langue cible.
Ce sont des métaphores que les gens reconnaissent comme un concept représentant un autre concept ou une chose pour une autre. Elles incitent les gens à se demander comment une chose est semblable à une autre, car dans la plupart des cas les deux choses sont très différentes. Les gens reconnaissent aussi facilement que ces métaphores confèrent une force et des qualités peu communes au message. Pour cette raison, les gens font attention à ces métaphores. Par example,
Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera Le soleil de la justice Et la guérison sera sous ses ailes ; (Malachie 4 :2a LS)
Ici, Dieu parle de son salut comme si c'était le soleil qui se levait pour faire rayonner ses rayons sur ceux qu'il aime. Il parle aussi des rayons du soleil comme s'ils étaient des ailes. En outre, il parle de ces ailes comme si elles apportaient des médicaments qui guériraient son peuple. Voici un autre exemple :
Jésus dit : « Dites à ce renard…, (Luc 13 :32 ULB)
Ici, « ce renard » se réfère au roi Hérode. Les personnes qui écoutaient Jésus comprenaient certainement que Jésus avait l'intention d'appliquer certaines caractéristiques du renard à Hérode. Ils ont probablement compris que Jésus avait l'intention de communiquer qu'Hérode était diabolique, soit d'une manière rusée, soit en tant que destructeur, meurtrier ou prenant des choses qui ne lui appartenaient pas, ou tout cela.
Les métaphores vivantes sont les métaphores qui nécessitent une attention particulière pour la traduction correcte. Pour ce faire, nous devons comprendre les différentes parties d'une métaphore et comprendre comment elles fonctionnent ensemble pour produire un sens.
Une métaphore se compose de trois parties.
Dans la métaphore ci-dessous, le locuteur dépeint la femme qu'il aime comme une rose rouge. La femme (son « amour ») est le sujet, et « la rose rouge » est l'image. La beauté et la délicatesse sont les points de comparaison que le locuteur considère comme les ressemblances entre le sujet et l'image.
Souvent, comme dans la métaphore ci-dessus, le locuteur indique explicitement le sujet et l'image, mais il n'énonce pas les points de comparaison. L'orateur laisse à l'auditeur le soin de réfléchir à ces points de comparaison. Parce que les auditeurs doivent penser à ces idées elles-mêmes, le message du locuteur a un effet plus puissant.
Dans la Bible aussi, le sujet et l'image sont indiqués clairement, mais les points de comparaisonne le sont pas. L’écrivain laisse au public le soin de réfléchir et de comprendre les points de comparaison impliqués.
Jésus leur répondit : « Je suis le pain de vie, celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. (Jean 6 :35 ULB)
Dans cette métaphore, Jésus s’appelle le pain de vie. Le sujet est « Je » et l’image est « le pain ». Le pain est un aliment que les gens mangent tout le temps. Tout comme les gens ont besoin de manger pour avoir une vie physique, ils ont besoin de faire confiance à Jésus pour avoir une vie spirituelle. Le point de comparaison entre le pain et Jésus est que les gens ont besoin des deux pour vivre.
Buts de la métaphore
Écoutez cette parole, génisses de Basan, (Amos 4 :1a LS)
Dans cette métaphore, Amos parle aux femmes de la classe supérieure de Samarie (le sujet implique est « vous ») comme si elles étaient des vaches (l'image). Amos ne dit pas quels points de comparaison il tire entre ces femmes et ces vaches. Il souhaite que le lecteur pense à elles et s’attend pleinement à ce que les lecteurs de sa culture le fassent facilement. D'après le contexte, on peut voir qu'il signifie que les femmes sont comme des vaches en ce sens qu'elles sont grosses et ne cherchent qu'à se nourrir. Si nous appliquons des points de comparaison d'une culture différente, telle que les vaches sont sacrées et devraient être adorées, nous aurons une mauvaise compréhension de ce verset.
Notez également qu'Amos ne signifie pas réellement que les femmes sont des vaches. Il parle d'elles en tant qu'êtres humains.
Cependant, ô Éternel, tu es notre père ; Nous sommes l’argile, et c’est toi qui nous as formés, Nous sommes tous l’ouvrage de tes mains. (Esaie 64 :8 LS)
L'exemple ci-dessus a deux métaphores liées. Les sujets sont « nous » et « toi » et les images sont « l’argile » et « le potier ». Le point de comparaison voulu entre le potier et Dieu est le fait que tous deux font ce qu'ils désirent de leur matériel : le potier fait sortir ce qu'il veut de l'argile et Dieu fait ce qu'il veut de son peuple. Le point de comparaison entre l'argile et « nous » est que ni l'argile ni le peuple de Dieu n'ont le droit de se plaindre au sujet de ce qu'ils deviennent.
Jésus leur dit : « Gardez-vous avec soin du levain des Pharisiens et des Sadducéens. » Les disciples raisonnèrent entre eux et dirent : « C'est parce que nous n'avons pas pris de pain. » (Matthieu 16 :6-7 ULB)
Jésus a utilisé une métaphore ici, mais ses disciples ne l'ont pas compris. Quand il a dit « levure », ils ont pensé qu'il parlait de pain, mais « levure » était l'image de sa métaphore et le sujet était l'enseignement des pharisiens et des sadducéens. Puisque les disciples (l'audience d'origine) ne comprenaient pas ce que Jésus voulait dire, il ne faudrait pas déclarer clairement ce que Jésus voulait dire.
Si les gens comprennent la métaphore de la même manière que les lecteurs originaux l'auraient comprise, utilisez-la. Soyez sûr de tester la traduction pour vous assurer que les gens la comprendront correctement.
Si les gens ne la comprennent pas ou pourraient ne pas la comprendre, voici d'autres stratégies.
Un des dirigeants de la synagogue, appelé Jaïrus, arriva et quand il vit Jésus, il se jeta à ses pieds. (Marc 5:22 ULB)
Puis l'un des chefs de la synagogue, nommé Jaïre, est venu et quand il l’a vu, s’est prosterné immédiatement devant lui.
« C'était à cause de vos cœurs endurcis qu'il vous a écrit cette loi, » leur a dit Jésus. (Marc 10 :5 ULB)
C'était à cause de vos cœurs endurcis qu'il vous a écrit cette loi …
Cette métaphore ne change pas - mais il faut la tester pour s'assurer que l’audience cible la comprend correctement
Cependant, ô Éternel, tu es notre père ; Nous sommes l’argile, et c’est toi qui nous as formés, Nous sommes tous l’ouvrage de tes mains. (Esaie 64 :8 LS)
Et pourtant, Yahweh, tu es notre père ; nous sommes comme l'argile. Tu es comme un potier ; et nous sommes tous le travail de ta main.’
« Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. » (Actes 26 :14b LS)
Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il est difficile pour toi de frapper contre un bâton pointu.
Cependant, ô Éternel, tu es notre père ; Nous sommes l’argile, et c’est toi qui nous as formés, Nous sommes tous l’ouvrage de tes mains. (Ésaïe 64 :8 LS)
« Et pourtant, Yahweh, vous êtes notre père ; nous sommes le bois. Vous êtes notre sculpteur ; et nous sommes tous l'œuvre de votre main. »
« Et pourtant, Yahweh, tu es notre père ; nous sommes les fils. Tu es le tisserand ; et nous sommes tous l'œuvre de ta main. »
Vive l’Éternel, et béni soit mon rocher ! Que le Dieu de mon salut soit exalté, (Psaumes 18 :46 ULB)
Yahweh vit ; Il est mon rocher. Qu'il soit loué. Que le Dieu de mon salut soit exalté.
Vive l’Éternel, et béni soit mon rocher ! Que le Dieu de mon salut soit exalté, (Psaumes 18 :46 ULB)
Yahweh vit ; qu’il soit loué parce qu’il est le rocher sous lequel je peux me cacher de mes ennemis. Que le Dieu de mon salut soit exalté.
« Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. » (Actes 26 :14b LS)
Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Vous combattez contre moi et vous vous blessez comme un bœuf qui frappe contre le bâton pointu de son propriétaire.
je ferai de vous pêcheurs d'hommes. (Marc 1 :17b ULB)
Je vous ferai devenir des gens qui rassemblent des hommes.
Maintenant, vous ramassez du poisson. Je vais vous faire rassembler des hommes
Pour apprendre plus au sujet de métaphores specifiques, see Biblical Imagery - Common Patterns.
La métonymie est une figure de discours dans laquelle une chose ou une idée est appelée non pas par son propre nom, mais par le nom de quelque chose étroitement associé avec elle. Une métonyme est un mot ou une expression utilisée comme substitut pour quelque chose auquel il est associé.
et le sang de Jésus son fils nous purifie de tout péché. (1 Jean 1 :7b ULB)
Le sang représente la mort du Christ.
De même, après le souper, il prit la coupe en disant : «Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang qui est versé pour vous. (Luc 22 :20 ULB)
La coupe représente le vin qui est dans la coupe.
La Bible utilise très souvent la métonymie. Les locuteurs de certaines langues ne sont pas habitués à la métonymie et peuvent ne pas la reconnaître quand ils la lisent dans la Bible. S'ils ne reconnaissent pas la métonymie, ils ne comprendront probablement pas le passage ou, pire encore, ils comprendront mal le passage. Chaque fois qu'une métonyme est utilisée, les gens doivent être préparés pour comprendre ce qu'elle représente.
Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son ancêtre. (Luc 1 :32b ULB)
Un trône représente l'autorité d'un roi. « Trône » est un métonyme pour « autorité royale », « royauté » ou « règne ». Cela signifie que Dieu le ferait devenir un roi qui succèderait au roi David.
A l’instant sa bouche fut libérée…. (Luc 1 :64a ULB)
La bouche ici représente la capacité de parler. Cela signifie qu'il était capable de parler de nouveau.
qui vous a averti de fuir la colère qui arrive ? (Luc 3 :7b ULB)
Le mot « colère » ou « fureur » est un métonyme pour « punition ». Dieu était extrêmement en colère contre les gens et, en conséquence, il allait les punir.
Si les gens comprennent facilement le métonyme, envisagez de l’utiliser. Sinon, voici quelques choix.
Utilisez le métonyme avec le nom de la chose qu'il représente.
De même, après le souper, il prit la coupe en disant : « Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang qui est versé pour vous. (Luc 22 :20 ULB)
* Après avoir soupé, il prit la coupe de la même manière, en disant : « Le vin dans cette coupe represente la nouvelle alliance dans mon sang, qui est versé pour vous ».
Utilisez uniquement le nom de la chose que le métonyme représente.
Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son ancêtre. (Luc 1 :32b ULB)
qui vous a averti de fuir la colère qui arrive ? (Luc 3 :7b ULB)
Pour en savoir plus sur certaines métonymies familières, voir Biblical Imagery - Common Metonymies.
Une question rhétorique est une question qu'un locuteur pose lorsqu'il est plus intéressé par l'expression de son attitude à propos de quelque chose que par les informations à ce sujet. Les locuteurs utilisent des questions rhétoriques pour exprimer une émotion profonde ou pour encourager les auditeurs à réfléchir profondément à quelque chose. La Bible contient de nombreuses questions rhétoriques, souvent pour exprimer la surprise, pour réprimander ou pour corriger l'auditeur, ou pour enseigner. Les locuteurs de certaines langues utilisent aussi des questions rhétoriques à d’autres fins.
Une question rhétorique est une question qui exprime fortement l'attitude du locuteur envers quelque chose. Souvent, le locuteur ne recherche pas du tout d’information, mais s’il demande des informations, il ne s’agit généralement pas des informations que la question semble demander. Le locuteur est plus intéressé par l'expression de son attitude que par l'obtention d'information.
Ceux qui étaient près de lui dirent : « C'est ainsi que tu insultes le grand prêtre de Dieu ? » (Actes 23, 4 ULB)
Ceux qui ont posé cette question à Paul ne demandaient pas comment il insultait le grand prêtre de Dieu. Ils ont plutôt utilisé cette question pour accuser Paul d'avoir insulté le grand prêtre.
La Bible contient de nombreuses questions rhétoriques. Ces questions rhétoriques ont pour but d’exprimer des attitudes ou des sentiments, de réprimander les gens, d’enseigner quelque chose en rappelant aux gens ce qu’ils connaissent. Elles servent à les encourager d’appliquer ce qu’ils savent à quelque chose de nouveau, et à introduire quelque chose dont ils veulent parler.
Est-ce bien toi maintenant qui exerces la souveraineté sur Israël ? (1 Rois 21, 7b LS)
Jézabel a utilisé la question ci-dessus pour rappeler au roi Achab quelque chose qu'il savait déjà : il régnait toujours sur le royaume d'Israël. La question rhétorique a rendu ce fait plus clair que si elle l'avait simplement dit, car elle a obligé Achab à reconnaitre ce fait lui-même. Elle l'a fait pour le réprimander de ne pas vouloir s'approprier la propriété d'un pauvre. Elle impliquait que puisqu'il était le roi d'Israël, il avait le pouvoir de prendre les biens de l'homme.
La jeune fille oublie-t-elle ses ornements, La fiancée sa ceinture ? Et mon peuple m’a oublié Depuis des jours sans nombre. (Jérémie 2, 32 LS)
Dieu a utilisé la question ci-dessus pour rappeler à son peuple quelque chose qu'ils savaient déjà : une jeune femme n'oublierait jamais ses bijoux ou une jeune mariée son voile. Il a donc réprimandé son peuple pour l'avoir oublié, lui qui est tellement plus grand que ces choses-là.
Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre de ma mère ? (Job 3, 11a LS)
Job a utilisé la question ci-dessus pour montrer une émotion profonde. Cette question rhétorique exprime à quel point il était triste de ne pas avoir été mort dès sa naissance. Il souhaitait ne pas avoir vécu.
Comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? (Luc 1, 43 ULB)
Elizabeth a utilisé la question ci-dessus pour montrer à quel point elle était surprise et heureuse que la mère de son Seigneur vienne la visiter
Y aurait-il parmi vous quelqu'un qui, si son fils lui demande un morceau de pain, il lui donnerait une pierre ? (Matthieu 7, 9 ULB)
Jésus a utilisé la question ci-dessus pour rappeler aux gens quelque chose qu'ils savaient déjà : un bon père ne donnerait jamais à son fils quelque chose de mauvais à manger. En introduisant ce point, Jésus pouvait continuer à leur enseigner au sujet de Dieu avec la question rhétorique suivante :
Ainsi, si mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père céleste ne donnerait-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ? (Matthieu 7, 11 ULB)
Jésus a utilisé cette question pour enseigner aux gens d'une manière emphatique que Dieu donne de bonnes choses à ceux qui lui les demandent.
Alors Jésus dit : « À quoi le royaume de Dieu est-il semblable, et à quoi le comparerai-je ? Il ressemble à un grain de moutarde qu'un homme a pris et jeté dans son jardin. » (Luc 13, 18-19a ULB)
Jésus a utilisé la question ci-dessus pour présenter ce dont il allait parler. Il allait comparer le royaume de Dieu à quelque chose.
Pour traduire une question rhétorique avec précision, assurez-vous d’abord que la question que vous traduisez est vraiment une question rhétorique et non pas une question pour obtenir de l’information. Demandez-vous : « La personne qui pose la question connaît-elle déjà la réponse à la question ? » Si c'est le cas, c'est une question rhétorique. Ou bien, si personne ne répond à la question, est-ce que celui qui a posé la question s'inquiète de ne pas avoir eu de réponse ? Si ce n’est pas le cas, c'est une question rhétorique.
Lorsque vous êtes sûr que la question est rhétorique, assurez-vous de connaître le but de la question rhétorique. Est-ce pour encourager ou réprimander ou humilier l'auditeur ? Est-ce pour aborder un nouveau sujet ? Est-ce pour faire quelque chose d'autre ?
Lorsque vous connaissez le but de la question rhétorique, réfléchissez au moyen le plus naturel de l'exprimer dans la langue cible. Cela peut être une question, une déclaration ou une exclamation.
Si l’utilisation de la question rhétorique est naturelle et donne le sens qui convient dans votre langue, envisagez de le faire. Si non, voici d'autres options :
Ajoutez la réponse après la question.
La jeune fille oublie-t-elle ses ornements, La fiancée sa ceinture ? Et mon peuple m’a oublié Depuis des jours sans nombre. (Jérémie 2, 32 LS)
Y aurait-il parmi vous quelqu'un qui, si son fils lui demande un morceau de pain, il lui donnerait une pierre ? (Matthieu 7, 9 ULB)
Remplacez la question rhétorique par une déclaration ou une exclamation.
Alors Jésus dit : « À quoi le royaume de Dieu est-il semblable, et à quoi le comparerai-je ? Il ressemble à un grain de moutarde. » (Luc 13, 18-19a ULB)
« C'est ainsi que tu insultes le grand prêtre de Dieu ? » (Actes 23, 4 ULB)
Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre de ma mère ? (Job 3, 11a LS)
Comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? (Luc 1, 43 ULB)
Remplacez la question rhétorique par une déclaration, puis suivez-la avec une question courte.
Modifiez la forme de la question pour communiquer dans votre langue ce que le locuteur a communiqué dans la sienne.
Y aurait-il parmi vous quelqu'un qui, si son fils lui demande un morceau de pain, il lui donnerait une pierre ? (Matthieu 7, 9 ULB)
La jeune fille oublie-t-elle ses ornements, La fiancée sa ceinture ? Et mon peuple m’a oublié Depuis des jours sans nombre. (Jérémie 2, 32 LS)
Une analogie est une comparaison de deux choses qui ne sont pas normalement considérées comme semblables. On dit que l'une est « comme » l'autre. L’analogie se concentre sur un trait particulier que les deux éléments ont en commun et inclut des mots tels que « comme », « en tant que » ou « plus, moins…que ».
Une analogie est une comparaison de deux choses qui ne sont pas normalement considérées comme semblables. Elle se concentre sur un trait particulier que deux choses ont en commun et inclut des mots tels que « comme », « en tant que » ou « plus, moins…que ».
Lorsqu'il vit la foule, il eut de la compassion pour elle parce qu'elle était troublée et découragée. Elle était comme un troupeau sans berger. (Matthieu 9 :36 ULB)
Jésus a comparé la foule à des moutons sans berger. Les moutons ont peur quand ils n'ont pas un bon berger pour les conduire dans des endroits sûrs. La foule était comme ça parce qu'ils n'avaient pas de bons chefs religieux.
Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups, soyez donc prudents comme des serpents et inoffensifs comme des colombes. (Matthieu 10 :16 ULB)
Jésus a comparé ses disciples à des moutons et leurs ennemis à des loups. Les loups attaquent les moutons. Les ennemis de Jésus attaqueraient ses disciples.
Car la parole de Dieu est vivante et efficace et plus tranchante qu'une épée à double tranchant. (Hébreux 4 :12a ULB)
La parole de Dieu est comparée à une épée à deux tranchants. Une épée à deux tranchants est une arme qui peut facilement couper à travers la chair d'une personne. La parole de Dieu est très efficace pour montrer ce qu'il y a dans le cœur et dans les pensées d'une personne.
Comme un bon soldat de Christ Jésus, souffre l'affliction avec moi. (2 Timothée 2 :3 ULB)
Dans cette analogie, Paul compare la souffrance à ce que les soldats endurent et encourage Timothée à suivre leur exemple.
car, comme l’éclair brille quand il parait d’un côté du ciel à l’autre, ainsi sera le Fils de l’Homme en son jour. (Luc 17 :24 ULB)
Ce verset ne dit pas comment le Fils de l'homme ressemblera à la foudre. Mais d'après le verset précédent, nous pouvons comprendre que, de la même façon que l'éclair apparait soudainement et que tout le monde peut le voir, le Fils de l'homme viendra subitement et tout le monde pourra le voir. Personne ne devra en être informé.
Si les gens comprennent une analogie correctement, envisagez de l’utiliser. Si ce n'est pas le cas, voici quelques stratégies que vous pouvez utiliser :
Si les gens ne savent pas comment les deux éléments se ressemblent, décrivez-le. Cependant, ne le faites pas si le sens n'était pas clair pour le l’audience originelle.
Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups…. (Matthieu 10 :16a ULB)
Car la parole de Dieu est vivante et efficace et plus tranchante qu'une épée à double tranchant. (Hébreux 4 :12a ULB)
Si les gens ne connaissent pas l’objet auquel on compare quelque chose, utilisez un objet de votre propre culture. Assurez-vous que c'est un objet qui aurait pu être utilisé dans les cultures de la Bible.
Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups…. (Matthieu 10 :16a ULB) - Si les gens ne savent pas ce que sont les moutons et les loups, ou que les loups tuent et mangent des moutons, vous pouvez utiliser un autre animal qui en tue un autre.
Combien de fois ai-je souhaité rassembler tes enfants, tout comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, mais vous n'avez pas approuvé cela. (Matthieu 23 :37b ULB)
si vous avez la foi aussi petite qu'un grain de moutarde, … . (Matthieu 17 :20b ULB)
Décrivez simplement l'objet sans le comparer à un autre.
Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups…. (Matthieu 10 :16a ULB)
Combien de fois ai-je souhaité rassembler tes enfants, tout comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, mais vous n'avez pas approuvé cela. (Matthieu 23, 37b ULB)
Synecdoque, c’est quand un locuteur utilise une partie de quelque chose pour désigner le tout ou utilise le tout pour faire référence à une partie.
« Mon âme loue le Seigneur … (Luc 1 :46b ULB)
Marie était très heureuse de ce que le Seigneur faisait. Donc elle a dit « mon âme », ce qui signifie la partie intérieure et émotionnelle d’elle-même, se rapportant à tout son être.
Et les pharisiens lui dirent : « Regarde ! pourquoi font-ils ce qui n'est pas légal…? » (Marc 2 :24 ULB)
Les pharisiens qui se tenaient-là n’ont pas tous parlé en même temps. Au lieu de cela, il est plus probable qu'un homme représentant le groupe ait prononcé ces mots.
Puis, j’ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits…(Ecclésiaste 2 :11 LS)
« Mes mains » est une synecdoque pour toute la personne, car les bras et le reste du corps ainsi que l'esprit ont aussi pris part aux achèvements de la personne.
Si la synecdoque est naturelle et fait du bon sens dans votre langue, envisagez de l’utiliser. Sinon, voici une autre option :
Indiquez précisément à quoi la synecdoque se réfère.
«Mon âme loue le Seigneur…. (Luc 1 :46b ULB)
Et les pharisiens lui dirent :…. (Marc 2 :24 ULB)
Puis, j’ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits…. (Ecclésiaste 2 :11 LS)